

Pour cette dernière séance de la semaine et du premier trimestre, l'indice parisien termine sur les chapeaux de roue en atteignant un record historique en séance à 8 253 points. Mais finalement, recule en seconde partie de journée vers son point d'équilibre et termine sur une toute petite hausse de 0,01% à 8 205 points, avec des volumes d'échanges de 3,70 milliards d'euros. Du côté des valeurs, Eurofins Scientific se distingue en enregistrant une troisième séance consécutive de hausse, avec une progression de 2,89%. Juste derrière on retrouve les valeurs bancaires dont Société Générale qui augmente de 2,33%. Legrand est également dans le haut du tableau, bien aidé par la décision de Morgan Stanley d'élever sa recommandation sur le titre à 'surpondérer', fixant un objectif de cours à 110 euros. En revanche, de l'autre côté, Carrefour se repli de 1,34%, le constructeur automobile Stellantis est également dans le rouge, tout comme STMicroelectronics et Vinci. Sur le SBF 120, VusionGroup se démarque avec une augmentation de 11,06%. Le groupe a annoncé hier soir des résultats annuels pour l'année 2023 dépassant les attentes, malgré un contexte économique qualifié de 'défavorable' pour le commerce et la consommation. Dans le même registre, Trigano progresse de 9,99%. Le groupe voit son chiffre d'affaires au cours du premier semestre croître de 18,4%, atteignant près de 1,91 milliard d'euros, porté par des ventes de camping-cars toujours en plein essor. En revanche, le spécialiste de la production de semi-conducteurs, Soitec, perd 20,58% après avoir dévoilé ses prévisions pour l'exercice 2024-2025. Ces dernières se sont avérées très décevantes, repoussant une fois de plus la reprise attendue du marché. Puis dans son sillage on observe Orpea en recul de 9,30% avec le titre revenant sur le seuil des 10€. Autre fait marquant, le titre Casino s'effondre de 63,44% au lendemain de sa reprise en main par Daniel Kretinsky. Et enfin de l'autre côté de l'Atlantique, les inscriptions hebdomadaires au chômage sont en baisse par rapport aux prévisions et aux chiffres précédents. De plus, l'économie américaine a affiché une progression plus forte que prévu au quatrième trimestre, avec un PIB augmentant de 3,4% en rythme annualisé, dépassant la première estimation de 3,2%. A Wall Street, les indices sont au ralenti à la clôture parisienne, le Dow Jones prend 0,05% et le Nasdaq cède 0,12%. Antoine MORISSE (redaction@boursorama.fr)


Deuxième séance de hausse d'affilée pour le CAC 40, et un nouveau plus-haut historique en séance à 8.230,38 points. Et même si la progression s'est un peu étiolée avec l'ouverture de Wall Street et l'indice termine cette journée à +0,25% vers les 8.205 points mais dans de petits volumes à l'approche du week-end pascal : 2,9 milliards d'euros échangés. Après avoir fini dans le rouge hier, les indices américains affichent une situation contrastée à 17h45. Le Dow Jones est à +0,6% vers les 39.513 points mais le Nasdaq est plus hésitant avec un timide +0,1% vers les 16.336 points. A noter que la valeur chouchou des petits porteurs américains qui se retrouvent sur Reddit, GameStop décroche de 14%% après avoir dévoilé des performances décevantes au 4e trimestre de son exercice. VALEURS EN HAUSSE Toujours très volatils, Atos et surtout Euroapi progressent aujourd'hui sur le SBF 120. Ca va bien aussi pour ID Logisitics et Verallia. C'est Veolia qui finit sur la première marche du CAC 40 devant Orange. Le groupe de télécoms qui a indiqué son intention d'émettre une nouvelle souche d'obligations hybrides et de lancer une offre de rachat sur certaines de ses obligations hybrides existantes. Une offre qui se terminera le 4 avril à 17h. STMicro, Carrefour et Vinci suivent derrière. A noter que sur le SRD alors que Casino est suspendu de cotation aujourd'hui, on l'évoquait hier, sa maison mère Rallye a pris 176% à 7 centimes d'euro. Le conseil d'administration de Casino se réunit aujourd'hui dans le cadre de la validation de la restructuration financière du groupe. VALEURS EN BAISSE CGG signe le repli le plus marqué du SBF 120. Worldline met fin à sa série de cinq séances de rebond. Hier, Barclays avait ramené son objectif de cours sur le titre de 14,20 à 11,20 euros. Sur le CAC 40, petite baisse de tension pour Schneider Electric alors que Thales met fin à une séquence de 11 séances de hausse consécutives. Le groupe d'électronique et de défense prend 20% depuis le début de l'année. LG (redaction@boursorama.fr)


