Dans cet épisode, je reçois Andréa Marcolongo.



Andréa grandit dans la campagne toscane, en tant que fille unique.

Dès l'enfance, Andréa cultive un goût prononcé pour la lecture. Plus tard, elle intègre un lycée exigeant qu'elle qualifie d'"école militaire de la pensée" ou elle apprendra notamment le latin et le grec. 

Au moment de son bac, Andréa perd sa maman d'une maladie. Elle décide alors de prendre du temps et de voyager.

À son retour, elle se lance dans la philologie qui consiste à étudier une langue au travers de l'analyse critique de ses textes. 

Ne se voyant pour autant pas intégrer le monde académique, Andréa hésite quant à la suite de sa vie professionnelle et décide, après être partie 6 mois de prendre un tournant plus politique et devient plume de Matteo Renzi, à l'époque Maire de Florence qui deviendra rapidement Premier Ministre.

Lorsqu'une maison d'édition contacte Andréa, elle est d'abord surprise et leur propose d'écrire un "petit" livre sur sa passion: la langue Grecque.

Contre toute attente, l'éditeur accepte et Andréa publie en 2016: "La langue géniale. 9 bonnes raisons d'aimer le Grec".

"Petit" livre deviendra grand puisqu'il sera vendu à plus de 500 000 exemplaires !

Suite à ce succès, Andréa est saisie de plein fouet du syndrome de l'imposteur et met un certain temps à s'accoutumer à la réussite et se demandant souvent: "Pourquoi moi ?".



Andréa publiera de nombreux autres ouvrages et s'installera à Paris ou elle vit désormais. 



Dans cet épisode, elle nous raconte son histoire, celle d'une italienne devenue autrice et qui s'apprête, à l'heure ou vous écouterez cet épisode à rentrer dans la grande aventure de la maternité.



Je ne vous en dit pas plus et vous laisse en compagnie de mon invitée, Andréa Marcolongo.



Belle écoute !

 

Elle passe une nuit dans l'acropole, seule dans cet immense musée qui donnera lieu à un livre: "Déplacer la lune de son orbite" qui relate des vols

« Fin mai 2022, j’ai acheté, dans un magasin parisien spécialisé dans les randonnées en montagne, un lit de camp, un sac de couchage et une lampe torche. Le lendemain, j’ai installé mon équipement d’alpiniste sur le sol froid du musée de l’Acropole à Athènes pour y passer une nuit de lune décroissante, entièrement seule.

Comment arriverez-vous à dormir avec tous ces yeux de marbre qui vous fixent ? m’avait-on prévenue. Mais c’est une nuit dans un musée vide que je m’apprêtais à passer devant l’Acropole.