

Le pianiste norvégien enregistre un disque Mozart avec le Mahler Chamber Orchestra. Dernière de Demandez le programme.


Invitées du Festival Musiq3 ce week-end. CONCERT D'EDNA STERNE - 27 juin 14h Quels rapports peuvent bien entretenir Schubert et Bach. A priori ils ne sont pas évidents... Mais la juxtaposition des impromptus de l'un et des préludes de l'autre peut nous révéler bien des surprises. Au-delà de la rencontre entre ces deux monstres sacrés du clavier, ce concert nous permet de retrouver une musicienne originale et peu conventionnelle, imaginative et parfois imprévisible. Edna Stern nous emmène au cœur des œuvres qui la touchent, à la découverte d'aspects inattendus de musiques que l'on croit si bien connaitre. CONCERT DE LILLI MAIJALA Au programme de ce concert, la célèbre sonate pour alto et piano de Chostakovitch, dernière œuvre du compositeur, écrite en 1975, deux mois avant sa mort. La clarinette rejoindra ensuite le piano et l'alto pour nous faire entendre une œuvre émouvante et rare, la dernière que Schumann écrit, lui aussi, quelques mois avant de mourir en 1856 et l'hommage que Kurtág a composé en mémoire de Schumann, pour la même formation.


Chaque jour, Camille De Rijck reçoit un invité qui fait l'actualité musicale ou culturelle. Production et présentation : Camille De Rijck


"Elève pendant plus de 10 ans de la regrettée Blandine Verlet, Jean Rondeau a donné au clavecin une exposition majeure, grâce à son talent musical, sa passion et son indépendance d'esprit. Avec Melancholy Grace, son nouvel album, le claveciniste nous propose un voyage poétique et mélancolique en compagnie des grands compositeurs italiens, anglais, allemands et hollandais du 16e et 17e siècles (Frescobaldi, Bull...). Jean Rondeau a enregistré ce superbe programme sur deux instruments : un grand clavecin de type italien réalisé par Philippe Humeau en 2007, d'après un modèle anonyme du début du 18e siècle et un arpicordo ou virginal, originaire de Florence, réalisé vers 1575 par un facteur inconnu, que l'on supposerait être Francesco Poggi."


L'immense baryton allemand enregistre un disque consacré à Wagner, Pfitzner et Strauss avec le pianiste Seong-Jin Cho. Copyright Photo : Marie Staggat


Au Festival Musiq3 le 26 juin Francis Poulenc, Sonate pour violon et piano Maurice Ravel, Sonate n° 2 en sol majeur pour violon et piano, M. 77 Darius Milhaud, Le boeuf sur le toit, op. 58 Le Bœuf sur le toit était un cabaret parisien qui fut le rendez-vous de l'intelligentsia parisienne de l'entre-deux-guerre. Voici un programme qu'on aurait pu y entendre, sous les doigts d'Anna Göckel, révélée au public bruxellois lors du dernier Concours Reine Elisabeth, et de Guillaume Bellom, l'une des étoiles montantes du piano français. La complicité de ces deux jeunes artistes nous offre un magnifique moment d'émotion et de bonheur.


A PROPOS DU DISQUE 2021 marquera le 500e anniversaire de la naissance de Philippe de Monte. Ce maître flamand de la Renaissance fut sans conteste l'un des plus grands compositeurs de sa génération. Il occupa pendant 35 ans le poste prestigieux de maître de la chapelle de la cour impériale, d'abord à Vienne puis à Prague. Il composa plus de musique que n'importe quel autre compositeur de la seconde moitié du XVIe siècle : quelque 800 madrigaux, profanes et sacrés, 40 chansons, 40 messes, 250 motets et une poignée d'autres œuvres sacrées. Ses compositions furent publiées dans tous les centres musicaux importants d'Europe et jouées de Lisbonne à Dantzig et de Naples à Dublin. Tout au long de sa carrière, il bénéficia de la plus grande reconnaissance au sein du monde professionnel. Cependant, l'attention qui lui est réservée par la musicologie et, par voie de conséquence, sa connaissance générale par le grand public n'est pas du tout à la hauteur de la grande réputation dont il jouissait de son vivant. Cette sélection de madrigaux, motets et chansons a pour but de lui rendre enfin justice. TRAILER https://youtu.be/DDyaxfxNZGk


