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En vue des JO de Paris, 300 personnes travaillent en toute discrétion pour préparer les réseaux informatiques qui permettront la diffusion en temps réel des images et des résultats des épreuves. Ce centre névralgique fait l'objet de toutes les attentions : des cyberattaques avaient perturbé les JO de 2008 à Pékin, notamment à travers l’opération Shady Rat, qui avait endommagé des données gouvernementales, et ceux de Rio en 2016, où le groupe de pirates informatiques russes "Fancy Bears" avait accédé aux fichiers de l'Agence mondiale antidopage et diffusé les données de santé privées de 29 athlètes, dont Serena Williams.
Transmettre le savoir humain, mais aussi délivrer un message universaliste à nos descendants, comme à de potentiels extraterrestres. C'est l'objectif du projet "Sanctuary on the moon", qui prévoit, à l'horizon 2027, d'envoyer sur la lune une capsule contenant des disques de saphir sur lesquels sont gravées des œuvres littéraires, des démonstrations scientifiques ou encore des reproductions du génome humain, comme autant de "recettes" pour recréer la vie humaine.
La France est la cible de cyberattaques en série : suppression de sites Internet, recel de données personnelles et rançonnage, ou encore multiplication de fausses rumeurs. À ce jour, les infrastructures critiques – comme en Ukraine, où une centrale nucléaire a été visée –, n'ont heureusement pas été compromises. Mais il faut faire attention : "L’arme cyber peut être utilisée en amont d’une intervention terrestre ou pour amplifier son action", rappelle le spécialiste Nicolas Arpagian.
Et si l'intelligence artificielle développée sur le continent était plus riche ? Native de la Côte d’Ivoire, Charlette Désiré N'guessan enrichit les données agricoles disponibles en Afrique, tout comme Jessica Nono, originaire du Cameroun. Distinguée par le prix L'Oréal Unesco, la Namibienne Maria Nelago Kanyama utilise l’apprentissage machine pour pallier au manque d’eau, quand Fatou Lo Niang, originaire du Sénégal, s’appuie sur l’IA pour prédire le développement de maladies cardiovasculaire.
Ce n'est encore qu'un prototype, mais le "Paxo Phone" conçu par Gabriel Rochet, un lycéen de tout juste 17 ans, est une petite révolution. Placé sous le signe de la sobriété, il ne comporte pas d’appareil photo et n'héberge pas de réseaux sociaux, mais il permet de passer des appels, d’envoyer des messages et d’utiliser des applications essentielles. Pour un prix compris entre 50 et 100 euros, il permet à ses utilisateurs de se l’approprier entièrement : les logiciels sont open source, l’appareil peut être démonté et réparé par tous, et les données personnelles sont sanctuarisées. Une initiative rafraichissante alors le gratin de la téléphonie mondiale se réunit à Barcelone pour l’ouverture du Salon du mobile, le 26 février.
Plus gros lancement de l'entreprise de Cupertino depuis neuf ans, l'Apple Vision Pro est un "ordinateur spatial" qui obéit au doigt, à la voix, et à l'œil. Plutôt qu'immerger l'utilisateur dans monde virtuel, l'objet est censé "augmenter" la réalité en permettant d'accéder à toutes les applications sans écran. Lancé aux États-Unis, il pourrait faire son apparition en France cette année. Est-ce vraiment utile ? Nous en parlons avec Nicolas Lellouche, journaliste à Numerama, qui y a eu accès.
Cambridge Analytica, communications de cerveau à cerveau... malgré une histoire mouvementée, le réseau social Facebook, qui fête ses 20 ans le 4 février, a changé la vie de plusieurs milliards de personnes dans le monde. Tech 24 revient sur l'histoire haute en couleur d'un réseau social qui pourrait réserver des surprises à l'avenir, avec la montée en puissance de l'intelligence artificielle et de la réalité augmentée.
Près de 17 ans après l'apparition de l'iPhone, les smartphones s'apprêtent à entrer dans une nouvelle ère, dans laquelle l'écran deviendra obsolète. La société américaine Humane a ainsi mis au point un appareil de la taille d'une boîte d'allumettes permettant de passer des coups de fils, d'envoyer et recevoir des SMS, ou de projeter une vidéo directement dans la paume de la main. Du casque spatialisé aux hologrammes, d'autres projets préparent l'après smartphone.
Savoir faire et servir le café, mais aussi plier du linge, en attendant de devenir manutentionnaire dans une usine automobile ou encore auxiliaire d'hôpital : les robots humanoïdes, longtemps simple fantasme, deviennent enfin utiles. La preuve à travers les dernières innovations de Tesla, du français Enchanted Tools ou encore du robot nigerian Omeife. Reste à donner à ces robots qui gagnent en dextérité assez de répartie pour échanger avec nous.
Permettre à un paraplégique de retrouver le contrôle de ses jambes et de marcher en actionnant ce mouvement par la pensée : voici la prouesse effectuée récemment par le CEA, l'École polytechnique fédérale de Lausanne. Ce projet vient d'être distingué par le Consumer Electronics Show, le salon de l'électronique qui s'est tenue à Las Vegas, où des initiatives d'aide aux déficients visuels et auditifs soutenues par le 3DExperience Lab et Dassault Systèmes ont également été mises à l'honneur.
