L’évangile d’aujourd’hui montre que le message du Christ n’est pas reçu de tous.
Le Christ s’adresse notamment aux pharisiens. On refuse de l’accueillir.
En quelque sorte c’est le début de sa passion. Les vignerons, c’est nous.
Le Christ nous confie une vigne, une mission à accomplir. Le Christ nous assure même d’une protection : une clôture, une tour de garde.
A nous, de lui remettre le fruit. Quel est ce fruit que le Seigneur attend de nous ? Ce ne sont pas les succès dans la mission qu’il nous a confiée.
Ce n’est pas non plus la perfection : il n’attend pas de nous que nous soyons parfaits. Peut-être c’est une attitude intérieure : que je peux résumer par une phrase que j’ai lue d’un champion cycliste slovène : « Je fais ce que je peux, et je laisse le reste à Dieu ».
Cette attitude inclut peut-être aussi la confiance, que Dieu saura redresser toutes nos erreurs. Il passera derrière nous, et saura conduire à une bonne fin là, où nous n’aurons pas réussi.