Chaque année en France, plus de 7000 familles sont concernées par le deuil périnatal, soit le décès d'un enfant pendant la grossesse ou l'accouchement. C'est dire combien ce drame est présent dans notre société mais il se fait discret. Le tabou et la non-reconnaissance de ce deuil isolent les parents dans leur peine et les condamnent à une solitude souvent culpabilisante. Pour en témoigner ce soir, j'offre notre micro à mon invitée Essia qui a souhaité partager avec nous son expérience de Mamange. What do you want to do ? New mailCopy
C'est avec une grande tristesse que nous avons appris le départ de Faby Perier. Voici la rediffusion hommage de l'émission que j'avais enregistrée avec elle le 13 octobre 2019. Le témoignage de son combat est à la hauteur du talent qu'elle a eu pour vivre. Fuck cancer et Vive la Vie !
S'il est un deuil qui est la plupart du temps totalement négligé par l'entourage et la famille, c'est celui des frères et sœurs. La mort d'un frère ou d'une sœur est une expérience terrible pour un enfant, quel que soit son âge. Le deuil de la fratrie est souvent intense et cause de grandes souffrance, d'autant qu'il est souvent minimisé voire ignoré par les parents englués dans leur propre douleur. La constance est pourtant là, proche du tabou : la douleur des parents est prise en compte par notre société mais très rarement celle des frères et sœurs. Lesquels en viennent à nier et à taire leur propre peine afin de ne pas accabler davantage leurs parents. Considérant leur souffrance négligeable, leur légitimité à s'exprimer sur le sujet est amputée. Et pourtant, la relation entre frères et sœurs est unique. Perdre un frère ou une sœur c'est perdre une grande partie de soi. C'est ce que que nous allons essayer de comprendre à travers le témoignage de Delphine.
C'est encore bébé que Bruno est placé chez sa famille d'accueil. Sa maman naturelle, comme il la nomme lui-même, n'avait pas la santé nécessaire pour s'occuper de lui. Elle lui a cependant transmis de l'amour et de la tendresse notamment par le biais de la chanson "On dirait le Sud" de Nino Ferrer qu'il écoute aujourd'hui avec nostalgie. Très tôt, Bruno a pris conscience qu'il était plus sensible que la majorité des garçons de son âge et a trouvé refuge auprès des filles avec qui il se sentait plus en sécurité. Cela ne lui a pas épargné les quolibets ni la malveillance de ceux qui le trouvaient trop réservé, trop faible. Lors de son parcours de combattant pour pouvoir enfin s'accepter dans sa singularité, Bruno a dû faire face à l'incompréhension de son papa d'accueil, à ses propres doutes, à ses propres errances, à ses propres mises en danger dont il sortira vainqueur grâce à de bonnes âmes croisées sur son chemin mais aussi grâce à sa foi. What do you want to do ? New mailCopy What do you want to do ? New mailCopy What do you want to do ? New mailCopy What do you want to do ? New mailCopy What do you want to do ? New mailCopy
De ses origines bretonnes, Laurent Lenvec a gardé son nom et son goût pour les chansons de marins. Dernier de la fratrie, il grandit avec son frère et sa soeur, tous trois atteints d'une déficience visuelle congénitale, dans une famille où le handicap du coup est la norme. Surprotégé par ses aînés et par sa maman, il sera privé de certains jeux, d'une certaine autonomie. Le pensionnat dans une école dite adaptée est le seul moyen de lui donner une scolarité loin des railleries des enfants de son âge. A presque quarante ans, Laurent se penche sur son passé, sur son rêve de chanter un jour sur scène le répertoire d'André Claveau mais aussi sur son désir secret de pouvoir enfin dire aux membres de sa famille combien il les aime. Même au plus réservé d'entre eux, son papa. What do you want to do ? New mailCopy What do you want to do ? New mailCopy
