. « Titanic », c’est le blockbuster des blockbuster. Une des plus belles histoires d’amour jamais écrites et réalisées au cinéma, sur un fond d’histoire et de politique, le drame des habitant.e.s du paquebot est à voir et à revoir. La production est monstrueuse et l’ambition est aujourd’hui encore inégalée. Où le film « Titanic » puise-t-il sa richesse ? En quoi le film rayonne-t-il encore aujourd’hui ? Y’avait-il assez de place sur le fameux bout de planche ? Animé par Thomas Rozec avec David Honnorat et Anaïs Bordages. CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
UNE ÎLE, DES NAUFRAGÉS, DES OURS POLAIRES, DES COMPLOTS, ET SURTOUT BEAUCOUP DE RETOURNEMENTS DE CERVEAU. « Lost » sort en 2004 et fait l’effet d’une bombe. Rendez-vous immanquable pour toute une génération d’adolescent.e.s, « Lost » a éveillé à la pop culture. Des innombrables théories lancées après un des pilotes les plus mémorables de l’histoire des séries, les fans n’ont jamais été à court de spéculations et de réflexions en tout genre. Comment la série a-t-elle réussi à s’imposer comme une des premières à impliquer autant les spectateur.ice.s ? Animé par Thomas Rozec avec David Honnorat et Anaïs Bordages. CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
LES ANNÉES 2000, CETTE FAMEUSE ÉPOQUE DU TROP PLEIN DE GEL DANS LES CHEVEUX… MAIS AUSSI DE « HOW I MET YOUR MOTHER ». Après s’être sentis abandonnés par la fin de « Friends », « How I met your mother » est un soulagement pour les fans de sitcom. En plus des gimmick, des situations comiques à répétition et des personnages iconiques, la série est bien construite sur un fil rouge qui tient en haleine : quand est-ce que Ted va rencontrer sa femme ? Avec du recul, que pense-t-on vraiment des personnages ? Pourquoi et comment les aime-t-on tant ? Comment cette série est devenue aussi culte ? Animé par Thomas Rozec avec David Honnorat et Aurélia Baranes. CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
BIEN LOIN DES SÉRIES D’HÔPITAL DRAMATIQUES CLASSIQUES, L’INCONTOURNABLE, DRÔLE ET FARFELU « SCRUBS » S’EST ÉRIGÉ COMME UN MONUMENT. Les séries médicales fleurissent et font le bonheur des producteurs des années 90. A contrario de l’ambiance sérieuse voire angoissante typique de cet univers, « Scrubs » dénote en jouant la carte de l’excentricité. À l’hôpital du Sacré-Cœur, Zach, le personnage principal n’est pas plus un médecin qu’un grand enfant à qui il arrive des situations plus insolites les unes que les autres. Retour sur les épisodes les plus marquants, les personnages les plus drôles et sur les dessous de la série de Bill Lawrence. Animé par Thomas Rozec avec David Honnorat et Aurélia Baranes. CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Été 93, « Panic sur Florida Beach » sort en salle. Malheureusement pour lui, c’est aussi à ce moment-là que le monde découvre Jurassic Park. Carton plein pour le second, et voilà le premier éclipsé par le mastodonte. C'est d'autant plus dommage que « Matinee », de son nom américain, a été réalisé par l’une des plus belles révélations de l’écurie Spielberg. Joe Dante fait partie de cette génération qui, très jeune, a vu naître sa cinéphilie à partir du grand fatras des glorieuses sixties, et son lot de films d’horreur mal-aimés et opportunistes. Vingt ans plus tard, il décide donc de leur rendre leurs lettres de noblesse. Dans le très autobiographique « Panic sur Florida Beach », le cinéaste, qui hésite sans cesse entre le film d’auteur et la franche rigolade, explore ses souvenirs d’enfance. Ceux qui, pétris de culture nerd, se sont heurtés à l’angoisse du réel alors que la crise des missiles, en 1962, laissait craindre l’avènement d’une Troisième Guerre mondiale. Trois ans après le suicide artistique qu’a représenté « Gremlins 2 », il dresse alors le portrait de toute une génération. Et livre, paradoxalement, son chant d’adieu aux eighties. Animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION Jurassic Park (Steven Spielberg, 1993), Gremlins 2 (Joe Dante, 1990), L’aventure intérieure (Joe Dante, 1987), Jerico Stone, Michael Finnell, Chuck Jones, John Landis, John Demy, Famous Monsters of Filmland, la revue Mad Movie, Forrest J. Ackerman, James H. Nicholson, John Goodman, Arachnophobie (Frank Marshall, 1990), Barton Fink (Joel Coen et Ethan Coen, 1991), William Castle, Bone Collector (Phillip Noyce, 1999), 