La gambiste et directrice du Hathor Consort Romina Lischka, spécialiste de la musique européenne ancienne, et la chanteuse, danseuse, poète et actrice tunisienne Ghalia Benali, ambassadrice de la musique arabe, s'unissent à l'occasion de ce fascinant projet explorant l'intersection de leurs cultures musicales. En mêlant par exemple la musique de Marin Marais avec les maqams arabes classiques sur de la poésie arabe et avec des ragas Dhrupad indiens, elles révèlent la vérité universelle de la musique et de la poésie dans différents contextes culturels et historiques et saisissent leur esprit commun. Un dialogue qui ramène l'âme à la première prière qui s'est élevée... La grande expérience de Romina et de Ghalia, issues pourtant d'horizons totalement différents, en matière de terrain d'entente et de compréhension mutuelle souligne les éléments de connexion entre les différentes cultures - un message qui trouve une puissance particulière aujourd'hui. L'harmonie qui émane de leur aventure musicale touche profondément les publics de toutes les cultures ; elle a enfin été enregistrée.


Chaque jour, Camille De Rijck reçoit un invité qui fait l'actualité musicale ou culturelle. Production et présentation : Camille De Rijck


La chanteuse évoque aujourd'hui la parution du disque 'Paradisi Porte" où musique et instruments s'inspirent d'un retable de Hans Memling. Avec le Tiburtina Ensemble, Oltremontano et Wim Becu.


Chaque jour, Camille De Rijck reçoit un invité qui fait l'actualité musicale ou culturelle. Production et présentation : Camille De Rijck


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Pierre Fontenelle, violoncelle-soliste de l'Opéra Royal de Wallonie-Liège et Namurois de l'Année 2020, est un jeune musicien belge au parcours atypique. Après des débuts en autodidacte dés ses 11 ans aux États-Unis, puis des études au Conservatoire de Luxembourg, il rejoint l'IMEP à Namur en 2015. Nommé assistant de la classe de violoncelle après avoir été diplômé Master avec la plus grande distinction à l'IMEP, Pierre est également titulaire du Diplôme de Concert du Conservatoire de Luxembourg, remporté à l'unanimité et avec les félicitations du jury. Au Concours International de Violoncelle Edmond Baert 2019, il reçut le Premier Prix ainsi que le Prix Feldbusch, et en octobre 2020, reçoit le 2ème Prix « Van Hecke » au Belgium Cello Society International Competition. Pierre rejoint l'Opéra Royal de Wallonie-Liège comme violoncelle soliste en août 2019, devenant ainsi le plus jeune musicien permanent de l'orchestre et accomplissant son rêve d'enfance d'intégrer un orchestre professionnel. Assidu de masterclasses et friand des rencontres inspirantes, il participe à diverses académies européennes, travaillant avec Frans Helmerson, Jérôme Pernoo, Gary Hoffman, Marie Hallynck, le Quatuor Danel... Il poursuit actuellement un deuxième Master avec Han Bin Yoon au Conservatoire de Mons Arts². Il a déjà joué en soliste avec plusieurs ensembles (Musique Militaire Grand-Ducale, Musique Royale des Guides, Friedrich-Spee Chor, le CIMI) et dans de nombreuses salles et festivals en Belgique et à l'étranger (Chapelle Reine Élisabeth, Shanghaï Oriental Art Center, Taipei National Concert Hall, Belgium Cello Society, Festivals de Wallonie, Juillet Musical de Saint-Hubert...). En décembre 2018, Pierre était invité à participer au traditionnel Concert de Noël au Palais Royal, en partenariat avec la Monnaie et la Chapelle Musicale Reine Elisabeth. Passionné aussi par la composition, les musiques populaires et contemporaines, il a créé avec l'accordéoniste Cristian Perciun le Duo Made in Belgium, qui a reçu le Premier Prix en musique de chambre au Concours International Accordé'Opale (France). En été 2019, ils effectuent une tournée en Chine, se produisant sur l'île de Taiwan et à Shanghaï. En 2020 suite au départ de Cristian, l'accordéoniste luxembourgeois Frin Wolter rejoint l'équipe - le Duo se renomme Duo Kiasma. Pierre joue sur un violoncelle Nicolas-François Vuillaume de 1860, rendu disponible par la Fondation Roi Baudouin grâce à la générosité du Fonds Léon Courtin-Marcel Bouché et à la Fondation Strings for Talent. En 2016, Pierre Fontenelle rejoint l'équipe rédactionnelle de Crescendo Magazine, revue bruxelloise en ligne et participe occasionnellement à l'émission Table d'Écoute de Camille de Rijck sur la radio Musiq'3. Il se plonge volontiers dans la poésie moderne, tout particulièrement l'œuvre d'Anna Akhmatova et apprécie beaucoup la mode des chaussettes.


