Le salaire du péché c’est la mort. Mais «celui qui a souffert dans son corps en a fini avec le péché afin de ne plus vivre en suivant les désirs des hommes, mais la volonté de Dieu, pendant le temps qu’il lui reste à vivre ici-bas» (1 Pierre 4:1-2). Quelqu’un peut se demander: Qui est celui qui en a fini avec le péché? Toute personne qui est en Christ. Par l'Esprit du Christ, nous qui sommes en Christ avons crucifié la chair avec ses convoitises. Ceci dit, en tant que disciples du Christ, nous sommes morts au péché. Par conséquent, notre cœur s’affectionne des choses du Royaume des cieux, et nous prenons plaisir aux voies de notre Seigneur. Nous ne sommes plus gouvernés par les principes de base de ce monde; car nous ne sommes pas du monde. Au contraire, nous plaçons notre confiance en l’Eternel notre Dieu.

En Christ, nous ne sommes plus des enfants de colère mais fils de Dieu. Car nous avons été justifiés par son sang précieux, baptisés et adoptés dans la famille de Dieu par le Saint-Esprit qui nous a scellés dans l'amour et les promesses de Dieu, et nous a préparés pour toutes les bonnes œuvres. En Christ, nous sommes faits citoyens du Royaume des cieux, cohéritiers de notre Sauveur selon les richesses de sa grâce (cf. Romains 8:16-17). De plus, nous demeurons en notre Père et Il demeure en nous. Et sur la base du mérite de l’Eternel notre Sauveur, qui nous est imputé par la foi en Lui, nous allons en présence de notre Père dans la prière, avec confiance et l'assurance que son oreille est à l'écoute de notre cri. (cf. Jean 14:13-14; 15:16; 16:24).

En tant que citoyens du Royaume, cohéritiers de notre Sauveur, notre espérance nous est réservée dans les cieux; notre récompense éternelle se trouve avec notre Père qui est aux cieux. Comme 1 Pierre 1:3-5 le souligne, «Conformément à sa grande bonté, Il nous a fait naître de nouveau à travers la résurrection de Jésus-Christ pour une espérance vivante, pour un héritage qui ne peut ni se détruire, ni se souiller, ni perdre son éclat. Il vous est réservé dans le ciel, à vous qui êtes gardés par la puissance de Dieu, au moyen de la foi, pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps.»