

Dans les critères pour comparer les régimes de colonisation européenne en Afrique, comme je disais, plusieurs critères sont nécessaires, qui rendent cette question incroyablement ambitieuse. Pour aborder l’histoire de l’Afrique entre 1935 et 1945, il faut donc renoncer à la tentation d’établir une nette distinction entre les systèmes d’administration des puissances et entre leurs stratégies respectives d’exploitation. Il faut plutôt faire le tri entre les divers instruments d’administration et de développement qu’elles adoptèrent l’une et l’autre, pour faire apparaître l’éventail complet des formules politiques et économiques appliquées par les gouvernants aux gouvernés. La gamme de ces formules s’étendait du peu d’initiative économique et politique concédé à l’Africain, en Rhodésie du Sud par exemple, à la très large participation des Africains au processus politique et économique, du moins selon les normes coloniales de l’époque, que l’on pouvait observer en Côte-de-l’Or. Bienvenue dans la seconde partie de cette question d’examen difficile, pour ne pas dire extravagante : Comparer les régimes coloniaux britannique et belge en Afrique.


Dans les critères pour comparer les régimes de colonisation européenne en Afrique, comme je disais, plusieurs critères sont nécessaires, qui rendent cette question incroyablement ambitieuse. Pour aborder l’histoire de l’Afrique entre 1935 et 1945, il faut donc renoncer à la tentation d’établir une nette distinction entre les systèmes d’administration des puissances et entre leurs stratégies respectives d’exploitation. Il faut plutôt faire le tri entre les divers instruments d’administration et de développement qu’elles adoptèrent l’une et l’autre, pour faire apparaître l’éventail complet des formules politiques et économiques appliquées par les gouvernants aux gouvernés. La gamme de ces formules s’étendait du peu d’initiative économique et politique concédé à l’Africain, en Rhodésie du Sud par exemple, à la très large participation des Africains au processus politique et économique, du moins selon les normes coloniales de l’époque, que l’on pouvait observer en Côte-de-l’Or. Bienvenue dans la seconde partie de cette question d’examen difficile, pour ne pas dire extravagante : Comparer les régimes coloniaux britannique et belge en Afrique.


Dans les critères pour comparer les régimes de colonisation européenne en Afrique, comme je disais, plusieurs critères sont nécessaires, qui rendent cette question incroyablement ambitieuse. Pour aborder l’histoire de l’Afrique entre 1935 et 1945, il faut donc renoncer à la tentation d’établir une nette distinction entre les systèmes d’administration des puissances et entre leurs stratégies respectives d’exploitation. Il faut plutôt faire le tri entre les divers instruments d’administration et de développement qu’elles adoptèrent l’une et l’autre, pour faire apparaître l’éventail complet des formules politiques et économiques appliquées par les gouvernants aux gouvernés. La gamme de ces formules s’étendait du peu d’initiative économique et politique concédé à l’Africain, en Rhodésie du Sud par exemple, à la très large participation des Africains au processus politique et économique, du moins selon les normes coloniales de l’époque, que l’on pouvait observer en Côte-de-l’Or. Bienvenue dans la seconde partie de cette question d’examen difficile, pour ne pas dire extravagante : Comparer les régimes coloniaux britannique et belge en Afrique.


Comme je disais dans mon épisode précèdent, j’ai donc déménagé récemment non pas à Fachoda, le prétexte pour cet épisode-là, mais bien plus au sud, à Harare, au Zimbabwe. Et très vite, s’est reposée une question très fréquente qui fait souvent débat entre peuples anciennement colonisés. Comme c’est curieux…ce débat commence toujours dans un taxi, dans un joyeux échange de civilités, ensuite il se poursuit dans une bruyante démonstration biaisée de chaque côté, avant de se finir dans une décevante queue de poisson, typique de ces débats passionnés dont les seules pièces à conviction, sont les émotions et les « on-a-dit que », « il paraitrait que » etc…. Dans ces échanges typiques ou l’absence de preuves est la norme la plupart du temps, et dans un contexte ou la tradition orale n’aide pas beaucoup, on entend souvent les africains se comparer entre eux, « les anglophones seraient plus pragmatiques, les francophones seraient trop théoriques pour ne pas dire rhétoriques, et quant aux lusophones, ils seraient plutôt indolents, et donnent l’impression qu’ils n’ont pas de crédit sur le dos ! 😊. En général, ces cliches font en fait référence à l’impact du système éducatif et social de l’ancienne puissance coloniale ayant sévi dans ces endroits. Ainsi, selon les légendes urbaines africaines, la GB serait à féliciter, pour avoir su quitter définitivement ses colonies après leurs indépendances respectives, contrairement à la France, la Belgique, le Portugal qui ont prolongé des plaisirs illégitimes via la Françafrique, les assassinats de leaders trop éclairés, trop coupables, trop idéalistes, trop rêveurs c’est selon ! Mais en vrai, s’il y avait une coupe du monde des meilleures colonisateurs, qui serait en pole ? qui serait favori, outsider ? Sur quels critères ? pourquoi ? Allez, game on !


