

Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Vous êtes-vous déjà demandé comment construire un monde plus durable grâce à l'architecture ? Avec Brieuc et notre invitée de la semaine, Mathilde Lapierre, nous plongeons dans l'univers de la construction écoresponsable. Mathilde est architecte de formation, diplômée de l'école d'architecture de Grenoble. Après ses études, elle se lance rapidement dans la construction et développe une passion pour la paille en tant que matériau de construction. Avec Cédric Hamelin, ils fondent l'association Nebraska http://nebraskaconstruction.fr/, spécialisée dans la paille porteuse. Mathilde a également renforcé ses compétences techniques en obtenant un CAP charpente, et a choisi de se consacrer pleinement à la promotion et l'utilisation de la paille dans l'architecture. __ __ Une solution existe à cette équation ! La paille porteuse, un matériau à la fois porteur, isolant et écologique. Cette technique, innovante et accessible, offre une alternative durable face aux enjeux environnementaux urgents. L'association travaille aussi sur l'avancement des textes réglementaires pour faciliter l'assurance des constructeurs en paille porteuse. Mathilde partage des exemples concrets de projets réussis, démontrant l'efficacité et les avantages multiples de ce matériau méconnu. Vous trouverez ici l'étude mentionnée par Mathilde https://www.dropbox.com/scl/fi/j38zpp70414vn7tu6m0qx/brochure_terracrea_LRA_et_Les_amis_de_la_terre-1.pdf?rlkey=vv4x2ni2cn7gb6x0bhhxzjlmx&dl=0 Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Vous essayez d'agir pour vous changer, changer votre famille, vos voisins, votre travail ou même votre pays pour certains d'entre vous. Mais vous avez peut-être l'impression que le changement n'est pas assez rapide. Alors surtout, ne vous inquiétez pas, vos efforts sont loin d'être inutiles. Le monde est en train de franchir une nouvelle étape de son évolution et ça, ça prend du temps. Cependant, à l'instar du mycélium qui pousse tout au long de l'année, il surgit soudain un peu partout d'un jour à l'autre, comme des champignons. Le saut quantique, il fonctionne de la même manière. Et le changement que nous souhaitons tous, ça se produira très bientôt. Chaque fois que vous convainquez quelqu'un ou que vous accomplissez quelque chose dans la bonne direction, rappelez-vous que vous participez à un effort invisible qui permettra à la société toute entière de changer du jour au lendemain. Alors, ce que je peux vous proposer, c'est de croire en l'avenir, de poursuivre vos efforts. Ne vous inquiétez pas, le saut quantique, il est à venir. Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Cette semaine, Justine accueille Caroline Louis, une figure clé de la préparation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 https://presse.paris2024.org/. Ancienne sportive de haut niveau, Caroline a suivi un parcours impressionnant, de Sciences Po Lille à la spécialisation en économie circulaire chez ORÉE http://www.oree.org/, une association leader dans l'écologie industrielle et territoriale. Son expertise et sa passion pour le sport l'ont menée à rejoindre Paris 2024, où elle œuvre en tant que responsable de l'économie circulaire. Ensemble, elles plongent dans la manière dont les Jeux de Paris 2024 s'apprêtent à révolutionner l'approche traditionnelle des événements sportifs. __ __ Quelques chiffres clés à connaitre : __ __ De l'achat de "prestations de sommeil" au lieu de lits pour les athlètes, à la réduction des déchets et à l'optimisation de l'utilisation des ressources, chaque aspect est pensé pour maximiser la circularité et la durabilité. Avec 90% des approvisionnements non achetés, mais loués ou utilisés en tant que services, Paris 2024 est en passe de devenir un exemple mondial en matière d'économie circulaire appliquée à un grand événement. L'impact de ces Jeux va bien au-delà de l'événement lui-même. Caroline espère que les méthodes et les réussites de Paris 2024 serviront d'inspiration et de cas d'étude pour de futurs événements, mais aussi pour l'économie globale. En mettant l'accent sur la qualité, la réparabilité et la durabilité des produits, ainsi que sur l'importance du réemploi et de la seconde vie des objets, les Jeux de Paris 2024 pourraient bien marquer un tournant dans la manière dont nous concevons la consommation et la gestion des ressources. Pour finir, plus de suspense, car l'annonce sur le projet des médailles olympiques https://presse.paris2024.org/actualites/annonce-des-medailles-8-fevrier-74c0-e0190.html, imaginées par la Commission des Athlètes et la Maison Chaumet, a été révélée en février dernier... Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Aujourd'hui, Justine et Brieuc abordent un dilemme éthique et stratégique : faut-il former les concurrents à utiliser les outils et méthodes qui ont fait le succès de Circulab ? Effectivement, en 10 ans, le marché a évolué avec eux. De petits acteurs ont grandi, des collaborateurs ont changé de postes ou d'entreprises... Alors, Justine a besoin de faire une mise à jour sur l'attitude à adopter. Les doutes et les risques sont rapidement minimisés. Circulab a bien plus de ressources et de valeurs. Brieuc le rappelle comme ça : Épisode vivement recommandé : #57 - Comment initier une révolution culturelle pour tenter de sauver l'humanité ? avec Jean-Pierre Goux https://audmns.com/SXmxfcC Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Aujourd'hui, Brieuc explore une vision innovante et durable de l'automobile avec Sébastien Rolo https://www.linkedin.com/in/sebastien-rolo/, président et cofondateur de Lormauto https://www.lormauto.eu/. Sébastien est un passionné de voitures depuis son enfance, avec un parcours professionnel riche et varié, allant de l'informatique