"Avec « Lagrime d'amante », La Compagnia del Madrigale se tourne à nouveau vers la musique de Claudio Monteverdi. Cette nouvelle publication du label Glossa, enregistrée à Cumiana, non loin de Turin, traduit fidèlement la beauté des voix de l'ensemble, dans une sélection de compositions à cinq voix de Monteverdi, centrées sur cette pierre angulaire de son art, le Sixième Livre."


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Rediffusion de février 2021 à propos de l'album Good Night


Ce jeudi 3 juin, vivez en direct sur Musiq'3 le concert de l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège (dir. Gergely Madaras), avec en soliste le pianiste canadien Jan Lisiecki, qui interpréteront ensemble le Premier Concerto de Chopin. BIOGRAPHIE Véritable prodige du piano, le prodige canadien d'origine polonaise Jan Lisiecki (né en 1995) fait des débuts fulgurants au Concours Mozart en 2004. Après une centaine de concerts dans son pays, sa notoriété s'étend à l'Europe où il se produit en 2008 et en 2009. Deux concerts en Pologne donnent lieu à son premier enregistrement des Concertos pour piano de Chopin, récompensés par un Diapason d'or découverte. Le phénomène qui enchaîne galas sur tournées termine ses études et enregistre en exclusivité pour Deutsche Grammophon.


SUR LE DISQUE L'Orchestre Philharmonique de Radio France et Mikko Franck poursuivent leur collaboration avec Alpha et invitent un pianiste phare du label : Nelson Goerner. Ce programme est consacré à Richard Strauss et réunit plusieurs œuvres de jeunesse du compositeur allemand. Burleske pour piano et orchestre, écrite à l'âge de 20 ans, est pleine de lyrisme et de fougue romantique, ses couleurs annoncent les opéras de Strauss, tandis que son orchestration anticipe ses poèmes symphoniques. La partie de piano est particulièrement virtuose : Bülow, pour qui Strauss l'avait écrite, l'avait qualifiée d'injouable ! La Sérénade pour 13 instruments à vent, elle, se souvient de la Gran Partita pour instruments à vent K 361 de Mozart. Cette brève page, conçue d'un seul tenant, est d'abord d'une couleur nocturne, comme il sied à une sérénade et s'anime pour revenir à l'ambiance contemplative du début. Enfin, Tod und Verklärung, poème symphonique pour grand orchestre décrit la dernière heure d'un artiste : on est saisi dès les premières mesures, qui évoquent la respiration d'un mourant et ses battements de cœur. Strauss nous fait vivre ses derniers instants et la transfiguration de son âme, dans l'un des moments les plus glorieux du répertoire symphonique.


« I silenti » se propose d'être l'expression poétique de ceux qui sont réduits au silence, les sans-voix, ce qui vieillit ou a disparu avec le temps, les pages vierges de lettres non écrites, l'aveuglement, les vides et les ruines qui pourraient être des catalyseurs vers d'autres fins : celles du confort, de la guérison, de la régénération et de la beauté. A propos du disque https://outhere-music.com/fr/albums/Fabrizio-Cassol-I-Silenti-OUT665 Dates de la tournée https://www.toneelhuis.be/fr/programme/i-silenti/


Copyright photo : © Guido Werner Chaque jour, Camille De Rijck reçoit un invité qui fait l'actualité musicale ou culturelle. Production et présentation : Camille De Rijck


Pour la sortie de l'album "Assoluta" chez Aparté SUR LE DISQUE Assoluta se réfère à ces voix de soprano qui firent les beaux jours des héroïnes tragiques du XIXe siècle : voix puissantes à la grande étendue de tessiture, au timbre chaud et riche, denses dans le grave, agiles et virtuoses dans l'aigu, et aujourd'hui presque disparues. Béatrice Uria Monzon en est l'une de ses rares représentantes : elle interprète les grands rôles de cette tessiture avec un programme traversant les monuments de l'opéra italien, dans ce premier enregistrement soliste. BIOGRAPHIE Béatrice Uria Monzon a profondément marqué le rôle de Carmen, dont elle a été l'une des plus grandes interprètes sur toutes les scènes nationales et internationales : l'Opéra de Paris, Chorégies d'Orange, Toulouse, Bordeaux, Venise, Vérone, Palerme, Turin, le Metropolitan Opéra de New York, Houston, Cleveland, Madrid, Barcelone, Buenos Aires, Staatsoper et Deutschoper de Berlin, Tokyo, Osaka, Moscou. Depuis plusieurs années, sa voix évoluant vers le répertoire de Soprano, Béatrice Uria Monzon interprète sa première Tosca en Avignon puis reprend ce rôle à l'Opéra de Paris, Berlin et la Scala de Milan. S'imposant d'emblée dans cette nouvelle tessiture, elle enchaine Lady Macbeth en 2016 au Théâtre Royal de la Monnaie et au Capitole de Toulouse, la Comtesse de Sérizy dans l'ouvrage de Luca Francesconi Trompe la Mort, création mondiale à l'Opéra de Paris en 2017, Adriana Lecouvreur à Saint-Etienne, Margherita et Elena dans Mefistofele de Boïto aux Chorégies d'Orange, La Gioconda au Théâtre Royal de Monnaie en 2019, Madeleine de Coigny dans Andréa Chénier.