Souvent, la relation mère-fils est problématique, notamment lors de l'adolescence où un processus de séparation peut s'accentuer en créant une dynamique de conflit. Florence a vécu de plein fouet cette séparation avec son fils aîné. Il a 18 ans quand tout bascule. Des mots de trop et c'est le début de quatre années de silence et de rejet de Florence par son fils. Jusqu'à ce jour où il réapparaît chez elle lors d'un anniversaire. Le plus beau de tous les cadeaux pour Florence, réunir tous ses enfants sous le même toit. Quitte à ne plus parler de ce qui a fait mal, en tentant juste de reprendre le cours normal de la vie d'avant. What do you want to do ? New mailCopy What do you want to do ? New mailCopy
Enfant, Carole, a très tôt senti quand la mort rôdait autour d'elle. Ces messages d'ailleurs, sa grand-mère et sa mère avaient l'habitude de les entendre. Il fallait se rendre à l'évidence, Carole sera médium car le don qui lui a été transmis est un héritage dont elle ne pourra jamais se défaire. Mais malgré la clairvoyance familiale, un secret gangrène les liens qui unit Carole aux siens. C'est à ses seize ans que la vérité éclate, la libérant enfin d'un mal-être encombrant. Se sentant trahie, elle prend alors son destin en main, réclame son émancipation et s'éloigne pour se créer de nouveaux horizons. What do you want to do ? New mailCopy What do you want to do ? New mailCopy What do you want to do ? New mailCopy
Mitsou Ko est une bourgeoise délurée comme l'on en rencontre rarement. Adepte du BDSM (Bondage Discipline Domination Soumission Sado-Masochisme), elle le vit et elle en parle avec philosophie depuis qu'elle s'est lassée des rencontres conventionnelles où elle ne se sentait aucunement respectée. Son expérience nous prouve que, contrairement aux idées reçues, les adeptes du BDSM ne sont pas des détraqués mentaux mais des gens parfaitement sains d’esprit, voire plus normaux que la moyenne. Souvent moins névrosés et moins angoissés que les autres. Cette façon d’ajouter du piquant, de tester ses limites, de se défier et, surtout, de tester sa confiance envers l’autre se pratique entre adultes consentants. Avec son témoignage puissant sur la profonde écoute de ses désirs les plus profonds, Mitsou Ko nous rappelle que BDSM n’est qu’une forme de jeu -sexuel ou pas- qui ne mérite aucunement les qualificatifs infamants dont il a été longtemps la victime. What do you want to do ? New mailCopy What do you want to do ? New mailCopy What do you want to do ? New mailCopy What do you want to do ? New mailCopy What do you want to do ? New mailCopy What do you want to do ? New mailCopy What do you want to do ? New mailCopy What do you want to do ? New mailCopy
Connu et reconnu de tous les français depuis plus de trente ans pour son parcours d'animateur à France Télévisions et de comédien sur les planches, Thierry Beccaro a su longtemps préserver son secret. Pour grandir, pour survivre et pour envisager enfin d'avancer vers plus d'insouciance. S'il peut aujourd'hui poser devant les caméras sans avoir à sourire, c'est parce qu'il a enfin réussi à prendre la parole. Une parole publique dans son livre paru en février 2018 "Je suis né à 17 ans". Un récit bouleversant sur l'amour inconditionnel d'un fils pour son père aux mains de velours dans des gants en fer animées par la fureur de l'alcool triste et dévastateur. Un récit d'une humanité surprenante qui raconte que l'on ne devient pas par hasard l'un des ambassadeurs de l'UNICEF pour la protection de l'enfance.