Bonjour les amis, me revoila de retour, enfin après plus de 5 mois d’absence forcée due non pas une panne d’inspiration, ou de notre sankofa, mais à des raisons plus prosaïques, simplement professionnelles. Un déménagement qui m’a empêché d’enregistrer depuis des mois. On a perdu des auditeurs parfois fidèles en route, mais d’autres nous ont rejoint ! bienvenue à elles, et eux. Mais alors on m’a demandé, ou je suis allé, on m’a demandé, il n’y a pas internet chez toi ? etc… J’ai répondu, je suis à Fachoda, Fachoda, n’est aujourd’hui qu’un bourg perdu dans la République du Soudan du Sud, au bord du Nil. L’endroit tient pourtant une place importante dans l’imaginaire colonial, voire postcolonial, au point d’avoir donné́ son nom à un « complexe » français par rapport aux Anglais, sinon aux Anglo-Saxons. Le complexe de Fachoda


Cette femme, MARY THOMAS, une courageuse esclave du 19e siècle originaire de Sainte-Croix (qui fait aujourd'hui partie des îles Vierges américaines), s'est rebellée contre l'indignité, avec deux autres femmes leaders, AGNÈS ET MATHILDA, "LES TROIS REINES", pour déclencher la plus grande révolte ouvrière de l'histoire coloniale danoise, un soulèvement appelé "FIREBURN", au cours duquel cinquante plantations et la majeure partie de la ville de Frederiksted à Sainte-Croix ont été brûlées. Cette rébellion fut brutalement réprimée, et les trois reines ont arrêtées, jugées et condamnées. Elles ont purgé leur peine de prison à Copenhague, à un peu plus d'un kilomètre de l'endroit où se trouve aujourd'hui la statue.


Il y a des voyages pas comme les autres. Les tibétains disent que le voyage est un retour vers l’essentiel, et le plus beau des voyages est celui qui nous amène au pays de nous-même, afin de nous recentrer de comprendre notre quête de vie, et de trouver la sérénité. De tous les voyages que j’ai pu faire, je pense en avoir fait un paquet, les deux plus importants ont eu lieu en Décembre 2021.


Premiere partie- les Nanas Benz au pouvoir!


Rares, en dehors de l’Afrique de l 'Ouest et centrale, sont ceux qui ont entendu parler des Nana Benz. Ces authentiques femmes d’affaires, riches et puissantes qui voyageaient dans le monde entier et roulaient en Mercedes d’où leur surnom de Nana Benz. Poursuivons l'aventure avec des Nana benz dans cette seconde partie, qui parle de la fin de leur âge d'or dans un environnement de concurrence nigériane et chinoise.


dans le musée virtuel de ce type de conversation, celui de l’africanité du tissu dit Wax ou Kitenge, selon la partie de l’Afrique ou l’on se trouve, est un véritable monument. De nos jours, l’ origine non-africaine de ce tissu et son itinéraire jusqu’au cœur de l’Afrique occidentale, ne font plus aucun doute. Par contre, ce qui est moins connu, c’est le rôle crucial qu’a joué un groupe de femmes dans la saga de ce tissu. Rares, en dehors de l’Afrique de l ' Ouest et centrale, sont ceux qui ont entendu parler d’elles. On les appelle Les Nanas Benz, ces authentiques femmes d’affaires, riches et puissantes qui voyageaient dans le monde entier et roulaient en Mercedes d’où leur surnom de Nana Benz.