13 Ghosts (William Castle, 1960), Zotz! (William Castle, 1962), Mr Sardonicus (William Castle, 1961), House of Haunted Hills (William Castle, 1959), Robert Zemeckis, Joel Silver, The Matrix (The Wachowski Sisters, 1999), Joan Crawford, Rosemary’s Baby (Roman Polanski, 1968), L’Attaque de la femme de 50 pieds (Nathan Juran, 1958), Hercule à la conquête de l’Atlantide (Vittorio Cottafavi, 1961), Robert Kerman, Naomi Watts, The 4th Dimension (Tom Mattera, David Mazzoni, 2006), Looney Tunes : Back in Action (Joe Dante, 2003).. CRÉDITS NoCiné est un podcast de Binge Audio animé par Thomas Rozec. Cet épisode a été enregistré le 18 janvier 2020 au Club de l'Etoile (Paris, 17e). Réalisation : Adel Ittel El Madani. Générique : Corentin Kerdraon. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Roxane Poulain. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
DE JOLIS PONTS SUSPENDUS. C’est ainsi que Fabrice du Welz, invité de ce hors-série de NoCiné, aime à qualifier sa filmographie. Après « Alléluia » et « Colt 45 », le réalisateur d’« Adoration » livre un film plus sensible, plus fragile, plus simple aussi, qu’à son habitude. Les aventures de Paul, personnage principal, rappellent au scénariste belge sa propre adolescence foudroyée par un premier amour. Pour Fabrice du Welz, raconter les tourments à hauteur d’enfant, sans virer dans une oeuvre autobiographique, est le meilleur moyen de raconter l’indicible : l’apprentissage de la vie. Animé exceptionnellement par Perrine Quennesson avec Julien Dupuy et Stéphane Moïssakis. CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Dans 7e science, un nouveau podcast de Binge Audio et Sorbonne Université, Perrine Quennesson décortique avec un·e scientifique la relation entre fictions et sciences à partir de films qui ont marqué l’histoire du cinéma. Pour les scientifiques comme pour les cinéastes, la planète rouge est une source de fantasmes inépuisable. Dans « Seul sur Mars », Matt Damon aka Mark Watney tente de survivre tant bien que mal sur ces terres arides et inhospitalières. Mais à quoi ressemble vraiment la vie sur la planète rouge ? Y mettra-t-on les pieds un jour ? Qui sont Pathfinder ou encore Insight, deux chanceux qui ont déjà pu fouler le sol de cette planète mystérieuse ? Invité : Olivier Beyssac, directeur de recherche CNRS à Sorbonne Université, dans l’Institut de minéralogie, de physique des matériaux et de cosmochimie. Référence : « Seul sur Mars » (Ridley Scott, 2015) PRÉCISIONS – À 5min55 : L’atmosphère terrestre est bien de 1000 millibars. – À 20min : La pression de l’atmosphère correspond plutôt à 150 fois celle de la Terre. – À 22min45 : Le séjour de Thomas Pesquet a duré 6 mois mais le record pour la durée d’un séjour consécutif est de plus de 14 mois, par Valeri Vladimirovitch Poliakov sur la station MIR. CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
SUR FOND DE G-POP – MÉLODRAMATIQUE À SOUHAIT, SE DÉPLOIE UNE HISTOIRE MERVEILLEUSE. Celle d’Hodaka, lycéen japonais qui fuit son île pour rejoindre Tokyo. Il y trouve l’amour et un poste dans un magazine spécialisé dans le paranormal. « Les Enfants du temps » est une belle histoire d’amour adolescente mais aussi et surtout une fable fantastique, décalé et naturaliste. Ce film d’animation est une plongée délicieuse pour celles et ceux qui ne connaisse pas déjà Makoto Shinkai, auteur d’un des tubes de l’industrie du cinéma japonais. Peut-être un peu moins pour celles et ceux qui sont déjà familiers avec son œuvre. Animé Thomas Rozec avec Daniel Andreyev, Stéphane Moïssakis et Julien Dupuy. RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒUR LA RECO DE DANIEL : « Millennium Actress », chef d’oeuvre de Satoshi Kon, sorti en 2001 et guettez « Ride Your Wave », si beau et poignant LA RECO DE STEPHANE : Yakuza LA RECO DE JULIEN : « Millennium Actress » aussi et « Klaus », film d’animation espagnol à ne surtout pas rater RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