Après la pause d'hier, le CAC 40 termine cette journée sur une hausse de 0,41% vers les 8.185 points et 3,1 milliards d'euros échangés. Le tout dans une actualité financière plutôt clairsemée surtout marquée par les recommandations d'analystes. Outre-Atlantique, le Dow Jones, le Nasdaq grimpent respectivement de 0,25% et 0,29% à 17h45. A noter que Tesla accélère de près de 5% alors que le groupe a annoncé son intention d'offrir à ses clients américains un mois d'essai gratuit de son système d'aide à la conduite. Valeurs en hausse Rubis brille encore plus qu'hier alors que selon un avis publié par l'AMF, Vincent Bolloré a franchi le 20 mars à la hausse le seuil de 5% du capital et des droits de vote de la société. Oddo BHF a relevé son conseil sur le titre passant de "neutre" à "surperformance" avec un objectif de cours relevé de 31 à 36 euros. Toujours sur le SBF 120, on retrouve Eutelsat, Ayvens et Air France-KLM. Sur le CAC 40, c'est Kering qui rebondit après quatre séances de baisse, devant BNP Paribas. La banque qui profite notamment d'un relèvement de recommandation de Goldman Sachs qui passe de "neutre" à "acheter", tout en relevant son objectif de cours de 74,70 à 82,60 euros. Valeurs en baisse Orpea et Euroapi signent les replis les plus marqués sur le SBF 120. C'est rouge aussi pour Carmila et Technip Energies. Sur le CAC 40, Stellantis évoluait en marche arrière. Il faut dire que Berenberg a abaissé son conseil sur le titre d'"achat" à "conserver", tout en relevant son objectif de cours de 21 à 29 euros. Dans une étude consacrée au secteur européen de l'automobile, le courtier estime qu'il est temps de "reprendre son souffle" après une hausse de 27% depuis le début de l'année alors que le potentiel de bonnes surprises est aujourd'hui plus limité après les solides résultats dégagés. Carrefour se replie également. Le distributeur qui a annoncé avoir conclu un accord pour le rachat de 25 millions de ses propres actions, oit environ 3,5% de son capita, auprès de Galfa, ramenant la participation de ce dernieri à 7,71% du capital et 13,3% des droits de vote du distributeur. L'opération s'inscrit dans le cadre du programme de rachat d'actions de 700 millions d'euros pour 2024. Hermès et LVMH ne connaissent pas le même sort que Kering et lachent respectivement 0,67% et 0,45%. Sur le SRD, c'est un 2e jour de très sévère repli pour Casino et Rallye. Casino qui a annoncé que sa cotation sera suspendue demain, journée au cours de laquelle le conseil d'administration doit se réunir dans le cadre de la validation de la restructuration financière du groupe. La cotation "devrait reprendre le 28 mars à l'ouverture du marché sous réserve de la bonne réalisation de la restructuration".


Un début de semaine sans entrain pour la bourse de Paris où le manque de catalyseur se fait ressentir. En territoire négatif toute la matinée, proche des 8 100 points, le CAC 40 a su se reprendre pour clôturer la séance sur son point d'équilibre à 8 151 points, dans des volumes d'échanges s'élevant à 2,79 milliards d'euros. Du côté des valeurs, Legrand enregistre le repli le plus marqué de l'indice avec une baisse de 1,95%, suivi de près par la société Générale qui est dégradée par Morgan Stanley, passant à pondération en ligne avec une cible ajustée de 30 à 29 euros sur le titre. Ensuite, dans son sillage, on retrouve Schneider Electric, Kering et Pernod Ricard en territoire négatif. De l'autre côté du tableau , Thalès, acteur majeur de l'industrie de la défense, entame une série de cinq jours consécutifs de gains. Sur fond de tensions géopolitiques, le titre progresse de 1,94% et affiche une augmentation de plus de 19% depuis le début de l'année. Accor se distingue également avec une progression de 1,55%, tout comme Sanofi et Stellantis. Sur le SBF 120, Dassault Aviation s'envole de 7,31% porté par le relèvement de BNP Paribas Exane qui rehausse son opinion à surperformance contre neutre auparavant. Juste derrière : Valneva, CGG, Worldline et Elior Group prennent entre 3 et 4%. A l'inverse la lanterne rouge du jour, c'est Orpea qui cède 10,18%. En hausse de plus de 4% dans la journée, Atos termine à -2,87% à la clôture. Le marché avait pourtant bien réagi à l'annonce de David Layani, patron de Onepoint, concernant son intention de se porter au secours du groupe en difficulté, qui dévoilera demain matin ses résultats de l'exercice 2023. Et pour terminer, à la clôture parisienne, Wall Street est en repli, avec le Dow Jones et le Nasdaq qui cèdent respectivement 0,27 et 0,14%. A noter que les fabricants américains de puces électroniques Intel et AMD reculent car la Chine voudrait privilégier les puces et semi-conducteurs chinois et donc éliminer progressivement les microprocesseurs américains. Antoine MORISSE (redaction@boursorama.fr)