Pour la sortie de son disque Brahms chez Alpha. SUR L'ENREGISTREMENT Conçu à l'origine (comme les deux sonates Op. 120) pour la clarinette, le Trio Op. 114 de Brahms est proposé ici dans sa version avec alto : « Comme toutes les œuvres de Brahms, ce trio est vocal, mélodique. Or l'alto est peut-être l'instrument du quatuor à cordes le plus proche de la voix humaine » dit l'altiste Miguel Da Silva. « Cette version avec alto m'oblige, en tant que violoncelliste, à une autre écoute : nos deux instruments à cordes doivent `respirer' ensemble, ajuster leurs articulations » poursuit Xavier Phillips. Écrites tardivement par Brahms, ces trois œuvres témoignent de sa modernité : « Brahms a souvent été considéré comme un compositeur classique hermétique à la modernité, gardien d'une certaine tradition, dit le pianiste François-Frédéric Guy qui - à l'instar de Schoenberg - le trouve au contraire très novateur : « On a un bel exemple, dans le trio, de l'extraordinaire modernité des combinaisons de rythmes et de timbres -il innove totalement. »


Ensemble Oxalys qui approche les 30 ans et qui a toujours à coeur d'aborder la musique de façon très personnelle. L'enregistrement des Nonets s'est fait à Flagey, fin 2020. C'est un album qui leur est particulièrement cher, pour lesquel les musiciens ont du inventer de nouvelles façons de s'écouter, de se disposer les uns par rapport aux autres, pour jouer "ensemble"


Rencontre avec Violaine Bérot à l'occasion de la parution de "Comme des bêtes" (Buchet-Chastel). Production et présentation : Fabrice Kada Photo : Leah Bosquet


Nous poursuivons notre exploration des peintres avec l'écrivain Stéphane Lambert à l'occasion de la parution de "Tout est paysage". SUR L'OEUVRE « Tout est paysage, affirmait Dubuffet, en ce sens que tout est composition, tout est quête d'une unité perdue, tout est signes assemblés, tout est matière à être embrassé du regard, à interroger le vivant au-delà de soi-même. Que vaudrait sans ça le monde si on le laissait entre les seules mains de la dévastation, si l'essence poétique qui nous y attache envers et contre tout ne l'ouvrait pas à des entendements insoupçonnés qui nous font voir dans la noirceur d'autres nuances que pure noirceur ? » Champs de bataille labourés par les obus pendant la première guerre mondiale ; régions soufflées et rayées de la carte par la bombe atomique ; villes sinistrées hier par les catastrophes nucléaires et, aujourd'hui, par les changements climatiques... Notre regard a engrangé assez d'images de destruction pour que s'impose à l'art l'angoisse de l'après-paysage. Recueil de textes épars unis dès le départ par cette question unique, Tout est paysage examine l'une après l'autre, partant des Nymphéas de Monet, les œuvres de Twombly, Klee, Tàpies, Mušic, Mondrian et Morandi, comme autant de réponses possibles : de quelle façon la peinture de paysage et la trop bien-nommée nature-morte se sont-elles réinventées au fil du XXe siècle, face au spectacle inouï de la destruction de leur motif ? SUR L'AUTEUR Né en 1974 à Bruxelles, Stéphane Lambert est romancier, poète, essayiste. Il a obtenu le Prix Roland de Jouvenel 2017 pour son livre Avant Godot, consacré aux liens entre les œuvres de Beckett et celle de C.D. Friedrich, et vient d'obtenir le prix André Malraux 2019 pour Visions de Goya. L'éclat dans le désastre (Arléa). Sur l'art, il a aussi fait paraître des ouvrages à propos de Mark Rothko (Rêver de ne pas être) ou Nicolas de Staël (Le vertige et la foi) (tous deux chez Arléa poche).