Enfant, Anaïs n'a jamais pu courir comme les autres, ni grimper à la corde, ni sauter. Elle mangeait très peu car manger lui faisait mal. Elle était si maigre et si fragile qu'on la "soignait" comme une anorexique. En silence, elle culpabilisait. La vie suit son cours jusqu'en 2015 où elle devient maman d'un petit Valentin. Très tôt, elle sent dans les pleurs de son bébé une détresse qu'elle va essayer de comprendre en interrogeant médecins et professionnels de la petite enfance dont l'empathie et le professionnalisme ne seront pas toujours au rendez-vous. Lorsque le diagnostic tombe enfin au bout de deux ans de recherches, Valentin va malgré lui résoudre l'énigme de la vie de sa maman. Valentin a une maladie qui va l'empêcher de courir comme les autres, de grimper à la corde, de sauter. Une maladie héréditaire qui libère Anaïs de sa supposée anorexie. Elle prend enfin la parole pour se défaire d'une culpabilité qui n'a jamais eu lieu d'être mais aussi pour attester de son solide combat auprès de son fils.
Musicien, auteur et interprète, Dominique Bertrand a toujours aimé les voyages. Il en est toujours revenu ou presque... C'est lors d'un voyage au Maroc qu'il fait la rencontre qui va faire basculer sa vie. Il aura suffi d'un petit bout de buvard pris au mauvais moment pour éloigner dangereusement Dominique de sa réalité pendant des mois avec des traces encore présentes cinquante ans plus tard. Lui reste alors seulement la musique à laquelle il va pouvoir se raccrocher pour ne pas sombrer totalement. En découle une hyper-sensibilité qui font de lui aujourd'hui un explorateur des lois de la résonance et des effets psycho-acoustiques. Un témoignage qui se laisse écouter avec intensité.
ValérY MeYnadier se considère comme une terroriste de l'écriture car c'est la plume qu'elle a dû prendre très jeune pour lutter contre l'impossible à nommer. Son premier roman "Ma mère toute bue" est une ode au meurtre de la mère. Ecrire pour ne pas tuer. C'est pourtant d'une histoire d'amour fusionnelle entre une fille et sa mère qu'il s'agit dans ce roman thanato-fictionnel. Impuissante face à la déchéance de sa "céleste mie", ValérY -armée de ce qu'elle a appris chez les grands auteurs- crée son expression salvatrice dans une écriture hors-norme, haletante, boxante. Un témoignage coup-de-poing où la lucidité, l'intelligence et la sensibilité sont à l'honneur.
Victime de graves maltraitances dans son enfance, Lorene aurait eu toutes les raisons de se recroqueviller sur des plaies mal cicatrisées. Lorène est une battante : elle écrit " Le silence des coups" dans lequel elle dénonce les violences et les abus sexuels qu'elle a subis dans son enfance, elle fonde "L'Enfant bleu", association de lutte contre la maltraitance. Mais la militante des droits de l'enfant qu'elle est va devenir complice bien malgré elle de ce contre quoi elle luttait et finit pas se retrouver au banc des accusés. Un nouveau cauchemar qu'elle décrit dans "L'emprise invisible", un témoignage unique et bouleversant qui revigore son inlassable combat contre une injustice dont sont malheureusement complices des services sociaux et des tribunaux pas toujours compétents.
Journaliste et globe-trotter curieux du monde, Denis-Martin a démarré sa carrière d’auteur en 2003. Dans « Escales parisiennes », son dernier roman auto-fictif, il évoque un double tabou : la violence conjugale chez un couple d’homosexuels. Le récit des coups violents qu’il reçoit au nom de l’amour est stupéfiant. Il s’en est relevé avec courage et volonté et consacre aujourd’hui du temps à venir en aide aux séropositifs du monde entier. Lui-même concerné par la maladie depuis 15 ans, il est conscient de sa chance d’être du bon côté du globe pour avoir accès à des soins. Beaucoup reste à faire mais il reste optimiste sur l’enraiement de la maladie.