Pour cette séance des quatre sorcières qui correspond au débouclage des positions sur les contrats d'options et de futures sur actions et indices, le CAC 40 gagnait allègrement plus de 0,5% en fin de séance mais finalement, termine proche de son point d'équilibre à 8.164 points au dernier moment. Les volumes d'échanges sont plutôt conséquents, s'élevant à environ 7,92 milliards d'euros sur la journée. Aujourd'hui, peu d'événements ont marqué la journée, à l'exception de la publication de l'indice préliminaire du sentiment des consommateurs américains de l'Université du Michigan pour le mois de mars 2024, qui s'est établi à 76,5, comparé à 76,9 le mois précédent. Par ailleurs, l'indicateur des anticipations d'inflation à un an lié à cet indice s'est maintenu à 3%, en ligne avec le consensus de marché. Cependant, ces données sont moins cruciales pour la Fed, qui interviendra la semaine prochaine. En ce qui concerne les valeurs du CAC 40, Stellantis se démarque avec une progression de 2,54%. Juste derrière, les valeurs bancaires affichent une bonne orientation, avec Société Générale et BNP Paribas, cette dernière ayant récemment annoncé le départ de la directrice de la banque commerciale en France. Puis en tête du tableau, on trouve également Airbus en hausse de 1,50% et Michelin de 1,13%. En revanche, STMicroelectronics clôture la journée en queue de peloton avec une baisse de 3,44%, suivi par Unibail-Rodamco-Westfield, LVMH et L'Oréal. Sur le SBF 120, Scor repasse au-dessus des 30€, un niveau qu'il n'avait pas atteint depuis septembre dernier, suivi de près par Worldline qui s'octroie 3,12%. De l'autre côté du tableau, le titre Euroapi, qui avait enregistré une solide performance la veille, chute de 17,51%. Le groupe spécialisé dans la fabrication de principes actifs pour l'industrie pharmaceutique a annoncé jeudi soir, après la clôture des marchés, qu'il suspendait ses prévisions pour l'année 2024, suite à l'arrêt de la production sur l'un de ses sites en Italie. Dans son sillage, Clariane et Atos voient leur cours respectivement reculer de 5,76% et 5,32%. Et pour clore ce debrief, à la clôture parisienne, Wall Street est dans le rouge, avec le Dow Jones en repli de 0,48% et le Nasdaq de 1,12%, pénalisé par Adobe qui chute de 14%. L'éditeur de Photoshop a annoncé jeudi soir anticiper un chiffre d'affaires en baisse pour le deuxième trimestre. Antoine MORISSE (redaction@boursorama.fr)


Jour après jour, l'indice parisien bat continuellement de nouveaux record et aujourd'hui, il a franchi la barre des 8 200 points. Cependant, cet enthousiasme a été tempéré par la publication des données sur les prix à la production outre-Atlantique. Le département du Travail a signalé une augmentation des prix plus élevée que prévu en février, avec une hausse de 0,6% sur un mois et de 1,6% sur un an. Par contre, les ventes au détail ont enregistré un rebond moins important que prévu en février, avec une augmentation de seulement 0,6% par rapport au mois précédent, après une contraction de 1,1% en janvier. En conclusion, le CAC 40 a terminé tout de même la séance en hausse de 0,29%, à 8.161 points, dans des volumes d'échanges de 3,54 milliards d'euros. Sur les valeurs, Vivendi a mené la danse avec une progression de 2,38%, suivi par Publicis, Téléperformance et Thalès. Puis à noter que le géant du luxe Hermès a atteint un nouveau sommet, à 2 416€ par action. En revanche, Eurofins Scientific est lanterne rouge, le titre perd 2,40%. Vinci et STMicroelectronics suivent de près, enregistrant des reculs respectifs de 2,32% et 1,41% Sur le SBF 120, Atos se distingue avec une hausse de 8,72%, le groupe a annoncé sa position pour la huitième année consécutive, dans la catégorie Leader du Magic Quadrant 2024 de Gartner dédié aux services de gestion externalisée de l'environnement de travail numérique. Dans son sillage, ID Logistics, Neoen et Euroapi affichent des gains compris entre 3%et 6%. En revanche, GTT perd 4,21% après la cession, par Engie, de sa participation de 5,38% qu'il possédait encore au capital du fabricant de membranes cryogéniques pour le transport de gaz naturel liquéfié. Puis SES subit une dégradation de la part de Berenberg, qui réduit sa cible sur le titre de 7,20€ à 6,80€. Et pour clore ce debrief, à l'heure actuelle, Wall Street est en territoire négatif avec le Dow Jones en repli de 0,30% et le Nasdaq qui fléchit de 0,37%, pénalisé par les prises de bénéfices sur les valeurs technologiques. Voilà c'est tout pour ce soir, mais n'oubliez pas, toute l'actualité économique et financière est sur Boursorama. Antoine MORISSE (redaction@boursorama.fr)