LES NUAGES DE SABLE ET DE SANG DANS « MAD MAX : FURY ROAD », les désacralisantes vannes des Avengers, les bluffants David O. Russell et Damien Chazelle, Dolan la comète, Lupita Nyong’o l’extraordinaire, les néons multicolores et surcôtés de « Drive », les fous rires made in Judor, l’inoubliable Bong Joon-Ho, les « Quelques minutes après minuit » pleines de grâce, le goût de réchauffé des derniers Star Wars, les trémolos dans la voix en regradant « Roma »… Au crépuscule des années 2010, le temps est venu de faire le bilan. Pour tourner dignement la page de cette décennie, NoCiné vous propose un palmarès en huit catégories : le meilleur film des années 2010, le pire de la décennie, la révélation, l’oeuvre la plus surcôtée, le plus gros fou rire, le film qui incarne le mieux ces années, le moment le plus émouvant et la meilleure mort de la décennie. Animé par Thomas Rozec avec David Honnorat, Perrine Quenesson, Daniel Andreyev, Rafik Djoumi, Julien Dupuy et Stéphane Moïssaikis. Après cinq années de bons et loyaux services, NoCiné va faire une pause. N’hésitez pas à nous écrire à nocine@binge.audio pour nous faire part de ce que vous avez aimé dans le podcast. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
[THE NIGHT IS DARK AND FULL OF SPOILERS] C’est la saga d’une génération. Aujourd’hui, elle touche, officiellement, à sa fin : l’épisode IX de Star Wars, sorti le 18 décembre 2019, est une conclusion grandiloquente mais décevante. J.J. Abrams est de retour à la réalisation, et tout le film s’escrime à défaire à l’héritage posé par Ryan Johnson dans l’opus précédent. En découle une confusion certaine, un manque de logique, et un film qui a perdu son sens. Mais comment satisfaire tout le monde lorsqu’il s’agit d’un film si emprunt d’une histoire et qui génère tant d’affect ? Symbole de ces errements et de cet héritage dilué, le traitement de la force, passée du rang de spiritualité à celui de magie fourre-tout. Aujourd’hui, les spectateurs n’ont plus la foi. Animé par Thomas Rozec avec David Honnorat, Perrine Quenesson, Daniel Andreyev, Rafik Djoumi, Julien Dupuy et Stéphane Moïssaikis. CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
LE MAÎTRE EST DE RETOUR. Sa court-focale aussi, pour le plaisir des yeux et la fluidité du récit. Dès les premières secondes, Terrence Malick nous plonge avec grâce dans l’histoire vraie d’un paysan autrichien, Franz Jägerstätter, qui refuse de prêter allégeance à Hitler. Là où ne règne plus que le désespoir, la caméra fait germer la beauté : lorsqu’un bébé, qui, de ses doigts minuscules, vient caresser la joue d’un adulte ou grâce à la poésie d’une brise qui vient effleurer les blés prêts à être fauchés. L’immersion est totale. Elle est émotionnelle, avant tout, spirituelle, ensuite. Il n’y a qu’à se délecter de ce sublime hommage à la désobéissance. Animé par Thomas Rozec avec David Honnorat et Stéphane Moïssakis. RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒUR LA RECO DE DAVID : « Les Bêtes du Sud sauvage » réalisé par Benh Zeitlin, pour un film impressionant à hauteur d’enfant LA RECO DE STÉPHANE : « La Ballade sauvage », un autre joli film de Malick qui a influencé de nombreux cinéastes dont Tony Scott RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
[Episode full spoiler, vous êtes prévenu·e·s] Trois heures pour l’éternité. Le temps d’un tour de table à laquelle se seraient assis tous les acteurs du Nouvel Hollywood et ses deux monstres, De Niro et Al Pacino. Le temps de dresser le bilan de la vie de Frank Sheeran et de son passé criminel au contact de la mafia et de Jimmy Hoffa. Comme un condensé de la vie de cinéaste de Scorsese et un bilan de tout un pan de l’histoire du cinéma, « The Irishman » abandonne le style narratif des films de gangster. En retenue, lente et détendue, la narration épouse la mélancolie d’un vieil homme, sa mémoire forcément menteuse et magnifiée, son questionnement moral et presque spirituel. Le temps d’une leçon sur la vie et le cinéma : la réalité pèse peu face au mythe. Animé par Thomas Rozec avec David Honnorat, Stéphane Moïssakis et Perrine Quennesson. LES RECOMMANDATIONS LA RECO DE PERRINE : « Big Fish » qui est une sorte de tour de piste de Tim Burton (2003). LA RECO DE DAVID : « Il était une fois en Amérique » dernier film de Sergio Leone (1984). LA RECO DE STEPHANE : « After Hours » de Martin Scorcese (1985). RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Alors qu’il a rassemblé autour de lui une famille désunie et dysfonctionnelle, un célèbre auteur de polar est retrouvé mort dans sa maison le soir de ses 85 ans. Benoit Blanc, alias Daniel Craig, est appelé pour résoudre l’enquête. Avec «A couteaux tirés », après le très controversé épisode 8 de Star Wars, Rian Johnson s’essaye au «Whodunit». On s’attend donc à s’amuser, dans ce Cluedo version grand écran, porté par un casting prestigieux. Mais bien vite, ce petit jeu de massacre en famille tourne court : l’identité de l’assassin est dévoilée trop rapidement, les indices sont distillés de manière anarchique, et le discours politique en sous-texte manque clairement de subtilité. Si bien que le spectateur reste sur le pas de la porte du manoir, face à des acteurs en roue libre. Animé par Thomas Rozec avec Perrine Quennesson, Stéphane Moïssakis et David Honnorat. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION Brick (Rian Johnson, 2005), Looper (Rian Johnson, 2012), Star Wars, épisode 8 (Rian Johnson, 2017), Les Dix petits nègres (Agatha Christie, 1939), Columbo (Richard Levinson, William Link, 1971), J.J. Abrams, Sherlock Holmes, La Cité de la peur (Alain Berbérian, 1994), Mort sur le Nil (John Guillermin 1978), Breaking Bad (Vince Giligan, 2008-2013), The Brother’s Bloom (Rian Johnson, 2008), Die Another Day (Lee Tamahori, 2002), Nick Nolte, A couteaux tirés (Lee Tamahori, 1997). RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEUR LES RECOS DE DAVID: «Succession», série d’HBO où l’on retrouve la même ambiance de familles détestables qui se déchirent, et le film de Paul Feig, «L’ombre d’Emily» (2018). LA RECO DE PERRINE : «Gosford Park» de Robert Altman (2001), dans la même veine du film de genre «Wodunit». LA RECO DE STÉPHANE : «Once were warriors» de Lee Tamahori (1994), qui a disparu des radars en France depuis sa sortie en salle en 1994. CRÉDITS NoCiné est un podcast de Binge Audio animé par Thomas Rozec. Cet épisode a été enregistré le 14 novembre 2019 au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Victor Dubin et Mathieu Thevenon. Générique : Corentin Kerdraon. Chargées de production : Juliette Livartowski et Fatima Bahhou (stagiaire). Chargée d’édition : Camille Regache et Roxane Poulain. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
A LA MANIÈRE D’UN KEN LOACH, LADJ LY BRAQUE SA CAMÉRA SUR UNE SOCIÉTÉ AU BORD DE L’IMPLOSION AVEC “LES MISÉRABLES”, RÉCOMPENSÉ PAR LE PRIX DU JURY À CANNES. L’enfant du collectif Kourtrajmé y suit un flic, campé par Stéphane Bonnard, qui intègre la BAC de Montfermeil. Tout droit débarqué de sa Normandie natale, il y découvre les méthodes musclées d’une brigade qui tente tant bien que mal de maintenir l’ordre jusqu’à ce qu’une interpellation tourne au fiasco. Ce premier long-métrage en solo est un geste de cinéma autant qu’un geste politique. En filmant une inversion brutale des rapports de force, dans une zone délaissée, maltraitée par les médias, l’héritier de Kassovitz livre un cri du coeur violent. Vingt-cinq ans après La Haine, il parvient à mettre à nouveau en lumière la force de frappe politique d’un cinéma social engagé. Véritable coup de poing, le film n’en soulève pas moins une question cruciale : réussira-t-il à toucher le public concerné ? Animé par Thomas Rozec avec Perrine Quennesson, Julie Le Baron et Stéphane Moïssakis. LES RECOMMANDATIONS LA RECO DE STÉPHANE : le film de science-fiction “Simple mortel” de Pierre Jolivet (1991), injustement oublié. LA RECO DE JULIE : “Brawl in cell Block 99” de Craig Zahler (2017) de Vince Vaughn. Un film sur la violence débridée. LA RECO DE PERRINE : “Il y a maldonne” de John Berry (1987) où l’on découvre Clovis Cornillac dans l’un de ses premiers rôles. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION A voix haute (Stéphane de Freitas et Ladj Ly, 2016), La Haine (Mathieu Kassovitz, 1995), Vincent Cassel, le collectif Kourtrajmé, Kim Chapiron, Romain Gavras, Moi, Daniel Blake (Ken Loach, 2016), Sorry we missed you (Ken Loach, 2019), Prince des ténèbres (John Carpenter, 1987), Force majeure (Pierre Jolivet, 1989) CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Ford veut détrôner Ferrari sur le mythique circuit des 24 Heures du Mans de l’année 1966. L’ingénieur Carroll Shelby (Matt Damon) et son pilote britannique Ken Miles (Christian Bale) relèvent ce défi, et James Mangold, en portant à l’écran cette histoire, relève le sien. L’intelligence du scénario, la mise en scène époustouflante, font de ce western déguisé une énorme claque. Il y a un plaisir immédiat à décortiquer toutes les oppositions, celle de Ford vs Ferrari, mais aussi celle des deux personnages principaux, une tête brûlée qui