à l'agriculture. Sa rencontre avec Franck Lefevre, qui a apporté la notion de durabilité au projet, a été déterminante pour la création de Lormauto en 2020, une entreprise visant à transformer des voitures thermiques en électriques tout en garantissant leur durabilité. Alors, nous plongeons, avec eux, au cœur de Lormauto, une entreprise qui se veut être le premier néo-constructeur automobile à produire des voitures électriques durables, garanties à vie. Le concept est révolutionnaire : prendre des véhicules existants, comme la Renault Twingo, et les transformer de fond en comble pour les rendre électriques, confortables, connectées et surtout durables. Lormauto propose une alternative à la production massive de nouveaux véhicules en réutilisant et en améliorant ceux déjà en circulation, réduisant ainsi l'impact environnemental lié à la fabrication de voitures neuves. Après 3 ans de recherche et développement, de mise en place de partenariats industriels, ils sont prêts à lancer une usine de 3000 m² pour reconstruire 1500 véhicules la première année puis 3000 / an. C'est toute la question de la mobilité qui est repensée dans une perspective environnementale. Avec environ un milliard de véhicules en circulation dans le monde, le remplacement de tous ces véhicules par des modèles neufs n'est pas viable. C'est tout ce que Sébastien nous explique dans cet épisode. Après l'enregistrement, j'ai demandé à Sébastien, pourquoi Lormauto ? J'ai regretté de ne pas l'avoir enregistré, mais au moins je vous la raconte. Son grand-père à la sortie de la 2nde guerre mondiale a récupéré une vieille carcasse d'une Ford. Il en a changé le moteur et a réussi à la faire homologuer pour s'en servir comme son véhicule principal. Ce grand-père s'appelait Monsieur Lornauteau (pas sûr à 100% de l'orthographe), bref, le nom était tout trouvé ;-) Épisode enregistré en septembre 2023. Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Nous sommes actuellement en plein hiver, et aujourd'hui Joséphine nous parle coton, tee-shirt et mode ! En 2034, le coton n'est plus cultivé, étant donné la quantité d'eau nécessaire pour sa culture et surtout au vu de la déconnexion totale entre les eaux de culture et ceux de consommation. Les matières comme le lin ou le chanvre, qui nécessite peu d'eau et régénère les sols, sont privilégiées. On se concentre également sur la réutilisation des stocks immenses de vêtements, dormants dans nos usines ou nos dressings ! Hopaal https://hopaal.com/ est un des acteurs français à suivre ! Ils ont été l'une des premières marques à lancer cette tendance avec une offre de vêtements basée uniquement sur la réutilisation en partenariat avec Uptrade. Bref, tout ça pour vous dire que là aussi, il y a tout à changer et vous n'y êtes clairement pas pour rien. Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Aujourd'hui, Justine retrouve Nicolas Dechambre https://www.linkedin.com/in/nicolas-dechambre-54518a105/, distributeur exclusif de Club Maté https://club-mate.fr/ en France, depuis 2012. Issu de l'univers de la nuit, Nicolas a géré des bars pendant 12 ans avant de se lancer dans l'aventure Club Maté. Son objectif : concilier sa passion pour la vie nocturne avec un projet écoresponsable et porteur de sens. Avec Club Maté, il a trouvé l'équilibre parfait entre plaisir et engagement. Nicolas nous plonge dans l'univers de Club Maté, une boisson pétillante à base de Yerba Maté, populaire dans la vie nocturne et auprès des hackers pour ses vertus énergisantes. Cette célèbre infusion est fabriquée, depuis 1924, en Allemagne, par la brasserie familiale Loscher, au cœur de la forêt bavaroise. __ __ En 2023, Nicolas a rassemblé toute cette expérience pour déployer les boissons Accent https://accentboissons.com/ (La Ginger Beer, Le Tonic et La Limonade). Bonne dégustation ! Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Vous êtes-vous déjà demandé comment l'économie circulaire pourrait transformer notre manière de consommer et d'entreprendre ? Justine, membre actif du collectif EC2027 https://ec2022.org/, qui diffuse l’économie circulaire dans toutes les strates de décision de la vie politique et publique, débriefe à Brieuc l'actualité suite à la dernière réunion. Le sujet chaud du moment est la proposition controversée de la TVA circulaire, une taxe à taux réduit appliquée aux produits et services favorisant l'économie circulaire. Pour Brieuc, cette mesure pourrait, à terme, devenir contre-productive si l'économie circulaire devient la norme, réduisant ainsi les recettes fiscales de l'État. Il propose une alternative audacieuse : taxer l'utilisation de matières premières vierges pour encourager la réutilisation et la réparation, et ainsi déclencher un changement radical et immédiat dans les pratiques industrielles et de consommation. Finalement, il est essentiel d'éduquer et de conscientiser les consommateurs, tout en poursuivant les efforts pour que le changement vienne, avant tout, des entreprises qui produisent les produits sur le marché. Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Dans ce nouvel épisode, Brieuc reçoit à la fois un mathématicien, un entrepreneur, un activiste, mais c'est notamment pour sa casquette d'auteur que Jean-Pierre Goux vient répondre à nos questions. Chez Circulab, nous sommes des grands fans de la 1ère saga écrite par Jean-Pierre Goux : Siècle Bleu https://www.sieclebleu.org/index.html. Publiée en 2010 et 2012, ce thriller écologique nous a pas mal inspiré, on lui doit, entre autres, le bleu Klein du logo Circulab. Depuis que nous avions découvert cette saga en 2018, nous attendions impatiemment la suite. Oui, cela ne pouvait pas s'arrêter là. Et puis, en août dernier, lors des Universités d'été du Mouvement Impact France, Justine et Brieuc se sont retrouvés par hasard dans la file d'attente pour prendre une bière et là, qui se trouvait derrière eux ? Jean-Pierre Goux ! S'ensuit alors une discussion improvisée de près de 2 heures à refaire le monde, à parler de Siècle Bleu, d'économie circulaire. Fait incroyable, on y découvre que Jean-Pierre faisait partie en 2015 des contributeurs à la campagne KissKissBankBank pour la publication d'Activer l'Économie Circulaire, le livre coécrit par Nicolas Buttin (associé de Brieuc à l'époque) et Brieuc. Mais surtout Jean-Pierre leur annonce que la suite de Siècle Bleu arrive bientôt : Révolution Bleu / La Petite Princesse sera publié début 2024. Le rendez-vous est pris pour une interview. Celle-ci a eu lieu le mardi 23 janvier 2024 dans les bureaux parisiens de Circulab. Brieuc a relu pour le plaisir Siècle Bleu avant de se plonger dans la lecture de la Petite Princesse afin de préparer au mieux l'interview, mais rassurez-vous, à signaler dans cet épisode. On y évoque le parcours de Jean-Pierre, le côté avant-gardiste de Siècle Bleu, sa méthode d'écriture, l'overview effect avec OneHome https://www.onehome.org/, l'économie circulaire évidemment, d'évolution des bactéries il y a 2,3 milliards d'années et cette fameuse Révolution Bleue /revolutionbleue.fr qui dépend de chacun de nous. Bonne écoute à vous. Pour acheter le livre, Révolution Bleu / La Petite Princesse, rendez-vous chez votre libraire. https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782416012068-revolution-bleue-la-petite-princesse-jean-pierre-goux/ Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) 2023 est une année jalonnée de catastrophes naturelles qui ne sont que les symptômes d'une adaptation insuffisante au changement climatique. Il est tellement urgent d'agir et de renforcer la résilience de nos territoires. Je vous présente 2 initiatives, auxquelles mon père contribue, conçu pour stimuler la collaboration et la préparation communautaire aux crises : __ __ Vous pouvez participer à ce mouvement de résilience et à prendre part activement à la construction d'un avenir plus durable. Je vous invite à devenir des acteurs du changement dès aujourd'hui ! Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Aujourd’hui, Justine reçoit Dimitri Naczaj, docteur en psychologie sociale et consultant en sciences du comportement spécialisé en économie circulaire. Qu’entend-on par sciences du comportement ? C’est un domaine qui peut aller de la neurobiologie à la sociologie, en passant par de la psychologie sociale, clinique, à l’économie comportementale. En d’autres termes, c’est un champ qui touche toutes les disciplines sur ce que l’on pense et ce que l’on fait. On serait en droit de se poser la question suivante : en quoi les sciences comportementales jouent un rôle fondamental dans la transformation vers l’économie circulaire ? Si on schématise grossièrement, l’économie circulaire est une boucle. Boucle composée de plusieurs maillons. On peut avoir une valorisation de déchets au top, des machines à la pointe pour recycler à 100%, mais si les utilisateurs n’ont pas le comportement attendu, l’économie circulaire ne peut pas se mettre en place. Pour illustrer notre discussion, voici quelques exemples de circularité réussie ayant pris en compte le facteur humain. Les programmes de reprise (ramener un produit (voiture, téléphone, vêtements…) que l’utilisateur n’utilise plus) ont le vent en poupe. Conséquences ? Cela crée un engagement chez le client utilisateur qui se persuade qu’il ne prend aucun risque avec le produit acheté. Selon l’approche de la marque, certains programmes de reprise peuvent rentrer dans une logique financière de consommation : Pour rester dans l’économie circulaire, il faudrait éviter de rentrer dans une logique de consommation. Justine aborde ensuite le sujet de la sensibilisation. Prenons l’exemple de l’eau. La France est un des pays qui consomme le plus de bouteilles plastiques alors que son eau est une des mieux traitées. Comment passe-t-on de la sensibilisation à l’action (écologique) ? Selon Dimitri, il y a trois étapes : __ __ Selon Dimitri, l’enjeu est aussi d’apprendre à se déshabituer de la bouteille en plastique. Pour résumer, changer les comportements, ça ne s’improvise pas. Un simple flyer, sticker ne changera pas les habitudes d’un utilisateur. Ça se réfléchit en partenariat, avec les utilisateurs eux-mêmes, notamment en réalisant des études de terrain. Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Cet épisode fait le bilan de l'année 2023, soulignant à la fois les avancées et les obstacles persistants dans le domaine de l'économie circulaire. Le point positif, c'est que ces sujets s'étendent à d'autres publics qui ne sont plus uniquement les grandes entreprises du CAC 40, qui ont des responsables d'innovation et économie circulaire, mais des plus petites entreprises, voire des commerçants, etc., qui identifient qu'il y a un enjeu réglementaire, mais aussi un enjeu d'adaptation dans le temps et de pérennité de leur modèle d'affaires. Et peut-être le dernier gros point, c'est justement ce changement de discours où ça continue à confirmer progressivement, en France, mais aussi à l'international, que l'économie circulaire est un moyen et non pas une fin, et que la finalité, c'est vraiment de s'adapter et de faire durer en fait ces modèles. Nous retenons plusieurs temps forts pour Circulab : __ __ Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Aujourd'hui, je vous présente un vrai personnage de l'économie circulaire en France. En effet, j'ai eu la chance de rencontrer Stephan Martinez, le fondateur de Moulinot, entreprise référence dans la valorisation des biodéchets professionnels, notamment pour le secteur de la restauration. Issu d'une lignée de restaurateurs, Stefan a