Rencontre avec Marie-Hélène et Julien Maréchal, médiathécaires à l'IMEP (l’Institut royal supérieur de musique et de pédagogie de Namur) à propos de la nouvelle plate-forme Melchior dédiée aux musiques traditionnelles en Wallonie : www.projet-melchior.be Production et présentation : Fabrice Kada Photo: Carole Ledent


"Beaucoup moins étudié que les autres régimes totalitaires, le fascisme, qui a duré plus longtemps, a eu en Italie des répercussions sur la musique dont ce livre présente un panorama fortement documenté. Plus de vingt ans séparent la marche sur Rome (1922) de la chute de Mussolini (1943), au cours desquels les instances politiques et culturelles de l'Italie sont refondées. Dans le domaine musical, les conséquences du fascisme s'avèrent décisives : ambivalent à l'égard de la modernité européenne, désireux d'exalter la nation et ses mythes, le régime suscite d'abord l'intérêt de compositeurs en quête d'unité et de récit national. Aviateurs et tyrans de la Rome antique hantent alors les scènes d'opéra, tandis que musiques de film et chansons se font l'écho des conquêtes coloniales. Ni les musiques savantes ni les genres populaires ne sont étrangers au fascisme : sans imposer de canons esthétiques, le régime accompagne la réforme des conservatoires et subventionne des événements majeurs tels la Biennale de Venise ou le Mai musical florentin. Si l'attitude des musiciens est dominée par une profonde ambiguïté liée aux contraintes imposées par l'État, pour la jeune génération, néanmoins, celle de Dallapiccola et de Petrassi, l'adoption des lois antisémites constitue une rupture existentielle dont des œuvres telles que Le Prisonnier portent trace. Entre analyse de trajectoires individuelles, mise en perspective de genres musicaux, focus sur des œuvres emblématiques, le présent ouvrage évoque une nation fascinée puis déchirée par le totalitarisme mussolinien." (Fayard)


Purcell-Tyrannic Love! C'est le titre de l'album que l'ensemble "les Surprises" a enregistré chez Alpha. Louis Noël Bestion de Camboulas, organiste et claveciniste, à la tête de l'ensemble, nous dit ses enthousiasmes, ses envies, et ses projets... Cet enregistrement réunit une anthologie des musiques de scène moins connues de Purcell avec des pièces de John Blow, son collègue à la cour, de John Eccles, son collègue à la United Company jusqu'à son démantèlement en avril 1695, et de ses suiveurs Daniel Purcell (sans doute son cousin plutôt que son frère) et Jeremiah Clarke, qui se chargèrent de fournir de la musique pour les vestiges de l'ancienne compagnie après la mort de Henry Purcell en novembre 1695. https://outhere-music.com/fr/albums/Purcell-Tyrannic-Love-ALPHA663


Extraits musicaux Franz Liszt - Via crucis: VI. Sainte Veronique essuie le visage de Jesus J.-C. Pennetier & VOX Clamantis Clément Janequin - Agnus Dei de la messe "La Bataille" Ensemble Clément Janequin Girolamo Frescobaldi - A miei pianti Ensemble Clématis Francis Poulenc - Banalités, FP 107 - II. Hôtel Sandrine Piau & Suzanne Manoff Barbara - Si la photo est bonne Jacques Brel - Les Vieux Ernest Chausson - Les Serres Chaudes (Maeterlinck) - V. Oraison Chris Pedro Trakas & Graham Johnson


Portées-Portraits, des notes et des mots, c'est une demi-douzaine de soirées par an, mettant chacune en avant un roman sous forme de lecture-spectacle. Des extraits « coups de cœur » sont méticuleusement choisis, et ensuite interprétés par un comédien et un musicien dans un cadre unique. Une manière originale de découvrir ou redécouvrir une œuvre littéraire, mise en voix par Geneviève Damas. (autrice et comédienne) A l'occasion du lancement de la saison Portées-Portraits le 17 mai prochain, le public sera invité à 18h15 et à 20h30 dans le jardin de Juan d'Outremont pour son livre Judas côté jardin, paru chez « on-lit » Judas côté jardin est le récit d'une méprise : entre 2 et 12 ans, Judas a cru que son père et Dieu ne faisaient qu'un. À travers les péripéties du jardin familial, au fil des décennies, Judas revient sur les événements qui ont marqué son histoire. Tout en feignant de parler botanique, il aborde des sujets aussi variés que l'hérédité, l'art contemporain, le cancer du poumon ou la métaphysique du rock and roll. https://www.compagniealbertine.be/portraits/judas-cote-jardin/