parle par son corps face à un diplomate, qui confrontent leur savoir-faire au « faire savoir » de leur écurie commune, Ford. Ce film injecté d’humanité est une forme de vestige : celui d’un cinéma qui aligne les millions pour la machinerie, d’un studio qui tente un coup d’éclat avant l’ère du streaming, d’un réalisateur qui retourne une commande pour en faire un travail d’auteur. Il faut faire des films pour demain, et c’en est un. Animé par Thomas Rozec avec Perrine Quennesson et Stéphane Moïssakis LES RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEUR LA RECO DE PERRINE : le film d’animation pour adultes « J’ai perdu mon corps » de Jérémy Clapin (2019), et la superbe scène de rencontre par interphone. LA RECO DE STÉPHANE : « Heavy » le premier film de James Mangold (1995), et « Thunderbolt » réalisé par Gordon Chan, avec Jackie Chan « sous pression » en coureur automobile (1995) RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION Le Mans 66 (James Mangold, 2019), Matt Damon, Christian Bale, Copland (James Mangold, 1997), Walk the Line (James Mangold, 2005), Logan (James Mangold, 2017), Rush (Ron Howard, 2013), les coureurs de F1 James Hunt et Niki Lauda, Tom Cruise et Brad Pitt, Once upon a time in Hollywood (Quentin Tarantino, 2019), Night and Day (James Mangold, 2010), Une vie volée (James Mangold, 1999), Angelina Jolie, Winona Ryder, Heat (Michael Mann, 1995), Robert De Niro, Al Pacino, Funan (Denis Do, 2018), Persepolis (Marjane Satrapi, 2007), J’ai perdu mon corps (Jérémy Clapin, 2019), Heavy (James Mangold, 1995), Thunderbolt (Gordon Chan, 1995). CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
RACONTER L’HISTOIRE VRAIE DE RUDY RAY MOORE N’ÉTAIT PAS UNE MINCE AFFAIRE. Retracer la vie déjantée de cet acteur signifie aborder un pan entier, parfois oublié, de la contre-culture du cinéma américain des années 1970 : la blaxploitation. Ce courant dont Rudy Ray Moore et son personnage Dolemite deviendront des figures emblématiques. Pour une si grande ambition, de grands noms étaient nécessaires : Eddie Murphy au premier rang, Larry Karaszewski et Scott Alexander, deux scénaristes habitués du biopic alternatif et enfin, derrière la caméra, Craig Brewer. Il fallait au moins ça pour rendre hommage avec subtilité à l’audace de cette icône et à son processus de création. Animé par Thomas Rozec avec David Honnorat et Stéphane Moïssakis. RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒUR LA RECO DE DAVID : pour creuser le sillon Eddie Murphy, l’épisode « La loi de Murphy » du podcast Le Tchip. LA RECO DE STÉPHANE : « White Like Me », un sketch d’Eddie Murphy dans l’émission de télévision Saturday Night Live RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Comme tous les films qui ne se révèlent qu’avec le temps, le cultissime « Eyes Wide Shut » de Stanley Kubrick provoque encore interrogations, théories conspirationnistes et enquêtes minutieuses. Comme celle du journaliste Axel Cadieux, qui signe l’ouvrage « Le dernier rêve de Stanley Kubrick, Enquête sur Eyes Wide Shut », après avoir rencontré une soixantaine de personnes impliquées sur le tournage. Comment le caractère irréel de la ville new-yorkaise a-t-il été construit ? Où se cache la symbolique de l’arc-en-ciel au fil des plans ? Quelles ultimes modifications Kubrick aurait-il demandé, si son décès avant la fin du montage n’avait pas laissé toutes ces questions en suspens ? L’énigme est impossible à résoudre complètement, mais vingt ans après sa sortie, scruter ce monument du patrimoine cinématographique permet, entre autres, de se demander si le tournage n’était pas un Loft Story avant l’heure, et d’évoquer les émois typographiques provoqués par la version bold de Futura au générique. Parfait pour alimenter l’obsession. Animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi et David Honnorat. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