été prof de tennis puis ouvert plusieurs brasseries sur Paris. Jusqu'au jour où il s'est posé la question de ce que devenaient ses biodéchets. S'ensuivent alors de nombreuses expérimentations, d'abord dans sa cave puis du côté de la rue Montorgueuil à Paris. C'est là où Stephan va prouver qu'on peut valoriser à grande échelle les déchets des restaurateurs. Les équipes de Moulinot vont ensuite participer à des évènements de grande envergure comme la COP 21 ou encore l'Euro 2016 au point d'apparaitre aujourd'hui comme une référence dans le domaine. L'entreprise dépasse en quelques années les 60 salariés et a encore de très belles ambitions pour les années à venir. Stephan est un entrepreneur très inspirant, avec des convictions fortes, que ce soit pour la place de l'entreprise aujourd'hui ou pour la société. Je vous laisse apprécier son franc-parler et les nombreuses anecdotes sur l'ascension très rapide de Moulinot. J'en profite pour remercier Laurent D. pour la mise en relation. Bonne écoute à vous. Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Pour ce nouvel épisode, je suis parti à la rencontre d’Emile Meunier, Avocat à Paris spécialisé dans les problématiques autour de l’économie circulaire et la mobilité. J’ai découvert Emile sur mon fil Linkedin, à chaque fois, je trouvais un contenu de qualité sur les enjeux règlementaires liés à l’obsolescence programmée par exemple. Voilà pourquoi j’ai fini par le contacter. Résultat, un entretien passionnant avec une personne très impliqué depuis le début de sa carrière sur le sujet. D’abord, assistant parlementaire, Emile a contribué à l’adaptation dans le droit français des premiers textes européens sur l’économie circulaire, puis a participé à la création de l’Institut National de l’Economie Circulaire https://institut-economie-circulaire.fr/ en 2013. Ensuite, il co-fonde HOP Halte à l’obsolescence programmée https://www.halteobsolescence.org/ en 2015. Il a notamment participé à la première plainte pour obsolescence programmée contre Apple pour ses iPhone. Cette première mondiale a eu des répercussions dans de nombreux pays et remet en question ouvertement le modèle économique du leader mondial. Depuis, Emile a fondé son propre cabinet et accompagne des entreprises sur ces sujets. Pendant notre entretien, on a évoqué notamment l’obsolescence programmée avec notamment ses causes : > LE COMPORTEMENT DES MARQUES DE DISTRIBUTEURS, par exemple, qui pour pouvoir tirer les prix vers le plus bas vont inciter à fabriquer avec le moins de qualité possible. > notre taux d’équipement est si élevé et étant donné le business model des entreprises, seul le renouvellement des équipements permet au système de continuer. C’est finalement une des origines majeures de ce phénomène dès les années 30 pour soutenir la consommation des masses. > l’obsolescence logicielle qui créé une forme de dépendance et qui accélère l’obsolescence matérielle artificiellement > le design des composants, des produits, des business models qui intègre et matérialise l’OP pour permettre aux marques de continuer à croitre. Emile évoque des signaux encourageants pour sortir de ce paradigme : > l’arrivée de nombreuses entreprises sur le sujet du reconditionnement à l’image de Recommerce https://activer-economie-circulaire.com/podcast/benoit-varin-recommerce/ qui fait désormais office de pionnier. > le redéveloppement des savoir-faire de la réparation à l’image des Repair’Café https://repaircafe.org/fr/visiter/. Encore merci Emile pour ton temps et bonne chance pour la prochaine municipale à Paris. Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) En France, l'artificialisation des sols est un sujet récurrent. On entend souvent que . Cette donnée, aussi imprécise qu'inexacte, cache en réalité une multitude de problèmes (pertes de biodiversité, d'espaces agricoles, moins bonne absorption de l'eau, pertes de résilience et bien d'autres). Sylvain Grisot, fondateur de l'agence d'urbanisme Dixit.net et auteur du récent Manifeste pour un urbanisme circulaire, est l'invité de l'épisode 42 du podcast. L'équivalent de 5 terrains de foot chaque heure est artificialisé en France Sylvain a justement bien étudié ce phénomène qu'il considère comme un "dysfonctionnement systémique" tant il représente la partie émergée de l'iceberg. Il ajoute que l'équivalent de 5 terrains de foot chaque heure est artificialisé en France, soit 30 000 Ha par an. Ce phénomène est aussi européen puisque toutes les 7 semaines, c'est l'équivalent de la ville de Londres (elle-même 7 fois plus étendue que Paris) qui est absorbée sur les campagnes du continent. L'étalement urbain ne suit pas forcément la croissance démographique. Celui-ci a été permis par la voiture. On l'oublie vite, mais l'arrivée de la voiture dans nos villes ne datent "seulement" d'une centaine d'années, mais son impact sur l'espace urbain a été considérable. Que ce soit par rapport aux piétons ou bien ou termes de développement des infrastructures, la voiture a été et est sur-utilisée. Elle a surtout permis d'habiter de plus en plus loin des centres-villes. 48% de l'espace urbain est dédié à la voiture La ville a donc développé les infrastructures pour ce mode de transport, à tel point que 48% de l'espace urbain ne correspond qu'à des routes et des parkings. L'hébergement, la fonction principale que l'on attribue à la ville, ne représente que 18% de ce même espace. Le déséquilibre est criant. Ce modèle de développement urbain ne date pourtant que des années 70. Les difficultés à venir d'approvisionnements en pétrole et donc la hausse de son prix permettent d'anticiper rapidement que ce modèle n'a pas beaucoup d'avenir. Il va falloir repenser la ville et ses usages pour l'adapter aux problématiques du 21ᵉ siècle. Dans notre entretien et dans son Manifeste pour un urbanisme circulaire https://urbanismecirculaire.fr/, Sylvain évoque les principes clés de l'urbanisme circulaire : __ __ Il décline aussi de nombreux exemples pertinents qui doivent désormais être généralisés pour s'adapter au plus vite. Je vous invite aussi à vous intéresser au livre très accessible, largement documenté et qui traite de façon globale ce sujet qui nous concerne tous. Je remercie Sylvain pour la qualité de nos échanges et lui souhaite une excellente continuation dans le développement de l'urbanisme circulaire. Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Pour ce 50ème épisode et avant un probable reconfinement dans les prochaines heures, prenons le large et changeons-nous les idées. En effet, partons à la voile à travers les mers du monde portés par les vents pour faire naviguer chocolats, thés, rhums ou cafés sans émissions de carbone. En 2020, le projet peut vous sembler un peu fou, pourtant TOWT (TRANS OCEANIC WIND TRANSPORT), TRANSPORT À LA VOILE https://www.towt.eu/ a été initié en 2010 par Guillaume Le Grand et Diana Mesa. Je vous laisse imaginer la réaction de leurs interlocuteurs à l’époque. Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Aujourd’hui, nous vous présentons Nicola Rapetti, fondateur de Micro-Terra https://micro-terra.com/, un grand spécialiste de la valorisation de la matière organique par le compostage. Membre du Circulab network https://circulab.fr/reseau/, Nicola anime régulièrement des ateliers en région Occitanie et a même animé des ateliers auprès des Nations Unies. Pour ce 29ᵉ épisode, il nous a fait le plaisir de répondre à nos questions et de présenter l’intérêt et les impacts de son entreprise. "Le défi des 5 prochaines années est de redonner de la vie au sol." En tant que citadins, pour la plupart d’entre nous, nous avons souvent tendance à ignorer l’importance fondamentale de la qualité du sol. En effet, le sol joue différents rôles qu’il convient de connaître : – La vie présente sur la partie supérieure regorge de millions de micro-organismes, ces derniers éliminent la plupart des polluants comme certains pesticides. LE SOL JOUE UN RÔLE FILTRANT très utile pour améliorer la qualité de l’eau et même de l’air. – Ensuite, le sol, s’il est vivant, est en mesure de RETENIR DE GRANDES QUANTITÉS D’EAUX et donc d’éviter des ruissellements, ou lavage de sols préjudiciables lorsque ces éléments se retrouvent dans les cours d’eaux, ou encore d’éviter les inondations lors de forts épisodes pluvieux. – Le sol est un excellent « outil » pour capturer le carbone, on reproche d’ailleurs généralement à l’agriculture chimique une mauvaise gestion du sol et donc de forts rejets de CO2 dans l’atmosphère. Entre 12 et 15% des émanations de gaz à effet de serre au niveau mondial proviennent du secteur agricole, selon les estimations. Très jeune, Nicola a pris conscience de ces enjeux et a, au fur et à mesure, de son parcours professionnel, creusé le sujet jusqu’au point de créer en 2009 Micro Terra avec Catherine Bouniol. Rapidement, Nicola et Catherine se sont concentrés sur les déchets verts des villes (la coupe dû à l’entretien des parcs et jardins ou encore l’élagage par exemple). En effet, pour les villes, ces déchets sont difficiles à valoriser, ils nécessitent des transports et une valorisation la moins coûteuse possible. Néanmoins, les solutions se limitent au compostage industriel ou encore à la valorisation énergétique. D’un autre côté, les agriculteurs sont en recherche de solutions pour enrichir leurs sols, certains continuent à utiliser des intrants chimiques ou industriels, d’autres cherchent des solutions vertueuses et naturelles. C’est là qu’intervient MicroTerra en faisant le lien entre les collectivités et les agriculteurs locaux. "Le compostage à la ferme permet de capturer 330 tonnes de carbone à l’hectare." Les impacts du compostage à la ferme, proposé par MicroTerra, sont énormes. Pour 100 tonnes de déchets verts broyés et déposés sur un hectare, on estime à 330 tonnes de carbone capturé, 600 000 L d’eau retenue et une véritable vie dans le sol fait de nouveau son apparition. Cet excellent exemple de régénération du sol permet en plus d’éviter l’érosion du sol, mais aussi aux plantes de supporter plus longtemps les épisodes de sécheresses. Enfin, ce sol plus vivant, en évitant le ruissellement, capture l’eau pendant les fortes pluies et permet d’éviter les inondations de plus en plus fortes en région Occitanie entre autre. Voilà pourquoi nous sommes très heureux de pouvoir mettre en avant MicroTerra comme un excellent exemple d’économie locale et régénérative à répliquer le plus possible Quelle que soit la région. N’hésitez pas à contacter Nicola, vous trouverez ces coordonnées sur le site de MicroTerra https://micro-terra.com/contact/. Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Savez-vous que votre urine est un véritable réservoir de sels minéraux et nutriments précieux pour l’agriculture ? Pourtant, en 1920, la moitié des urines des Parisiens collectées dans les égouts étaient valorisées par les agriculteurs. L’arrivée du pétrole a complètement chamboulé ce schéma de traitement de l’urine, à tel point que l’agriculture dominante aujourd’hui importe des minéraux depuis le Maroc ou la Russie par exemple. Revaloriser 300 millions de litres d’urines par an Notre invité de cette semaine, Michaël Roes connait bien le sujet. Il a cofondé l’année dernière la société Toopi Organics https://toopi-organics.com/. Spécialisée dans la valorisation des urines, cette entreprise a pour objectif de valoriser 300 millions de litres d’urine chaque année en France. Le chiffre semble délirant, cependant cela ne représente « que » 10% des urines nationales annuelles. Dans cet épisode, Michaël nous