Sam Altman, patron intelligent d'OpenAI derrière ChatGPT
FEB 03, 2023
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Sam Altman est à la tête de l’entreprise derrière l’intelligence artificielle qui agite le monde de la tech ces dernières semaines. Portrait du patron d’OpenAI, la société qui développe les outils ChatGPT et Dall-e notamment. Un homme d’affaires qui rêve de réinventer le monde grâce à la généralisation de l’intelligence artificielle (IA).

Sam Altman est de ceux qui pensent que le développement des technologies et de l’intelligence artificielle va régler l’ensemble des problèmes de l’humanité. Avec ChatGPT, son robot conversationnel, avec Dall-e, son générateur d’images, et Vall-e son synthétiseur de voix, l’investisseur américain de 37 ans, compte bien être le moteur de cette révolution technologique et sociale. Une révolution sans précédent, selon lui. Voilà ce qu’il déclarait il y a trois ans lors d’un échange avec l’investisseur Vinod Khosla : « Nous essayons de construire une intelligence plus performante que celle de l'homme. Nous cherchons à l'utiliser pour résoudre les problèmes auxquels le monde est confronté. Si nous réussissons dans cette quête, je pense que ce sera la transformation technologique la plus importante de l'histoire de l'humanité. Je pense qu'elle éclipsera la révolution agricole, industrielle, et la révolution d’Internet, toutes réunies. »

Sam Altman vient de poser les premières pierres de cette quête avec la mise en service récente de ChatGPT. Un service non pas révolutionnaire, mais innovant dans son approche, selon Stéphane Nachez, directeur de la publication du magazine Actu IA : « Le grand coup de Sam Altman, a été de proposer une combinaison de technologies existantes sous la forme d'un produit clé en main, utilisable par le grand public, où enfin le grand public voit l'intérêt de l'IA et qui va permettre de se développer très rapidement au cours des années à venir. »

 
Figure de la Silicon Valley
Ce succès de ChatGPT, a poussé le natif de Chicago sur le devant de la scène internationale. Même si Altman joue déjà dans la cour des grands depuis plusieurs années. Le jeune homme d’affaires est un pur produit de la Silicon Valley. Sa carrière commence sur les bancs de la prestigieuse université de Stanford, le berceau des élites de la tech, où il y apprend l’informatique. Mais à 19 ans - on est alors en 2005 - il arrête ses études pour cofonder Loopt. Une application mobile qui permet à ses utilisateurs de partager en direct leur localisation.

Loopt devient très rapidement un succès et compte plusieurs millions d’utilisateurs. Mais Sam Altman rêve encore plus grand. En 2011, il revend son premier projet à prix d’or et rejoint Y Combinator, un incubateur de start-up très coté dans la Silicon Valley.
Brillant investisseur
Airbnb, Reddit, Stripe ou encore Pinterest... Sam Altman flaire les investissements juteux et gagne rapidement en notoriété. À côté de son poste de dénicheur de start-up, il décide en 2015 de se lancer dans l’intelligence artificielle. C’est là qu’il cofonde OpenAI, avec plusieurs partenaires, dont un certain Elon Musk. Si les deux amis partagent la même vision de la tech, politiquement, ils ne sont pas sur la même ligne. 

À l'inverse du patron de Twitter, Sam Altman s'est toujours dit proche du parti démocrate. Il milite notamment pour un revenu universel financé par les profits générés par l'intelligence artificielle. Et même sur leur personnalité, il est important de les distinguer, assure Stéphane Nachez : « Il est moins fantasque et moins polémique qu'Elon Musk. Ce qui permet pour l'instant de le préserver de coups d'éclat et de bad buzz. »

Pour autant, cela n’empêche pas sa société d’être au cœur des critiques. Une récente enquête du magazine Time a révélé qu’OpenAI a eu recours à des travailleurs kényans, rémunérés moins de deux dollars de l'heure. De quoi écorner l'image de celui qui se présente comme le chevalier blanc, d'une intelligence artificielle éthique et responsable.

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