Ahhhhhh ! As-tu seulement idée de ce que tu es devenue ? Toi qui représentes un amas de personnes hétéroclites Qui sous le couvert de t’aimer exploitent juste un filon Qui vendent chaque lettre de l’Ubuntu contre des dizaines voire des centaines d’euros Comme vendre des burgers ou des croissants en portant des tabliers de tissu wax Qui ont perdu le sens de la solidarité communautaire Qui te répondent « c’est quoi ton budget » » dès que tu leur dis bonjour Qui pensent concurrence au lieu de convergence; et n’ont rien à foutre de la destination Qui critiquent l’ego de Garvey et la condescendance de Dubois Mais ne font que reproduire leurs techniques dans leur quête du fauteuil royal Qui prêchent une renaissance africaine dont les frontières sont celles du Sénégal BIENVENUE DANS LES NOUVEAUX VOLS EN SANKOFA DURANT CETTE SAISON 4 DE TON PODCAST !


Pour clôturer cette troisième saison , dont la fréquence des épisodes a été quelque peu perturbée par l’écriture du livre sur les pionniers africains, je voudrais vous parler d’un article, paru New York Times en Aout 1923, qui portait sur la censure par, du film « The birth of a nation » de D.W. Griffiths, paru en 1915. Un film révolutionnaire sur le plan technique, le premier film filmé a la Maison Blanche, mais terriblement raciste, qualifié par certains de film le plus raciste de l’histoire du cinéma. Accessoirement un grand succès de box-office en son temps, donc pas la peine que j’en fasse la publicité. Si j’en parle, c’est parce que cet article disait que ce film a été censuré par le gouvernement français, sur ordre direct du premier ministre Raymond Poincaré.


Lors des JO de Munich, lors desquels, le monde fut ébloui donc par Mark Spitz avant d’être choqué par la prise d’otage de la délégation Israélienne par le groupe palestinien septembre Noir. Mais les JO en 1972, ont connu une autre déflagration, une que l’Afrique a comme souvent oubliée ! Une enoooorme déflagration qui a un visage, que l’Afrique a oublié, mais dans 10 jours, à Tokyo, des centaines d’athlètes lui rendront hommage, la plupart à leur propre insu. Voulez-vous savoir comment ?


Mon cliché africain du jour est vieux comme le monde, je cite « SI VOUS VOULEZ CACHER QUELQUE CHOSE À UN NOIR, METTEZ-LE DONC DANS UN LIVRE”. Est-ce parce que les Africains n'achètent pas de livre ? Je vous laisse me dire, mais j'espère bien que non. Honnêtement au regard du succès des podcasts littéraires tels que l’excellent Akwabook, j’ose croire que c’est juste un cliché… Je compte sur tout le monde, les Africains bien surs, mais aussi sur les auditeurs qui écoutent de partout, de tous les pays parfois improbables, comme le Japon, la Colombie, le Vietnam, Oman, Finlande, Brésil, Autriche, Espagne, Suède et Israël. A vous toutes et tous ; voici un gros coucou, et je compte aussi sur vous pour pré commander. A bientôt sur Kickstarter les amis ? Show your love ok ?


Si vous aussi êtes SL, alors parlez-moi du cotonnier, de l'île de Bunce, de Dublin sur l'île Banana, de York, de l'église St John des Marrons construite en 1822, du Old Fourah Bay College, de la tour Martello, des 3 fusils de la vieille ville, des marches du quai et maison de garde, oui, faites justice à votre merveilleux pays, probablement le plus panafricain d'Afrique, si l'on en juge par les nombreuses origines de tous ses habitants!


Ce pays a une histoire récente totalement éclipsée par une guerre civile brutale, alors que c’est un très beau pays ! Il abrite l'un des plus grands ports naturels en eau profonde au monde ; il est le premier pays à nommer une femme comme ministre en Afrique sub-Saharienne; c’est le pays qui a inventé le timbre auto-adhésif, et plus important encore, les femmes y ont obtenu le droit de vote en 1792, soit 120 ans avant celles de Grande-Bretagne et près de 200 ans avant les Suissesses !