raconte comment, au fur et à mesure des rencontres, il s’est lancé sur ce sujet riche de potentiels. Du retraitement de l’eau à la valorisation de l’urine dans les champs agricoles, en passant par les impacts en termes d’émissions de gaz à effet de serre, mais aussi en pollutions et consommations d’énergies évitées, la revalorisation telle que proposée par Toopi Organics permet d’avoir des impacts fantastiques à l’échelle nationale. Étant donné nos habitudes de fonctionnement depuis de nombreuses décennies, les générations actuelles n’ont, pour la plupart, pas conscience de tout ce potentiel et réalisent encore moins que c’est le traitement actuel des urines qui est la source de nombreux dégâts. Par exemple, le traitement de l’eau en France est un plus gros marché que celui de l’agriculture. D’autant que ce traitement génère de nombreuses pollutions de cours d’eau et donc de pertes de biodiversité par exemple. Cette approche systémique du sujet est brillamment racontée par Michaël qui s’appuie également sur la thèse de Fabien Esculié. Dédiée au système alimentation/excrétion des territoires urbains https://pastel.archives-ouvertes.fr/tel-01976550 et publiée en 2018, cette thèse met en avant tout le potentiel de valorisation des urines pour repenser le système alimentaire français. Découvrez le résumé éclairant de Fabien en 180 secondes. Michaël nous raconte aussi son parcours avec déjà 3 autres entreprises créées, et va, sans aucun doute, vous impressionner par son ambition, les premières réussites de Toopi Organics, tout en restant très humble. Je tiens à te remercier pour ta disponibilité pour partager ta passion et te souhaite bonne chance pour la suite. Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Aujourd'hui, Joséphine nous partage les bonnes idées pour offrir des cadeaux généreux et responsables. Et pour plus de facilité, Justine et Brieuc vous invitent à regarder cette liste https://circulab.com/fr/faire-adherer-economie-circulaire/ pour réussir votre Noël même à la dernière minute ! Elle est naturellement MADE IN CIRCULAB et comporte les secrets pour faire adhérer vos proches en un clin d’œil... Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Aujourd’hui, Brieuc reçoit Didier Toqué pour dresser un bilan de l’aventure Bathô https://www.batho.fr/, et revenir sur le très riche parcours entrepreneurial de son invité, déjà interviewé en 2018 https://audmns.com/WLzDNFQ. Bathô est une entreprise, basée à Rezé, près de Nantes, qui récupère des bateaux en fin de vie, les transforme en leur donnant un autre usage que la navigation, tel qu’un gîte insolite, une salle de réunion, une extension de maison… Un bateau, c'est beau, mais ça devient aussi, avec le temps, un déchet. Pourquoi ? Car il est fabriqué en polyester, matière difficilement recyclable. Pour mieux comprendre le marché des bateaux de plaisance, voici quelques chiffres clés : La France, leader mondial dans la fabrication des voiliers, enregistre un million de bateaux aux affaires maritimes. 80% ont plus de 40 ans et l’âge moyen des propriétaires de voiliers avoisine les 65 ans. Il y a donc sur le marché, une arrivée massive d’épaves qu’il faut détruire, soit en les broyant, soit en les incinérant. Alors pourquoi ne pas RECYCLER ces bateaux en habitat sur terre ferme ? Ils offriraient une Joli pied de nez non ? Avec la volonté de créer une structure à impact, Bathô devient une ENTREPRISE SOLIDAIRE D’UTILITÉ SOCIALE (ESUS). Transformer et retaper ces voiliers prend plus de 400h-500h de travail et fait appel aux métiers de la menuiserie, du composite, de la peinture, de l’agencement et de la chaudronnerie. En plus de cette volonté forte autour du zéro déchet, l’entreprise affiche une démarche à dimension sociale. Les corps de métiers représentés permettent d’accueillir ****des jeunes en apprentissage et des personnes éloignées de l’emploi. Didier revient sur l’un de ses défis : * > Quand on démarre, on a toujours du mal à trouver des grands groupes qui pourraient être des partenaires très forts, mais qui ne savent pas faire avec les “petits”. > > Selon lui, les stratégies d’alliance avec des “gros” devraient être facilitées. Entre 2018 et 2019, la crise de la COVID-19 n’épargne pas l’entreprise et les force à se diversifier du produit initial. “Il a fallu se réinventer encore plus”, confie Didier. Après une batterie de tests, ils mettent au point un enduit biologique à base de liège permettant une isolation phonique et thermique conçu pour le nautisme. Rapidement, l’enduit séduit des aménageurs de vans ainsi que l’industrie. Devant le succès de cet enduit, une nouvelle structure, SO Liège, est créée. Après 3 ans et demi d’exercice, Didier et son équipe se posent la question de céder l’entreprise à des repreneurs. Ils l’ont créée, certes, mais l’envie de la transmettre pour mieux la voir se développer, prend le dessus. Bathô est donc vendu au groupe SOS (51% des parts), à DARWIN (20%), Damien Grimont et un autre investisseur. Enfin, Didier Toqué revient sur trois enseignements tirés de ces nombreuses et riches années entrepreneuriales, notamment dans le secteur de l’ESS. __ __ On a terminé cet épisode en abordant la comptabilité multi-capitaux. Un vrai sujet d’avenir à prendre à bras-le-corps. Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Justine souhaite comprendre quels sont les interlocuteurs à accompagner pour faire bouger les sociétés vers plus d'impact. Quand les convictions sont portées par les dirigeants, cela peut sembler plus facile et rapide. Mais il ne faut pas oublier les décalages entre la direction, le management et les salariés qui ne sont pas forcément alignés en termes d’information... La CEC (Convention des Entreprises pour le Climat https://cec-impact.org/) en est un bel exemple ! Ceux qui assistent à cet évènement reviennent avec des données et une réflexion différentes de la majorité. Ainsi transformés, ces salariés sont donc des promoteurs du changement. Il est essentiel de trouver l'équilibre entre les dirigeants qui imposent des choix et des salariés qui manquent de pouvoir pour inscrire le changement durablement dans leur entreprise. La véritable question est de savoir comment aider les personnes convaincues à s'outiller pour faire bouger leur écosystème proche, quelle que soit leur responsabilité ? Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Aujourd’hui, Justine tend le micro à Florence Baitinger https://www.linkedin.com/in/florencebaitinger/, 46 ans, co-fondatrice de Gobi https://www.gobilab.com/, et maman de deux enfants. En 10 ans, Florence a travaillé sur un grand nombre de projets à impact pour servir l’intérêt général, objectif devenu d’ailleurs, son fil conducteur. Oui, travailler et entreprendre à travers l’économie à impact est une forme d’activisme politique. Gobi est né d’un constat : à l’échelle d’une entreprise, le jetable, comme gobelets en plastique, bouteilles jetables, représente beaucoup (trop) de déchets qui pourraient être évités. Et si une alternative était possible ? C’est bien de vouloir arrêter le jetable, mais comment s’assurer que leur nouvelle idée ne va pas rajouter plus de nuisances environnementales (fabrication et fin de vie du produit…) que ce qui existait précédemment ? Florence creuse dans son écosystème et découvre l’éco-conception. Gobi n’est pas “juste” une énième gourde vendue sur le marché. C’est surtout une entreprise qui lutte contre l’usage unique en proposant une bouteille réutilisable et tout l’écosystème qui va avec. Sur leur site internet, on peut notamment trouver où recharger sa gourde dans un point d’eau à proximité grâce à l’appli . Gobi avait déjà l’agrément ESUS alors pourquoi se positionner comme entreprise à mission ? En travaillant sur ce nouveau statut, Florence et son équipe formalisent en détails leur mission et fixent un vrai cap pour Gobi. Se questionner, puis se positionner sur des objectifs sociaux et environnementaux les a emmenés encore plus loin dans leur démarche. Aujourd’hui, Gobi est donc entreprise à mission, a créé plus de 50 emplois dont certains en insertion et a équipé plus de 15 000 entreprises en 10 ans. Et tout ça, sans levées de fonds. En toute autonomie. Florence revient sur les plus grosses difficultés rencontrées en mentionnant l’incertitude financière pendant les premières années. “Il y a tellement de PME dans lesquelles les patrons-patronnes sont les dernières roues du carrosse en termes de rémunération. Ça, c'est dur. ” Il faut le savoir, et l’accepter, mais le temps où l’entreprise arrive à une certaine maturité financière est parfois long… Après les difficultés, il y a, bien heureusement, un très grand lot de succès. Pour n’en citer que quelques-uns : __ __ Pour terminer cet épisode, Justine demande à Florence ce qu’elle aurait envie de souhaiter à ses enfants. “Cultiver sa flamme intérieure, son intuition, son optimisme pour être pleinement soi.” On ne peut qu’être d’accord. Lecture conseillée par Florence : , https://www.librairiesindependantes.com/product/9782370734181/ par Laurène Bastide. Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Aujourd'hui, Joséphine nous partage les habitudes de consommation en 2033. Le vrac est devenu la norme dans tous les domaines : l'alimentation, les cosmétiques et les boissons... Les entreprises se sont adaptées naturellement pour la plupart. Alors, nous aussi, dès à présent, adoptons le vrac au quotidien ! Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Aujourd’hui, Brieuc tend le micro à Pierre Berneur, consultant en innovations sociales qui accompagne les structures en économie sociale et solidaire à maximiser leur impact socio-écologique, et fondateur de l’association Humo Sapiens https://humosapiens.fr/. Humo Sapiens a une ambition simple : repenser complètement la fin de vie, l’humification ou comment recréer de la vie à partir de la mort. Principe de base en économie circulaire par ailleurs. La solution funéraire, imaginée par l’association Humo Sapiens repose sur la transformation d’un corps en humus. Et donc de nos tombes en arbres. De nos cimetières en forets. Solution à la fois très concrète et basée sur l’imaginaire. Pour rappel, voici les trois solutions en vigueur en France pour traiter l’après vie : __ __ Si la crémation représentait un cas pour 1000 dans les années 80, elle représente aujourd’hui 50% des options choisies. Notre façon de vouloir partir de ce monde rejoint la façon dont on a habité le monde. On veut mettre de la distance entre nous, humains, et le Vivant. Le choix de l’inhumation s’inscrit en effet dans une volonté de se protéger des agressions extérieures dans une capsule protectrice. La crémation, quant à elle, se veut plutôt une logique d’évitement de la dégradation du corps au contact du Vivant. Notre rapport à la mort traduit notre déconnexion totale au monde du Vivant. Et si on imaginait un mode de sépulture cherchant à affirmer notre appartenance au monde du vivant ? Choisir comment redevenir poussière relèverait presque du droit humain… Un mode de sépulture par humification permettrait de réintégrer le cycle du vivant avec un coût écologique inexistant. 