Née dans la mauvaise famille, abusée pendant son enfance par tout le village, Elina Dumont abandonnée par les services sociaux de l'Etat à ses 18 ans doit s'enfuir pour Paris où elle espère des jours meilleurs. C'était sans compter sur sa condition d'exclue de la société, née du mauvais côté comme elle le dit si bien. Pendant quinze ans, Elina a connu la rue, les viols, le crack... Jusqu'au jour de cette rencontre avec Marie Desplechin , celle qui va la sauver en lui offrant le gîte et le couvert en échange de la garde de ses deux enfants. C'est alors le début du chemin de la reconstruction pour en arriver à écrire, à dire, à jouer sur scène, à trouver sa place dans les "Grandes Gueues" de RMC sans jamais oublier ses frères et soeurs de galère, les oubliés de la loterie de la vie. Un témoignage puissant et bouleversant.
Geneviève Bartoli est la première thérapeute à prendre la parole dans l'émission. Avec discernement et recul, elle nous raconte son parcours au milieu de sa fratrie nombreuse avec une maman qui disait "qu'elle n'avait plus de cerveau" tant elle était débordée. . Comment trouver sa place quand on se croit responsable de son propre mal-être d'enfant ? Comment trouver l'apaisement face à un papa trop exigeant car inquiet et qui pense que sa fille n'est pas assez intelligente ? Le parcours sera alors expérimental et épanouissant pour arriver jusqu'à la faculté de pouvoir écouter la parole des autres et les aider vers leur propre guérison.
Malgré une vie saine, Agnes Akopian va se trouver confrontée au mal du siècle, le cancer. C'est en développant sa vigilance et en faisant confiance à son instinct qu'elle va éviter toutes les impasses dans le labyrinthe que prend souvent le malade face à un corps médical pas toujours adapté. Sa réactivité et sa combativité sont devenues le cheval bicéphale de sa joute contre le crabe.
Les fées ne se sont visiblement pas penchées sur le berceau de Faby Perier. Enfant de la DDASS, elle avoue n'avoir jamais ressenti l'amour. Malgré le manque d'amour et malgré les épreuves compliquées, parfois dures, souvent douloureuses, Faby a su faire face à l'adversité avec une ténacité hors du commun. Femme forte à l'indestructible espoir, elle se bat depuis plus de dix ans à coups d'uppercuts contre un cancer qui, pour le comble de l'histoire, est le seul héritage de celle qui l'abandonna lorsqu'elle n'avait alors que deux mois. Les fées lui accordèrent cependant le don et le désir de chanter.
Après avoir été bousculée jour et nuit par les mots de l'insupportable pendant des années, Anne Ramier s'offre le cadeau d'écrire son histoire. Elle y plonge avec une écriture qu'elle souhaite libre sans entrave syntaxique ni ponctuation pour laisser libre cours à sa sortie de l'impasse de la maltraitance originelle. Elle met au ban des accusés ses agresseurs mais aussi leurs complices sans pour autant tomber dans une haine vengeresse. Le prix de la vraie liberté ?
Karine prend enfin la parole pour oser dire l'inavouable, l'inacceptable car il est temps de parler, dit-elle. Il est temps de dénoncer l'omerta familiale qui a fait de sa mère et de sa grand-mère les complices d'un grand-père violeur. Cabossée dans l'âme et dans le coeur, la petite fille a grandi comme elle a pu mais n'a pas échappé aux douleurs de son âme qui s'expriment si violemment au travers de son corps meurtri. Un témoignage poignant et bouleversant.
C'est qu'il connaît le chemin pour remonter la pente, Yves ! Tel un cycliste dopé uniquement par la volonté et par la rage de s'en sortir, il a su sortir de la spirale infernale qui l'avait mené à composer un jour le 115. Aujourd'hui journaliste reporter d'images et metteur en scène, Yves consacre son temps à tendre la main à ceux qui en ont besoin. En septembre 2018, avec quelques personnes précaires, il crée l'association "DE LA RUE A LA SCÈNE à IVRY SUR SEINE" pour aider les plus démunis à agir et se reconstruire par des actions culturelles et solidaires.