Bowane arrive donc sur Leo, en 1946, mais avant lui, les premiers disques européens l’y ont devancé, et encore avant ça, un des tout premier phonographe du Congo, peut être vers 1900. Ces disques étaient assez variés, de la musique classique européenne, aux jazz américains de King Oliver, Louis Amstrong, des ballades de Tino Rossi aux musiques des autres parties de l’Afrique et enfin, surtout aux musiques d’Amérique latine ! Au sujet de cette musique d’Amérique latine, voici ce que disait Guy-Léon Fylla, musicien et artiste peintre congolais. « La musique de l'Amérique du Sud, notamment les disques du label GV, ont tout de suite capté les congolais, car ils y trouvaient leur propre musique. »


L’ironie de cette histoire est que les avancées de cette musique à l’étranger, étaient inversement proportionnelles à la bonne santé de l’économie dans les 2 Congo. Tout comme les canaris dans la mine de charbon dont le silence préfigure le désastre, l’exil des musiciens congolais présageait le chaos dans lequel plongeront les deux Congo dans la décennie 1990. Mais était-ce bien une surprise que la migration des musiciens congolais puisse servir d’alerte ? pas vraiment car la musique congolaise elle-même est le produit de nombreux bouleversements qui ont englouti l’Afrique centrale durant des centaines d’années. Le grand Manu Dibango disait d’ailleurs que « La musique africaine était et reste une musique de rencontres, en cela réside son pouvoir attractif » Manu a toujours raison lol


Mon cliché africain du jour c’est celui de certains amis Ethiopiens, qui n’hésitent pas à se vanter via à vis des autres Africains, de n’avoir jamais été colonisés. Ce qui évidemment est faux, puisque l’Italie de Mussolini, s’y est bien installée de 1936 à 1941, vengeant au passage l’humiliante défaite de 1896. Colonisation bien courte évidemment, comparée aux autres pays africains mais je me dis que ces Ethiopiens-là, feraient moins les fiers, s’ils savaient que cette fierté dont ils se vantent, ils la doivent .à un mouton, et une vache , ces bienheureux sans qui la langue officielle en Éthiopie serait aujourd’hui le Russe, les plats nationaux, servis dans les vols Ethiopian Airlines, peut-être bien la grechka et les pirojki, la soupe bortsch et, bien sûr, les pelmeni, ces raviolis russes à la viande, que je vous recommande evidemment. Je vous dis Do Svidaniya ! , surtout à toi Ghalia M’sallem, en France, merci pour ton message si beau, si bouleversant, si puissant, si formidable!


Mon cliché africain du jour, c’est un livre ! le premier livre bilingue qui répertorie les pionnières et pionniers africains . Je n’ai pas dit héros, et je n’ai pas dit noirs, J’ai dit pionniers , africains. Gros chantier croyez-moi, qui donnera un livre bilingue français /anglais dans lequel vous pourrez retrouver 50 figures méconnues, de l’histoire récente de l’Afrique ! un livre illustré pour inspirer les enfants et les adultes, qui sera disponible en précommande très bientôt. Je compte sur votre soutien, documenter l’Afrique, est plus que jamais essentiel , et Google ne fera pas cela pour nous. J’explique pourquoi dans le livre, alors soutenez ce projet en précommandant votre exemplaire.


LUC NGOWET est Docteur en philosophie de l’Université Paris Diderot-Paris Sorbonne Cité. Il a été Directeur de programme au Collège international de philosophie dans le cadre duquel il a animé, de 2013 à 2019, des séminaires sur ce qu’il nomme « LES FONDEMENTS THÉORIQUES DE LA MODERNITÉ POLITIQUE AFRICAINE ». AUTEUR DE (PUBLIÉ CHEZ RAPONDA WALKER, LIBREVILLE, 2001), il prépare actuellement un ouvrage sur la pensée politique africaine ainsi qu’une biographie intellectuelle sur le grand philosophe, historien, sociologue et activiste noir américain W.E. B. Du Bois.


L' Afrique a t-elle connu des grands intellectuels? des philosophes et des penseurs érudits? Il y a ceux qui disent que non et qui le prêchent haut et plus fort que ceux comme Dr Luc Ngowet, spécialiste du sujet qui nous démontre le contraire pour notre plus grand bonheur. voici le grand Ahmed Baba.