Stop ou encore ? Pour le CAC 40, la réponse est clairement encore ! L'indice a signé une nouvelle séance de progression et le voilà désormais à 8137,58 points, après une progression de 0,62% à la clôture et près de 3,2 milliards d'euros échangés dans une actualité clairsemée. Performances contrastées outre-Atlantique avec un Dow Jones qui grimpe de 0,4% et un Nasdaq qui décale de 0,5%. Le gadin du jour est pour Dollar Tree qui plonge de 14% alors que la chaîne de magasins discount a publié des résultats en dessous des attentes pour son quatrième trimestre, clos début février, Valeurs en hausse Le tube de la journée, c'était sans conteste Vallourec. Le spécialiste français des tubes sans soudure, a annoncé qu'ArcelorMittal allait devenir son nouvel actionnaire de référence en rachetant la participation de 27,5% jusqu'ici détenue par le fonds américain Apollo pour 955 millions d'euros. La transaction doit être finalisée dans la deuxième partie de l'année 2024, après l'obtention des approbations réglementaires nécessaires. Autre valeur parapétrolière bien orientée : Technip Energies. Accor et Valeo grimpent aussi, tout comme Mersen (+2,2%) après de très bons chiffres 2023 et notamment un résultat opérationnel courant de 137,3 millions d'euros, en croissance de 19% à taux de change constants, soit une marge de 11,3%. Le groupe vise une croissance organique du chiffre d'affaires autour de 5% en 2024 et une marge opérationnelle courante autour de 11%. Sur le CAC 40, Schneider Electric gagne 2,13% soutenu par UBS qui reste à "achat" sur le titre avec un objectif de cours porté de 207 à 250 euros. Ca va bien aussi pour BNP Paribas. La banque a déclaré qu'elle allait augmenter de 400 millions d'euros ses efforts de réduction des coûts et qu'elle se fixait pour objectif une baisse de 2,7 milliards sur la période 2022-2025. BNP Paribas a également annoncé qu'elle verserait à ses actionnaires environ 20 milliards sur la période 2024-2026, soit un ratio de distribution d'environ 60%. Elle a aussi confirmé que son bénéfice net sera plus élevé cette année qu'en 2023, et a ajouté que la rentabilité des fonds propres tangibles non réévalués (ROTE) se situera dans la fourchette de 11,5 à 12% en 2025 et atteindra 12% en 2026. Sur le SRD, le titre AB Science a bien réagi (+8,7%) à la publication de nouveaux résultats précliniques pour son candidat-médicament, le masitinib, dans le domaine des maladies neurodégénératives Valeurs en baisse Pas grand chose de notable Elior signe le repli le plus marqué du SBF 120 devant Argan, Eutelsat et Voltalia alors que sur le CAC 40, c'est à nouveau Alstom qui est à la traîne avec Vivendi, STMicro et Stellantis.


A peine le temps de souffler que voilà le CAC 40 qui repart de plus belle et finit cette séance sur un nouveau sommet et une hausse de x vers les xx points et x milliards d'euros échangés. Très attendus, les chiffres de l'inflation ont satisfait les investisseurs même s'ils ressortent un peu supérieurs aux attentes. En février, l'indice CPI a grimpé de 3,2% sur un an en données globales et de 3,8% hors alimentation et énergie. C'est 0,1 point au desssus des estimations. Le même accueil positif a été fait à ces chiffres aux Etats-Unis. A 17h45, le Dow Jones grimpe de x et le Nasdaq de X. La performance du jour, c'est Oracle ( grâce à l'annonce hier soir d'une croissance plus forte que prévu d'Oracle Cloud Infrastructure (OCI) et d'un solide carnet de commandes. Valeurs en vue Toujours très volatil, c'est Atos qu'on retrouve cette fois en tête du SBF 120 devant deux valeurs du CAC 40, Renault et Alstom. Valeurs en baisse La pression reste forte sur le promoteur Nexity qui cède x% et désormais x% depuis le début de l'année. De son côté, Volatlia repart dans le rouge, alors que pour rappel, Euronext a annoncé la sortie du groupe de l'indice SBF 120, au même titre que Clariane et Fnac Darty. La route reste compliquée aussi pour Forvia. L'équipementier automobile qui a finalisé l'émission obligataire senior précédemment annoncée d'un montant d'un milliard d'euros. Enfin sur le CAC 40, on assiste à des prises de bénéfices sur Unibail-Rodamco-Westfield après trois journées de hausse. et une nouvelle fois Teleperformance, cette fois c'est UBS qui a réduit à la hache son objectif de cours, passant de 137 à 95 euros, tout en maintenant sa position "neutre" sur la valeur,