Paule Coudert a le don de provoquer des rencontres. Dans le cadre de son métier : plus de 40 ans à Europe 1 à côtoyer des artistes, des stars... Dans sa vie personnelle, elle a réussi l'exploit (à partir de quelques photos) de retrouver la trace de son grand-père maternel et de toute une partie de sa famille dont on ne savait rien depuis des décennies. Paule a fait preuve d'une ténacité hors du commun pour mener à bien une enquête couronnée de succès, malgré douleurs et bonheurs et secrets de famille dans une Russie austère et discrète. Pour la joie indicible de retrouver les siens et se retrouver dans les siens !
Vanessa est malade depuis ses 23 ans, Et elle a toutes ses dents ! Elle est polyhandicapée Mais elle tient sur ses deux pieds... Pour entretenir sa mémoire de poisson rouge, Elle bouge, dans son bocal, elle bouge ! Tout en me racontant sa vie ô combien passionnée.
Du haut de ses 20 ans, le jeune Hugo avec une maturité hors du commun prend la parole haut et fort pour dénoncer le tabou du harcèlement scolaire, dont il a été lui-même victime pendant 12 ans. Profil stéréotypé dès son plus jeune âge (doué à l'école, bigleux et en surpoids), il était la victime idéale pour ses bourreaux dont il parle aujourd'hui avec une bienveillance et une humanité déconcertantes. Mais fi de la charité chrétienne, ce garçon est surtout intelligent, lucide et courageux. Et il en faut du courage pour aller secouer nos députés et sénateurs paresseux ! Les révélations sur la volonté claire du Ministère de l'Education de "passer sous le tapis" le problème du harcèlement scolaire fait froid dans le dos et trahit une omerta dont on serait curieux d'en connaître les acteurs discrets.
Rochelle Grégorie est connue et reconnue pour son talent, son humour, ses chansons. Notamment la célébrissime "Taratapouèt, la chansons chouette". Mais derrière le clown à boucles rousses se protège une femme engagée contre les innombrables injustices qui jalonnent notre chère humanité. D'abord celle de ne pas être née comme son âme l'aurait souhaité. A l'heure où la transidentité devient un terme à la mode pour le plus grand bien des intéressé-e-s (souhaitons-le), Rochelle nous raconte combien la vie est loin d'être un long fleuve tranquille lorsque des fées miros se penchent sur ton berceau...
Loki Lonestar se dévoile très rarement tant il aime entretenir le mystère, brouiller les pistes. Pour mieux se cacher ou pour mieux se faire désiré. Artiste inclassable, il explore tous ses talents (le chant, la performance, le travestissement...) au gré de ses désirs multiples. Performer polymorphe hyperactif, il se pose le temps d'un tête-à-tête intimiste.
Stella Rocha ne passe jamais inaperçue. Elle sait entretenir l'image de la femme qu'elle est devenue grâce à son glamour, à son talent de comédienne et à son goût pour la fête. Quitter la jungle brésilienne, où elle est née et a grandi, semblait impossible pour cet enfant rempli de rêves et débordant de vie. Elle y est parvenue grâce à sa volonté mais aussi grâce à son papa qui a su trouver les mots justes pour que de sa différence naissent sa réalisation et son bonheur de femme épanouie.
Après "Lettres à mon cul" et "Curriculum vitae pour intégrer l'enfer", Sonia Saint-Germain navigue dans son dernier roman "Intimes Connexionx" entre le libertinage et le BDSM (Bondage et Discipline, Domination et Soumission, Sadisme et Masochisme). Sonia, femme tout à fait honorable et de toute évidence bien honorée, nous éclaire sur ce monde très souvent hypocritement condamné par les âmes bien pensantes. Toute ressemblance des héros de son roman (Nara, Adam...) avec des personnes existant ou ayant existé n'est sûrement pas fortuite. Livre et témoignage à ne pas mettre entre toutes les mains ni entre toutes les oreilles...