Le rendement, la réussite : dans notre monde, ce sont le rendement et la réussite qui comptent. Parfois même, une personne n’a de la valeur que si elle réussit ; que ce soit dans le monde du travail, dans le sport ou la
vie privée.
La logique de Dieu est différente. Dieu m’aime même si mes mains sont vides. Voilà le message de cet évangile : Dieu ne compte pas. Ce ne sont pas nos réussites qui donnent de la valeur à nos vies.
Cette logique de Dieu, nous avons souvent du mal à la comprendre, comme les ouvriers de la première heure.
Nous avons tous besoin de réussir, d’être reconnus pour ce que nous avons fait, de pouvoir nous dire : voilà l’œuvre que j’ai pu réaliser. Nous avons du mal à accepter que parfois nos mains soient vides.
Que l’amour du Seigneur soit sur nous dans les moments
où nous avons du mal à accepter que nos mains sont vides, où nous nous croyons avoir échoué, où la tristesse s’empare de notre cœur, où nous nous comparons avec les autres et que croyons que les autres
ont plus de chance que nous.
Que l’amour du Seigneur soit sur nous dans les moments où nous pensons que nous nous nous sommes dépensés pour rien