Il y a certes les blockbusters comme Marvel's Spider-Man 2 ou encore Baldur's Gate 3, sans parler du très attendu Final Fantasy 7 Rebirth. Mais le monde vidéoludique observe aussi la montée en puissance de jeux éducatifs, comme PowerZ qui s'appuie sur l'intelligence artificielle. Développé par le studio camerounais Kiro'o Games, le jeu Aurion nous fait vivre un voyage inspirant, bientôt adapté sur mobile. Enfin, Planet of Lana, sorti il y a quelques mois, est un jeu poétique développé en Suède.
Le Concorde a arrêté de voler il y a 20 ans, et pour l'instant aucun avion supersonique n'a réussi à s'imposer auprès du grand public. Les projets se multiplient pourtant en Chine, comme en Suisse ou encore aux États-Unis. En France, l'initiative Ecopulse s'appuie sur l'énergie électrique. Le transport de marchandises par dirigeable est également une piste prometteuse... et écologique. Ce qui est loin d'être anecdotique lorsqu'on construit les modes de transports du futur.
La présidente de la fondation de la messagerie Signal, Meredith Whittaker, a réagi sur France 24 à la recommandation de la Première ministre française Élisabeth Borne faite à ses ministres de ne plus utiliser, à partir du 8 décembre, les applications de messageries grand public au profit de la très sérieuse application française Olvid. "Nous sommes utilisées dans des situations à haut risque", a expliqué notre invitée.
L'éviction spectaculaire de Sam Altman de la tête d'OpenAI – dont il a repris les rênes depuis – a été un événement marquant dans le monde de l'intelligence artificielle. D'après Reuters, une lettre aurait servi de détonateur. Elle détaillait notamment au conseil d'administration l'existence de Q-star (Q*), un programme en apparence vertigineux dans sa compréhension des mathématiques. La crainte que ce programme a générée, tant chez OpenAI que chez Elon Musk, illustre l'appréhension de plus en plus irrationnelle d'une intelligence artificielle surpuissante.
"Kyutai" : sphère en japonais. Voici le nom du tout nouveau laboratoire d'intelligence artificielle à Paris. Créé à l'initiative de Xavier Niel, Eric Schmidt ou encore de Rodolphe Saadé, il veut s'employer à changer la vie, de la santé à la prévision climatique, grâce à l'IA. Ce nouvel élan, qui s'appuie sur la science ouverte, profitera d'un puissant supercalculateur basé en France. Il pourrait aider les talents, qui, de Poolside à Mistral AI, sont de plus en plus nombreux à choisir l'Europe.
Avec sa start-up Amini qui signifie "croire" en swahili, l'entrepreneuse Kate Kallot veut déployer la première constellation privée de nanosatellites à destination de l'Afrique. Cela pourrait changer la vie des agriculteurs de toute l'Afrique, du Sénégal au Kenya en passant par la Côte d'Ivoire. Mais aussi anticiper le changement climatique, grâce à la collecte de données environnementales précises sur le continent. Elle explique son ambition depuis le Kenya où elle a installé une partie de son équipe.
L'intelligence artificielle (IA) est capable de formidables avancées en médecine, dans la conquête spatiale ou encore dans la compréhension de notre planète. Mais elle fait aussi peur, comme en témoigne le sommet qui a eu cette semaine à Bletchley Park, à Londres, en présence d'Elon Musk, de Sam Altman, mais également de nombreux responsables politiques. Reste une question brûlante : faut-il s'en remettre à l'open source qui permet à chacun de comprendre, mais aussi de s'emparer de l'IA ?
Les puces électroniques sont mises au point grâce à une capacité de gravure de l'ordre de quelques nanomètres et sont essentielles dans le fonctionnement des véhicules du futur, des jeux vidéo ou encore de l'intelligence artificielle. En moins de 50 ans, elles se sont imposées dans notre quotidien. Mais leur maîtrise est devenue l'enjeu d'une guerre technologique particulièrement stimulante entre la Chine et les États-Unis, qui redéfinit l'ordre du monde.
Sur terre, dans les airs, sur la mer, dans l'espace ou encore via les cyberattaques, les conflits du futur se disputeront de plus en plus dans l'opinion publique, comme en témoignent les débats qui ont suivi la frappe meurtrière sur un hôpital de Gaza. Outils de manipulation, images plus vraies que nature mais aussi caisse de résonance des réseaux sociaux : une partie croissante de la guerre se joue dans nos cerveaux. Heureusement, des outils basés sur l'open source doivent nous aider à y voir clair.
Entre Israël et le Hamas, la guerre se joue aussi du côté de l'information. Les deux camps s'affrontent à coups de faux comptes, de vidéos truquées et de cyberattaques de sites d'information rendus inaccessibles. Mais aussi par de l'intox, utilisée pour galvaniser ses propres troupes ou pour motiver l'ennemi. Cette course à la désinformation pourrait avoir des conséquences sur la manière dont les plateformes numériques sont régulées. De quoi véritablement rassembler et connecter les personnes entre elles, promesse initiale des réseaux sociaux ?