(ATTENTION, SPOILER SCHWARZENEGGERESQUE À LA FIN DE L’ÉPISODE) Fiévreux, fauché et fana de SF, James Cameron, une nuit, rêve d’un torse tout fait de chrome. Juste après une explosion nucléaire, le buste métallique, désarticulé surgit des flammes et s’avance lentement dans un nuage de cendres. C’est cette vision qui est à l’origine de la saga que tout le monde connaît. C’est cette vision qui donnera naissance à l’une des plus grandes figures tutélaires du cinéma. Malgré un budget riquiqui et des conditions de tournage compliquées, le premier volet remporte, dès sa sortie, en 1984, un succès tonitruant. Succès qui permet au réalisateur d’avoir les moyens de ses ambitions pour le deuxième film. Terminator se mue alors en blockbuster. Suivra T3,T4, T5 et enfin, Dark Fate. Hasta la vista, baby ? Animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy, Julie Le Baron et Stéphane Moïssakis. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
VOILÀ UN FILM QUI REVIENT DE LOIN. Au début des années 1980, De Palma cherche à se refaire une virginité après son fiasco « Blow Out ». Il accepte de réaliser une nouvelle version du film de gangsters d’Howard Hawks, déjà écrite par le réputé Oliver Stone. Lâché par la critique au moment de sa sortie, cette oeuvre, bien plus morale qu’elle n’y paraît, a été sauvée par le marché de la vidéo. Ce remake a connu une seconde vie et l’écho qu’il méritait. « Vous avez besoin de gens comme moi ! » hurle Tony Montana dans le film, joué par Al Pacino. N’oublions pas qu’on a aussi besoin de films comme « Scarface ». Animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
MAIS POURQUOI, À PEINE SORTI, CE FILM EST-IL DÉJÀ CULTE ? Mais pourquoi, « Joker » a-t-il été récompensé d’un Lion d’Or à la Mostra de Venise ? C’est à n’y rien comprendre. Cette énième relecture de l’antagoniste culte de Batman a tout d’une coquille vide. La mise en scène signé Todd Philipps est superficielle et super bancale. Les acteurs sont sans personnage et sans jeu : Joaquin Phoenix n’a rien à défendre et Robert De Niro passe juste faire un clin d’oeil. Le tout forme une œuvre sur le mal qui a tout d’un écran de fumée, un film sur la folie qui a tout à envier à « La Valse des pantins ». Soyons clairs : passez votre chemin, il n’y a rien à voir. Animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy, David Honnorat et Stéphane Moïssakis. RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒUR LA RECO DE STEPHANE : « L’Armée des 12 singes » réalisé par un vrai fou, Terry Gilliam LA RECO DE DAVID : « Comiques », un épisode pétrifiant de « Strip-tease », une émission de télévision belge LA RECO DE JULIEN : « Spetters » de Paul Verhoeven, un film qui avait fait scandale au moment de sa sortie en 1980 RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION Very Bad Trip (Todd Philips, 2009), Starsky et Hutch (Todd Philips, 2006), Joaquin Phoenix, Jack Nicholson, Heath Ledger, Taxi Driver (Martin Scorsese, 1976), La Valse des pantins (Martin Scorsese, 1983) CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
WILL SMITH, TUEUR D’ÉLITE DÉSIREUX DE SE RANGER, SE RETROUVE CONFRONTÉ À UN JEUNE SNIPER QUI ANTICIPE TOUTES SES RÉACTIONS. Et pour cause, « Junior » est bien le clone de son ainé. Après le chef d’oeuvre « Une journée dans la vie de Billy Lynn », le réalisateur Ang Lee, à la carrière talentueuse marquée certes par quelques faux pas, se révèle un excellent mercenaire et trouve les billes suffisantes pour transformer un pur high concept hollywoodien des années 1990 en un film qui fera date. Pas forcément pour son scénario, mais certainement pour sa prouesse technologique. En tournant en 3D+, 4K et 120 FPS, Ang Lee ouvre de nouveaux horizons pour le cinéma d’action : les fusillades et poursuites sont nettes, les combats de nuit très clairs, exit le flou de mouvement. Le défi du personnage de « Junior », réalisé en performance capture sans rajeunissement numérique, est amplement relevé. De l’approche naturaliste très poussée ressort un sentiment à la fois exaltant et perturbant. Pas de doute, le cinéma se réinvente. Animé par Thomas Roses avec Julien Dupuy, David Honnorat et Stéphane Moïssakis. RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEUR LA RECO DE DAVID : « Lust, caution » d’Ang Lee (2007) LA RECO DE JULIEN : le livre « The making of Life of Pi : A film, a journey » de Jean-Christophe Castelli (Harper Design, 2012). LA RECO DE STEPHANE : « Un jour dans la vie de Billy Lynn » en ultra HD. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