Après le nouveau sommet historique conquis la semaine dernière, le CAC 40 a besoin de souffler. Il commence cette semaine sans conviction, et termine à -0,1% vers les 8.020 points et 2,5 milliards d'euros échangés. C'est la même ambiance outre-Atlantique avec un Dow Jones qui cède 0,1% à 17h45 et un Nasdaq qui abandonne 0,2%. Le bitcoin /cours/9xBTCUSD/ échappe à cette journée de consolidation en se propulsant à un nouveau record au-dessus de la barre des 72.000 dollars. VALEURS EN HAUSSE C'est Air France-KLM qui volait le plus haut sur le SBF 120, les investisseurs ignorant l'avis d'Oddo BHF qui réitère son opinion "sous-performance" sur le titre en abaissant son objectif de cours de 11,50 à 10,50 euros, considérant que si la demande demeure solide, les coûts unitaires seront encore sous pression en 2024. Derrière on retrouve Ipsen et Valneva. Spie avait encore de l'énergie aujourd'hui. Après les bons résultats dévoilés jeudi dernier, le spécialiste des services multi-techniques dans l'énergie et les communications a annoncé la signature d'un accord portant sur l'acquisition de 92% de ICG Group en Allemagne L'entreprise génère un chiffre d'affaires d'environ 230 millions d'euros en 2023 avec des niveaux de marge au-delà de 10%. C'est Eurofins Scientific qui domine le CAC 40 avec une 4e séance de hausse, devant Unibail-Rodamco-Westfield, Bouygues et Crédit Agricole. Sur le SRD, c'est Peugeot Invest qui se distingue (+6,4%). La société d'investissement a décidé d'engager une évolution managériale. Le mandat de directeur général de Bertrand Finet prendra fin à la date d'arrivée de son remplaçant et au plus tard fin juillet, dans le but de mettre en place un nouveau binôme de dirigeants. VALEURS EN BAISSE Deuxième journée de repli marqué pour VusionGroup alors que Nexity repart dans le rouge après deux séances de rebond. Même scénario pour CGG et Euroapi. Sur le CAC 40 c'est Alstom qui avait un train de retard. Pour rappel, le groupe sortira de l'indice CAC 40 lundi prochain. Publicis Groupe, Thales, Schneider Electric et Teleperformance suivent. HSBC a réduit son objectif de cours de 220 à 150 euros sur le titre du spécialiste des centres d'appels.


On va finir par être blasé. Le CAC 40 finit cette journée de vendredi sur un nouveau record historique à 8028,01 points en hausse de 0,15% avec 2,6 milliards d'euros échangés. Sur la semaine il aura gagné 1,18%. La statistique très attendue du jour, c'était celle de l'emploi américain en février. La job machine US n'est pas en panne avec 275.000 emplois non-agricoles créés le mois dernier, alors que les économistes interrogés par Reuters en prévoyaient en moyenne seulement 200.000. A noter que les chiffres de janvier ont été nettement révisés à la baisse à 229.000 contre 353.000 en première lecture. Le taux de chômage est, en revanche, lui, monté à 3,9% en février contre 3,7% le mois précédent et la hausse du salaire horaire moyen a, elle, ralenti, à +4,3% en glissement annuel contre 4,4% attendus. L'accueil de ces chiffres est contrasté aux Etats-Unis avec un Dow Jones en progression de 0,2% mais un Nasdaq qui se replie de 0,4%.