73% des Français se disent prêts à poursuivre leur effort écologique jusqu’à leurs funérailles selon un sondage mené par Humo Sapiens auprès de la Maif. Quels sont les impacts associés aux pratiques en vigueur actuelles ? A titre d’informations, l’inhumation consommerait plus de 830 kilos de CO2, la crémation plus de 230 kilos de CO2. Ce qui voudrait dire que même en fin de vie, on émettrait près d’une tonne (pour ceux qui choisissent la première solution) de CO2 ! En effet, pour l’inhumation, l’empreinte carbone tire ses origines dans les matériaux et leur transport, la construction des caveaux, les plaques de marbre, le cercueil, la fabrication… Concernant la crémation, l’humain est composé de 80% d’eau. L’eau n’est donc pas ce qui brûle le mieux… D’où le coût énergétique énorme. Si vous souhaitez plus d’informations sur Humo Sapiens, contactez Pierre sur son Linkedin https://www.linkedin.com/in/pierre-berneur?miniProfileUrn=urn%3Ali%3Afs_miniProfile%3AACoAAALtwDIBiGv1GlDFCYa5ON37HrGLrl8DAHc&lipi=urn%3Ali%3Apage%3Ad_flagship3_search_srp_all%3Bz4zcEy%2BrR76LhHPJ3bwchA%3D%3D ou visitez leur site internet https://humosapiens.fr/. Merci Pierre pour cet épisode passionnant ! Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Je reviens d'un événement sur l'économie circulaire et je m'interroge sur les bonnes pratiques pour promouvoir notre démarche. Pas facile de se positionner ! Est-ce que l'on reste à l'extérieur du jeu des partenaires industriels qui font l'apologie du recyclage pour produire toujours plus ? Ou alors, nous choisissons de faire bouger les choses de l'intérieur ? Brieuc me donne son point de vue et on détermine le positionnement de Circulab. Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Célia Renesson est co-fondatrice et directrice de l'association Réseau Vrac et Réemploi. Brieuc avait reçu Célia dans l'épisode 41 en février 2020. Fondé en 2016, Réseau Vrac est une association professionnelle qui réunit plus de 1200 acteurs du secteur. C’est un lobbying vertueux et puissant pour faire bouger les lignes. En 2023, les associations Réseau Vrac, Réseau Consignes et Réseau Consignes Île-de-France fusionnent. Cette union, rebaptisée Réseau Vrac et Réemploi https://reseauvracetreemploi.org/, renforcera leur impact sur la réduction des déchets d'emballage. Je suis allée au Salon du Vrac https://salonduvrac.com/ en mars dernier et j’ai été agréablement surprise de voir que le vrac n'est plus réservé aux microbrasseries ou aux marques alternatives, mais que les grandes marques s'emparent du sujet sur certains produits. Alors, j’ai invité Célia pour faire une mise à jour sur l'évolution du mouvement zéro déchet et la croissance de l'industrie des emballages en vrac et réutilisables en France. __ __ "C'est important d'avoir les bons messages et de les répéter et d'accompagner le geste conso parce qu'on a été des habitués." Pour promouvoir ce changement de comportement des consommateurs vers la réduction des déchets et l’association vous invite à suivre "Le Mois du Vrac et du Réemploi https://consommervrac.fr/", en mars 2024, 31 jours pour mieux consommer ! Merci Célia d’avoir partagé tes convictions et l’engagement de toute ton équipe. Rendez-vous dans 3 ans ! Justine Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Nous vous invitons à écouter Joséphine, la fille de Brieuc, qui nous partage de bonnes nouvelles depuis 2033. C'est un nouveau format que nous avons imaginé sur les bases de notre newsletter "La Lettre de Joséphine". Pour aller plus loin : __ __


Bienvenue sur la Radio Circulab https://circulab.com/fr/ (ex Activer l'Economie Circulaire) Pour cet épisode de "reprise", je suis ravi de vous partager ma conversation avec Luc Teerlinck https://www.linkedin.com/in/luc-teerlinck-02096a5?miniProfileUrn=urn%3Ali%3Afs_miniProfile%3AACoAAAEIJZgBF1BeRN4y_HSVpOP6llhiBaht6XQ&lipi=urn%3Ali%3Apage%3Ad_flagship3_search_srp_all%3BXS6LMkS6Tm%2BE9zeSmAoNKw%3D%3D. Pendant 4 ans, Luc a eu l'opportunité de créer son job chez Décathlon https://www.decathlon.fr/produits-reconditionnes Belgique. Il a d'ailleurs une profonde gratitude pour l'approche managériale positive et libérée de cette belle enseigne ! Cette expérience intrapreneuriale, lui a permis de prendre des décisions de manière plus efficace et d'avoir une grande créativité. Avec ses équipes, il s'est penché sur l'économie de la fonctionnalité afin de mettre en place un modèle plus vertueux, plus soutenable. Au lieu de valoriser la possession, choisissons de valoriser l'utilisation. C'est ainsi qu'est né le "Netflix de Décathlon", un nouveau concept testé dans 2 magasins belges qui permet aux clients d'accéder à l'ensemble du catalogue Decathlon en échange d'un abonnement mensuel. We Play Circular https://www.we-play-circular.com/ a déjà été testé par 70 familles et les performances économiques prévisionnelles sont exceptionnelles. C'est une excellente nouvelle, car la réduction de l'impact environnemental est également proportionnelle. Alors, soyez-vous aussi déraisonnable et osez écouter ma conversation avec Luc ! Pour aller plus loin : __ __


Après une longue pause, avec Justine, nous ressortons nos micros. Activer l'économie circulaire devient Radio Circulab ! Dans ce nouveau format, "le débrief", nous avons le plaisir, entre associés, de vous partager le programme. Nous vous expliquons ce qui nous motive à reprendre la parole. Merci pour vos encouragements et vos nombreux messages ! Vous nous avez manqué et nous nous sommes organisés différemment pour être au rendez-vous chaque semaine. Retrouvez-nous chaque mercredi !


Pour ce 50ème épisode et avant un probable reconfinement dans les prochaines heures, prenons le large et changeons-nous les idées. En effet, partons à la voile à travers les mers du monde portés par les vents pour faire naviguer chocolats, thés, rhums ou cafés sans émissions de carbone. En 2020, le projet peut vous sembler un peu fou, pourtant TOWT (TRANS OCEANIC WIND TRANSPORT), TRANSPORT À LA VOILE https://www.towt.eu/ a été initié en 2010 par Guillaume Le Grand et Diana Mesa. Je vous laisse imaginer la réaction de leurs interlocuteurs à l’époque. * Voir Acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.