AVANT « LAST BLOOD », IL Y A EU « FIRST BLOOD ». Après un tournage low cost et un montage compliqué, sort en 1982 un premier film d’action ramassé rythmé par une musique galvanisante. C’est le début de la Rambo mania : une fièvre cinématographique qui ira bien plus loin qu’aux seuls Etats-Unis et continuera de se faire sentir avec la sortie du deuxième opus, puis du troisième, puis du quatrième et près de quarante années plus tard, avec la sortie du cinquième et dernier volet. Rambo, ce héros par accident, ce hors-la-loi libertarien, a tout d’un Marvel avant l’heure. Animé par Thomas Rozec avec Stéphane Moïssakis, Lelo Jimmy Batista et Julien Dupuy. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION ) CRÉDITS . * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
BRAD PITT VA REJOINDRE DANS LES CONFINS DE L’ESPACE SON PÈRE TOMMY LEE JONES, QUI MENACE LA SÉCURITÉ DE L’ENSEMBLE DU SYSTÈME SOLAIRE. Le dernier James Gray, très attendu, explore deux sujets passionnants. Une relation père-fils d’un côté, et la solitude de l’humanité de l’autre, représentée par un Brad Pitt coupé du monde des hommes, parti à la reconquête de ses émotions, en traversant le vide spatial comme métaphore de son vide intérieur. Pour une production à gros budget sur l’exploration spatiale, « Ad Astra » est un vrai prototype, ni facile ni agréable, un objet difficilement identifiable mais accessible au grand public, intéressant malgré quelques froideurs dans l’esthétique et un peu trop de voix-off. Il n'est pourtant jamais galvanisant, et peut se voir comme une forme de variation sur les thèmes fétiches de James Gray, comme un film miroir des précédents. Après 25 ans de carrière, serait-il temps de s’éloigner de ses obsessions ? Animé par Thomas Rozec, Lelo Jimmy Batista, Julien Dupuy, Stéphane Moïssakis et Perrine Quennesson. LES RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEUR LA RECO DE LELO JIMMY : « Comme un chien enragé » de James Foley (1986) LA RECO DE PERRINE : « Contact » de Robert Zemeckis (1997) LA RECO DE STÉPHANE : « Mission to Mars » de Brian De Palma (2000) LA RECO DE JULIEN : « Space Truckers » de Stuart Gordon (1997) CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
SON NEUVIÈME FILM DÉPASSE TOUTES LES ESPÉRANCES. En presque trois heures, Quentin Tarantino filme avec splendeur l’Hollywood de 1969, l’histoire d’une époque révolue qu’il réécrit comme il sait si bien le faire. Outre l’ambiance tendue des plateaux de cinéma et les conversations chuchotées entre deux loges, on suit les déboires d’un acteur qui cherche un second souffle, Rick Dalton, joué par Leonardo DiCaprio, et celles de son cascadeur, Cliff Booth, accusé d’avoir tué sa femme et incarné par Brad Pitt. Plan après plan, Tarantino multiplie les références à sa propre oeuvre. Et le film de ressembler à une synthèse de ses vingt-septièmes années de carrière dans le cinéma. Aussi personnel qu’universel, « Once Upon A Time…in Hollywood » est à voir et à revoir. Animé par Thomas Rozec avec Lelo Jimmy Batista, Stéphane Moïssakis, Perrine Quennesson et David Honnorat. Cet épisode a été enregistré sur Twitch pendant Binge On Air, l’événement de rentrée de Binge Audio diffusé et enregistré en direct sur Twitch pendant plus de 24 heures, du 4 au 5 septembre 2019. L’intégralité de Binge On Air est disponible en replay ici : https://bit.ly/2kbjRjT CRÉDITS NoCiné Club est un hors-série de NoCiné, un podcast de Binge Audio animé par Thomas Rozec. Cet épisode a été enregistré le 4 septembre 2019 pendant Binge On Air au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Episode hors-série, en partenariat avec le film "Once Upon a Time... In Hollywood” en salle le 14 août. 1969, ANNÉE DE TOUS LES POSSIBLES ? A l’occasion de la sortie du film "Once Upon A Time… In Hollywood" qui se déroule en 1969, David Honnorat revient sur les événements qui ont marqué cette même année, d’un point de vue historique mais aussi musical et cinématographique. Premier homme sur la Lune, Woodstock, des films incontournables comme Easy Rider et Le Lauréat… L’année 1969 a été un tournant culturel pour les États-Unis qui ont été confrontés à l’avénement de la contre-culture, la démilitarisation du Vietnam mais aussi à la métamorphose de son cinéma. Ecrit et animé par David Honnorat. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION Cinéma : Musique : CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Episode hors-série, en partenariat avec le film "Once Upon a Time... In Hollywood” en salle le 14 août. LOS ANGELES, HOLLYWOOD, TARANTINO. TROIS MOTS INDISSOCIABLES QUAND ON PARLE DE CINÉMA. Dans cet épisode hors-série et à l’occasion de la sortie de « Once Upon a Time… In Hollywood », David Honnorat explore la relation qu’entretient Tarantino avec la ville de Los Angeles et l’influence que celle-ci a sur sa carrière. C’est au milieu des belles voitures et vedettes de cinéma que le jeune Tarantino grandit et construit son univers créatif. Plus tard, dans ses films, les références à l’âge d’or hollywoodien seront multiples. De Réservoir Dogs à Kill Bill en passant par Pulp Fiction, il fait exister sa réalité, ses souvenirs. « Once Upon a Time... In Hollywood », en est un criant hommage. Ecrit et animé par David Honnorat. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
