Être à sa place, chercher sa place, trouver sa place, se faire une place, prendre la place de l’autre, changer de place, perdre sa place, s’inventer une place … , autant d'expressions qui traduisent le besoin d'habiter sa juste place. C’est le sujet que nous creusons avec Emmanuelle Bosvet et Inès de Muizon, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël.
Chacun a besoin d’être au monde et d’y être bien. Mais depuis 2 ans, l’avenir semble plus incertain que jamais, sans visibilité et très anxiogène, Nous sentons qu’il est plus délicat pour chacun de trouver sa place. Celle-ci questionne notre identité profonde, ce que nous sommes, ce qui nous habite, ce qui a fondé depuis notre naissance la personne que nous sommes.
Être à sa place relève d’un sentiment intérieur, d’une posture psychique interne ou je me sens être au bon endroit ou j’ai confiance en moi ou pas.
Aujourd’hui, peut-être plus qu’avant, chacun cherche « sa place ». Un terme aux contours plus ou moins larges, qui englobe, tout à la fois et en même temps, l’endroit, le métier, le statut affectif et relationnel.
Nous allons voir qu'il s'agit d’un chemin, d’une construction intime. Celle qui mène chacun d’entre nous de la place qui nous a été donnée, à la place qui nous revient légitimement, conformément à nos valeurs, nos désirs.
Une place où il sera possible de s’accomplir, d’exprimer ses talents, d’être heureux… Jusqu’à devenir enfin, comme le disait Jung, « un morceau du monde ». Un beau projet, non ? Quel est ce chemin ? Celui sur lequel on va à la rencontre de notre unicité…