Cette fois, c'est fait ! Le CAC 40 termine cette journée de Bourse sur un gain de 0,77% et franchit la barre historique des 8.000 points, à 8016,22 points et 3,2 milliards d'euros échangés. Nouveau record donc pour l'indice français qui grimpe désormais de plus de 6,3% depuis le début de l'année. D'abord dans le rouge puis en faible progression, le CAC 40 a accéléré après la décision de la BCE qui a confirmé le mantien de ses taux directeurs à leur niveau. Mais ce qui a surtout plu au marché, ce sont les prévisions d'inflation revues en baisse par l'institution : 2,3% en 2024, 2% en 2025 et 1,9% en 2026. De quoi rendre plus tangible une prochaine baisse des taux. Aux Etats-Unis, ca grimpe aussi à 17h45 le S&P 500 a établi un nouveau record a plus de 5.150 points, le Dow Jones est à +0,3% et le Nasdaq à +1,17%. VALEURS EN HAUSSE Eutelsat signe une 5e séance de progression et prend les commandes du SBF 120. De son côté Spie a séduit avec d'excellents chiffres 2023 notamment marquées par une marge d'Ebita "supérieure à l'objectif", à 6,7%, en amélioration de 40 points de base. D'ailleurs le groupe ayant atteint avec deux ans d'avance son objectif 2025, il revoit à la hausse ses prévisions et vise désormais 7% en 2025 contre 6,7% auparavant. Euroapi amplifie son rebond et Elior poursuit sur sa lancée après avoir détaillé son programme de rachat d'actions : l'opération visera au plus 10% du capital, pour un montant maximum de 252,8 millions d'euros. Sur le CAC 40, le trio gagnant est constitué de STMicro, Unbail-Rodamco-Westfield et Capgemini. VALEURS EN BAISSE -23% : c'est un nouveau coup dur pour Teleperformance dans la foulée de ses résultats 2023. Parmi les chiffres à retenir, un résultat net en légère baisse à 602 millions d'euros et une marge presque stable à 21,3%. Mais plus que l'exercice passé, c'est l'avenir qui a inquiété les investisseurs avec des perspectives jugées décevantes : une croissance organique du chiffre d'affaires pro forma entre 2 et 4% et une hausse de la marge d'Ebita récurrent entre 10 et 20 points de base sur une base pro forma hors coûts d'intégration de Majorel. Le groupe a tenu à rassurer des implciations de l'IA sur son activité expliquant que l'innovation était au cœur de la stratégie de Teleperformance, avec le développement de solutions d'intelligence artificielle. Teleperformance qui dit d'ailleurs gérer aujourd'hui plus de 250 projets d'IA pour le compte de ses clients. Les investisseurs n'ont pas non plus affiché beaucoup d'enthousiasme pour la publication de JCDecaux. Le numéro un mondial de la communication extérieure a pourtant dévoilé un chiffre d'affaires 2023 en croissance organique de 8,7%, à 3,6 milliards, retrouvant ses niveaux d'avant-COVID. Mais les investisseurs ont pu être déçu, d'une part par l'absence de dividende, ensuite par la prévision de croissance organique de 9% de l'ativité en 2024, là où les observateurs tablaient plutôt sur un nouveau supérieur à 10%. En repli également GTT. Berenberg juge le titre bien valorisé après sa récente envolée et a ramneé sa recommandation de "achat" à "conserver", tout en ajustant son objectif de cours de 140 à 150 euros.


Le CAC 40 termine la séance en hausse de +0,28% vers les 7.955 points et 2,6 milliads d'euros. Clairement, l'indice campe proche de son plus-haut actuellement alors que les taux se détendent et que l'once d'or a battu un record à plus de 2.144 dollars l'once. C'est vert aussi sur les marchés américains à 17h45 : le Dow Jones est à +0,6% et le Nasdaq à +0,7%. Les investisseurs ont pris connaissance avec satisfaction du texte de l'intervention du président de la Fed, Jerome Powell, devant la commission des services financiers de la Chambre des représentants : le responsable de politique monétaire a reconnu que les taux baisseraient "à un moment cette année". Côté statistiques, l'enquête ADP a fait ressortir la création de 140.000 postes en février. Un chiffre inférieur aux attentes, alors que les données officielles tomberont vendredi. VALEURS EN HAUSSE Scor a fait plus que rassurer les marchés aujourd'hui en dévoilant un bénéfice net record de 812 millions d'euros en 2023 contre une perte nette de 1,38 milliard un an plus tôt. Les primes brutes émises, équivalent du chiffre d'affaires, s'affichent, elles, à 19,37 milliards, en recul de 1,8%. Le groupe proposera un dividende de 1,80 euro par action, en hausse de 28,6%. En progression aussi sur le SBF 120, les parapétrolières Vallourec et Technip Energies alors que le baril de Brent grimpe à presque 84 dollars Sur le CAC 40, c'est Legrand qui était survolté, un peu grâce à Berenberg. Dans une longue étude consacrée aux valeurs industrielles, l'analyste indique avoir relevé sa recommandation sur l'équipementier électrique de "conserver" à "achat", avec un objectif de cours rehaussé de 95 à 110 euros, expliquant que le groupe pourrait surprendre positivement face aux attentes. VALEURS EN BAISSE Worldline se retrouve en dernière position du SBF 120 et peut-être un peu à cause de HSBC qui, certes, reste à "conserver" sur le titre du spécialiste des paiements électroniques mais a abaissé son objectif de cours de 16 à 12 euros. En prise de vitesse depuis trois jours, le titre Dassault Aviation avait sortir l'aérofrein aujourd'hui dans la foulée de ses résultats 2023. Le chiffre d'affaires de l'avionneur a cédé 31%, à 4,8 milliards d'euros, en raison de difficultés de fournisseurs qui ont entraîné moins de livraisons d'avions de combat Rafale et surtout d'avions d'affaires Falcon : 13 Rafale et 26 Falcon précisement contre respectivement 15 et 35 prévus initialement. Pour 2024, l'entreprise, qui estime que les difficultés de fournisseurs persisteront, compte livrer 20 Rafale et 35 Falcon et table sur un chiffre d'affaires en hausse. Thales aussi se replie aujourd'hui. Toujours sur le SBF 120, Nexity et Clariane restent sous pression.