UN REPTILE GÉANT AUX AIRS DE DRACULA, DU LOVE DANS LA MANGROVE, LES BUTTSHOTS DE J-LO ET DU BATEAU, Ice Cube qui s’écoute, des crop-tops et des flops de tropes, la De-Niro-face d’Owen Wilson, un mulet de trop et une panthère de moins. Pour fêter le 200e épisode et marquer la fin de la quatrième saison, NoCiné se livre à un exercice inédit. Sept membres de l’équipe commentent en direct l’intégralité du film « Anaconda, le prédateur » de Luis Llosa, sorti en 1997 – en VO, ça va de soi. Animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi, Perrine Quennesson, David Honnorat, Stéphane Moïssakis, Lelo Jimmy Batista et Julie Le Baron. Pour (re)voir le direct en vidéo, c’est par ici : bit.ly/2LdTcii https://www.youtube.com/watch?v=Fx2R_FkTz44 CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
L’HISTOIRE DE LA GRANDE GUERRE, ON LA CONNAÎT. Les témoignages de celles et ceux qui l’ont vécue, beaucoup moins. Réalisé par Peter Jackson, « Pour les soldats tombés » est un documentaire qui n’a rien d’une analyse sociale, tout d’une plongée dans l’intimité d’une guerre, celle de 14-18. Filmées sur pellicule, ces interviews d’archives ont été, en partie, colorisées, dynamisées, sonorisées. Un travail d’une minutie rare qui permet de revivre ces instants de vie, en dedans et en dehors des tranchées, comme si on y était. À voir assurément, au cinéma absolument. Animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
[AVERTISSEMENT : NE PAS LIRE LA SUITE, NI ÉCOUTER CET ÉPISODE SI VOUS N’AVEZ PAS VU AVENGERS : ENDGAME] En plein deuil, Peter Parker part en voyage scolaire en Europe, en compagnie de Ned, son meilleur ami, et de sa chère et tendre Mary Jane. Rattrapé par Nick Fury, il accepte de faire équipe avec Mystério, un nouvel allié expert en prestidigitation, hypnose et cascades. Dans cet opus au ras des pâquerettes, Peter Parker n’est plus que l’ombre de Tony Stark. Spiderman hérite du garde du corps de son mentor, son tout-nouveau-tout-beau costume est signé feu Iron Man. Et l’homme-araignée de n’être plus qu’un gamin à gadgets, malgré ses pouvoirs arachnéens et un casting réussi. Qu’il est triste de voir une figure si importante de l’écurie Marvel aussi déniée. BONUS : Vous l’aviez demandé, iels l’ont fait ! NoCiné profite de la sortie du film pour faire un retour sur l’oscarisé « Spider-Man : New Generation ». Animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy, David Honnorat, Stéphane Moïssakis et Perrine Quennesson. RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒUR LA RECO DE JULIEN : « Les Enfants de la mer » d’Ayumu Watanabe à l’esthétique fantastique LA RECO DE PERRINE : « Buñuel après l’âge d’or » de Salvador Simó, une sorte de making-of animé passionnant LA RECO DE DAVID : l’inimitable « Donnie Darko » de Richard Kelly LA RECO DE STEPHANE : l’épisode 200 de NoCiné, une séance spéciale qui restera graver dans votre mémoire RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
SON NOM EST CONNU, SES FILMS PEUT-ÊTRE MOINS. À l’occasion d’une rétrospective à la Cinémathèque française et de la rediffusion en salles et en DVD de versions restaurées, gros plan sur la carrière de Mario Bava. Technicien virtuose, ce réalisateur hors pair est l’une des grandes figures du « giallo », à la croisée du cinéma policier, d’horreur et érotique. Résumer la filmographie de Mario Bava à ce registre serait nier la panoplie des genres auxquels il s’est essayé : péplum, western, science-fiction ou comic book. Ce n’est pas un hasard si le cinéaste italien est devenu, entre autres, le maître du grand Dario Argento. Animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION CRÉDITS * See acast.com/privacy https://acast.com/privacy for privacy and opt-out information.