En discussion sur le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique, une trentaine de députés français a déposé un amendement visant à limiter l'utilisation de certains VPN (virtual private network ou réseau privé virtuel, en français) sur mobile. Or, cette technologie qui permet de changer l'adresse IP est cruciale pour le télétravail et la cybersécurité. C'est aussi crucial pour se connecter à Internet, lorsque l'accès à ce dernier est menacé. Un enjeu croissant de liberté.
Il ne s'agit aujourd'hui que d'une version payante et accessible seulement aux États-Unis, mais ChatGPT va bientôt proposer à tous ses utilisateurs d'analyser leurs photos, comme de leur répondre vocalement. Facilitant bientôt la génération d'images. ChatGPT veut devenir votre compagnon du quotidien. C'est aussi le rôle que veulent jouer les avatars annoncés par Meta, maison mère de Facebook. Prometteurs donc, à la condition impérieuse de respecter les droits d'auteurs et la vie privée.
Quelques 27 % des emplois sont susceptibles d'être exposés à une automatisation par des outils d'intelligence artificielle, chiffre une récente étude de l'OCDE. Surprise : les professions hautement qualifiées ne sont plus épargnées. La France a décidé de se doter d'un comité de chercheurs, d'experts et d'universitaires afin d'anticiper les effets de cette révolution. Bonne nouvelle : d'autre métiers, parfois surprenants, vont également être créés. Décryptage.
C'est un vieux rêve de la science fiction : mettre au point un traducteur automatique universel. Le service que vient de rendre accessible la start-up HeyGen laisse littéralement sans voix. À partir d'une vidéo de 30 secondes, elle est capable de retranscrire nos propos dans neuf langues dont l'italien, l'anglais et l'hindi, et cela avec l'intonation de notre choix. Impressionnant, ce service suscite néanmoins des craintes de manipulation d'images et de destruction massive d'emplois.
Un identifiant unique pour mettre au point un revenu minimum universel ? L'idée peut sembler louable, puisqu'elle permettrait de lutter contre les effets de l'intelligence artificielle, qui pourrait bouleverser quatre emplois sur 10 d'ici à 2040, selon l'OCDE. C'est dans ce contexte qu'est née l'idée du Worldcoin, une monnaie créée par l'entreprise Tools for Humanity. Pour en bénéficier, les individus doivent créer un identifiant unique, basé sur une analyse de leur iris. Cependant, le service, qui a déjà séduit deux millions de personnes, suscite une méfiance croissante au Kenya, en Europe et aux États-Unis.
L'IFA de Berlin, le plus grand salon européen de la tech, a ouvert ses portes ce vendredi. Alors que les ventes de smartphones ralentissent dans le monde, les fabricants redoublent d'efforts pour innover et proposer de nouvelles expériences aux consommateurs. Quelles sont les dernières tendances ?
Le 13 juillet, l'Unesco a organisé à Paris une conférence sur l'éthique des neurotechnologies. Ces avancées qui permettent d'explorer l'activité cérébrale tout comme de soigner ou de compenser un handicap (en permettant par exemple de contrôler un fauteuil roulant) sont en plein essor. Si on ne peut que louer ses bienfaits thérapeutiques, la connaissance toujours plus fine de nos pensées amène un nombre croissant de pays à s'interroger sur la nécessité d'établir une charte des "neurodroits".
Semaine folle dans les réseaux sociaux : Meta, la maison mère d'Instagram lance Threads, un réseau social qui pourrait déstabiliser Twitter. De quoi aller jusqu'à un combat de catch entre Mark Zuckerberg et Elon Musk, le propriétaire du réseau au petit oiseau bleu ? Au départ une plaisanterie, la perspective de ce combat affole la toile. Plus discrète, Ushahidi, une plateforme née au Kenya en 2008, permet de sauver dans des situations extrêmes, à Haïti, en Libye ou encore en Europe.
Depuis l'apparition de l'interface ChatGPT, l'intelligence artificielle est devenue un sujet grand public. Pourtant, de nombreuses interrogations restent en suspens à son sujet. Quelles données ont permis d'entraîner ce robot conversationnel ? Que deviennent les informations que nous partageons ? Comment sont fabriqués les algorithmes ? Mieux comprendre son fonctionnement nous permet d'être plus libre. Une aspiration qui prend de l'ampleur dans le monde.
Les JO de Paris 2024 vont être l'occasion de tester en grandeur nature l'utilisation de taxis à décollage vertical. Des constructeurs allemands Volocopter et Lilium, au britannique Vertical Aerospace, en passant par l'américain Joby Aviation, tous souhaitent multiplier les vols de leurs modèles à destination du grand public lors de cette grande messe. Mais pour généraliser cette expérience dans nos villes et à plus grande échelle, reste à harmoniser une réglementation encore balbutiante.