Difficile de trouver le carburant pour aller chercher la barre des 8.000 points pourtant si proche. Le CAC 40 a préféré jouer la carte de la prudence aujourd'hui. Il termine la journée sur un repli limité de 0,3% vers les 7.933 points et un petit volume de 2,5 milliards d'euros échangés seulement. Aux Etats-Unis, la tendance baissière est un peu plus marquée : le Dow Jones cède 0,6% à 17h45 alors que le Nasdaq se replie lui carrément de 1,6%, lesté notamment par Apple (-2,7%) alors que ses ventes de smartphones en Chine reculent de 24% depuis le début de l'année. A noter que dans la pléthore de records actuels, le bitcoin /cours/9xBTCUSD/ vient d'en battre un en dépassant la barre des 69.000 dollars. VALEURS EN HAUSSE Thales a fait mieux que jouer la défense aujourd'hui. C'est une nouvelle année record pour le groupe a publié un chiffre d'affaires 2023 en croissance de 7,9% à périmètre et taux de change constants, à 18,4 milliards d'euros. Retraité d'une charge exceptionnelle, le résultat net ressort en progression de 14%, à 1,7 milliards. Pour 2024, le groupe vise un chiffre d'affaires entre 19,7 et 20,1 milliards et une marge opérationnelle entre 11,7 et 12%, après 11,6% en 2023. Dans le même secteur, Dassault Aviation aussi avait mis la post-combustion alors que l'avionneur dévoilera demain ses résultats avant Bourse. Vallourec et Engie complètent ce quatuor de tête sur le SBF 120. VALEURS EN BAISSE Décidément la situation reste compliquée pour Euroapi. Nouvelle forte baisse du titre alors que Deutsche Bank a dégradé sa recommandation de "conserver" à "vendre" avec un objectif de cours réduit de moitié, de 6 à 3 euros. "Globalement, il apparaît que la visibilité opérationnelle demeure faible", s'inquiète le bureau d'études, qui estime que la réorganisation et les investissements en cours pourraient nécessiter un besoin additionnel de fonds de l'ordre de 70 millions d'euros d'ici à 2027, vraisemblablement via un recours à des outils de financement dilutifs, prévient-il. Parmi les autres baisses, on retrouve des valeurs régulièrement attaquées actuellement, à l'image de Clariane, Atos ou plus récemment Nexity, dans la foulée de ses résultats 2023 la semaine dernière. Sur le CAC 40, la situation reste compliquée pour Alstom qui signe le plus fort repli de l'indice et signe sa 4e séance de baisse consécutive, devant Dassault Systèmes, Schneider Electric et Capgemini.