Bonjour à toutes et tous, et bienvenue en 2021 ! Et pour bien commencer cette année, voici un peu de bonne humeur avec le second volet de notre saga sur la rumba. Alors que le premier volet de notre saga sur la Rumba avait présenté la trajectoire de la Nkumba du Kongo vers Cuba, ce second volet va nous permettre de comprendre les différents types de Rumba cubaine et les artistes qui l’ont popularisée. Désolé mes amis, vous patienterez jusqu’au dernier volet pour parler de Rumba congolaise, pour un retour au bercail de cette enfant prodigue.


Ce principe qui se résume dans l’expression « Garder la foi » très utilisée en Afrique, est surement, celui auquel nous adhérons le plus, souvent bien malgré nous. Je ne connais aucun peuple au monde qui a eu autant besoin de garder la foi, quel qu’elle soit. Malheureusement, parfois elle ne suffit pas, mais ce n’est pas une raison pour la perdre pour autant car la foi en nous et en l’Afrique, est bien la seule chose pour nous éviter de rejoindre le grand territoire des afro-pessimistes, tellement les problèmes du continent sont nombreux. Mais les opportunités le sont également et encore plus. N’oubliez pas, dernier jour de Kwanzaa, rime avez cadeau, j’espère que le vôtre est prêt ? En tout cas bravo d’être arrivé au bout de cette période avec nous, et nous vous souhaitons à toutes et tous, un très bon réveillon et une très belle année 2021, qui verra votre but se concrétiser, grâce à votre créativité, mais aussi votre travail personnel, à notre responsabilité collective, le tout dans l’unité et la foi en nous-même.


Ce principe du Kwanzaa est une bonne excuse pour parler à tous les enfants de ce génie venu du Nigéria, qui s’appelait Okwui Enwezor, et qui faisait partie des personnalités les plus respectées de l’art contemporain.


Le principe Kwanzaa de ce jour ? Nia, le but , pour dire que nous connaissons ou plutôt devons connaitre le but de nos vies. Ceci n’est pas une tache simple, et je ne sais pas comment on s’y prépare. Mais un but tout simple peut déjà être de ne pas chercher à faire comme les autres, jusqu’au point de devenir l’ autre. Le but doit ressembler à autre chose que quelques likes ou quelques vues de plus sur un post Instagram ou Facebook ? Et comment faire pour que notre but individuel ne soit pas plus grand que le but collectif ? celui d’une ville, d’une nation ?


C’est Buy Black bien avant black Lives Matter. Mais on peut aussi l’analyser pour dire « Nous dépenserons notre argent de façon éthique ». Ce principe nous rappelle que c’est en soutenant l’économie locale et la production locale, qu’on développera notre économie, ce qui rejaillira sur tous les acteurs de la société. Ce principe nous rappelle le paradoxe de bon nombre de politiques africains, qui bien souvent confondent leur poche avec celle de l’État. __ __ Et ce n’est pas que les politiques, c’est aussi nous, les citoyens lambda, qui sommes prêts à mettre des fortunes pour acheter très cher un produit de luxe d’une marque commençant par L, alors que nous refusons de payer 30 dollars pour un produit fait localement


Combien d’enfants resteront affames un ou plusieurs jours, parce que leur directeur d’école détourne les fonds devant servir à payer leur cantine scolaire ? Combien d’enfants mourront de ne pas avoir été vaccinés parce que les fonds fournis par des pays étrangers, sont détournés par le coordonnateur du programme de vaccination de leur pays ? Autant de morts de destins brisés sur les consciences ( s’ils en ont encore une) de ces dirigeants véreux qui sont tout aussi responsables que toutes les personnes de leur entourage qui en profitent tout en fermant les yeux.


Dire aux enfants qu’ils peuvent atteindre tous leur objectif quel que soit la couleur de leur peau et leur localisation géographique est un mensonge aujourd’hui en 2020. Car Trop d’enfants ont faim, n’ont pas d’école, ou d’instituteurs, sont expulsés pour les frais de scolarités, ne peuvent pas enter au collège, trop de jeunes filles tombent enceintes trop tôt… Oui Trop de blocages du système sont là sur leur chemin. Par contre, aider les enfants à voir ces blocages que les adultes ont accepté et intégré depuis belle lurette, les aider à réfléchir sur comment et pourquoi ces blocages sont là, reste la seule manière de les aider vraiment. Et ce second jour de Kwanzaa nous force à prendre le temps de le faire. Ce serait un bien meilleur cadeau que les décorations de Noel et les ipad dernier cri.