Décidément, ca n'aurait pas été facile pour le CAC 40 de savoir quel cap suivre encore aujourd'hui. L'indice a de nouveau louvoyé pour finir presque stable : +0,09%, vers les 7.934 points et 2,6 milliards d'euros échangés avec, là encore, peu d'actualité. Sur la semaine, il abandonne 0,4%. C'est la même hésitation qu'on retrouve sur le marché américain avec un Dow Jones à l'équilibre mais un Nasdaq bien orienté qui gagne 0,6% à 17h45. A noter que les actions des banques régionales américaines chutent après que la banque NYCB a révélé des "faiblesses matérielles" dans les contrôles internes liés à l'examen des prêts VALEURS EN HAUSSE CGG domine le SBF 120 avec un baril de Brent qui progresse, évoluant désormais autour des 84 dollars. Après quatre séances de repli, Eutelsat rebondit. Il avait reculé hier dans le sillage de son concurrent SES, qui avait dévoilé ses comptes 2023. Le titre reste en repli de plus de 15% depuis le 1er janvier. Au rebond également Edenrd et Euroapi. Sur le SRD, c'est AB Science qui se reprend. Pour rappel, la biotech a lourdement décroché mardi dans la foulée d'un avis négatif de l'agence canadienne des médicaments sur l'usage du masitinib dans le traitement de la sclérose latérale amyotrophique (SLA). VALEURS EN BAISSE Nexity reste sous pression dans la foulée des résultats dévoilés hier. Clariane repart déjà dans le rouge devant Covivio Sur le CAC 40, c'est Saint-Gobain qui est pénalisé. Le géant des matériaux de construction a publié un bénéfice net de 2,67 milliards d'euros en repli de 11% et un chiffre d'affaires en recul de 6,4% à 47,94 milliards. La marge d'exploitation ressort à 11%, un niveau record et "en progression dans toutes les régions. Pour 2024, le groupe anticipe un marché en repli, mais prévoit encore "une marge d'exploitation à deux chiffres". Toujours sur le CAC, après la stabilisation d'hier, Teleperformance repart à la baisse alors que les investisseurs craignent l'arrivée rapide de concurrents s'appuyant sur l'IA à l'image de la fintech suédoise Klarna. Sur le SRD, c'est Bonduelle qui s'est fait mettre en boite. Le bénéfice du groupe a souffert au premier semestre de son exercice décalé d'une sanction de l'Autorité française de la concurrence. Il a atteint 4,5 millions d'euros, en recul de 77%.


A l'issue d'un parcours toujours aussi heurté, le CAC 40 termine la dernière journée de février de cette année bissextile sur un repli de 0,34% vers les 7.927 points sous une dernière salve de résultats. Aux Etats-Unis, on attendait le PCE, l'indice préféré de la Fed pour l'inflation : il a augmenté de 2,4% en janvier en rythme annuel, en ligne avec les attentes/ A 17h45, le Dow Jones fait du surplace et le Nasdaq grimpe de 0,3%. Valeurs en hausse Les valeurs de la dépendance Clariane et Orpea dominaient le SBF 120. Le premier a publié un chiffre d'affaires 2023 en croissance organique de 8,4% à 5,04 milliards d'euros. Son résultat net des activités poursuivies, hors IFRS 16, hors dépréciations d'actifs, est positif de 2 millions d'euros, alors qu'il est négatif de 49 millions d'euros avec les dépréciations d'actifs. Le groupe ne versera pas de dividende au titre de l'exercice 2023. Neoen, aussi, avait du vent dans les voiles alors que le bénéfice net du producteur d'énergies renouvelables a plus que triplé sur un an à 150,2 millions d'euros en 2023. Résultats béton aussi pour Eiffage, Le géant français du BTP et des concessions autoroutières a passé la barre du milliard d'euros de bénéfice net en 2023 et affichait fin décembre un carnet de commandes pour les travaux en hausse de 40%. Sur le CAC 40 c'est Eurofins Scientific qui était au rebond devant Legrand et Vivendi. Valeurs en baisse Côté baisse, la pilule est très amère pour Euroapi qui chute.Le spécialiste des principes actifs pharmaceutiques a essuyé une perte nette 2023 de 189,7 millions d'euros contre -15 millions en 2022. La marge brute d'exploitation ressort à 9,2% en baisse de 3,1 points de pourcentage "en raison d'une absorption moins favorable des coûts fixes et de l'inflation". Les perspectives 2024 ne sont guère plus enthousiasmantes avec une marge attendue entre 6 et 9%.Le groupe compte désormais se "recentrer sur des segments de marché à forte valeur ajoutée". Nexity, chutait de plus de 20% à la Bourse de Paris jeudi, les actionnaires sanctionnant la suppression de leurs dividendes et l'annonce d'une réorganisation "en profondeur" du groupe, qui n'avance pas d'objectif ambitieux pour 2024. Surtout, le groupe a annoncé renoncer à verser un dividende à ses actionnaires, alors qu'il souhaitait jusque-là leur proposer un versement d'au moins 2,50 euros par action. il ne se fixe pas d'autres objectifs qu'un "résultat opérationnel positif" en 2024 et une "dette financière sensiblement inférieure à celle de fin 2023". Ca pique du nez aussi pour Air France-KLM et SES après des résultats mal accueillis. Eutelsat aussi est pénalisé. Et c'est la même déception pour Veolia, lanterne rouge du CAC 40. En parallèle de la publication de ses résultats annuels, le groupe a dévoilé ses objectifs financiers sur la période 2024-2027 et vise notamment plus de 8 milliards d'euros d'EBITDA en 2027.


On parlait de parcours en dents de scie hier, et bien c'est encore le cas aujourd'hui avec un CAC 40 qui a zigzagué toute la journée pour finir par ne pas choisir et finir presque à l'équilibre, à +0,08% vers les 7.954 points et 2,7 milliards d'euros échangés. Des volumes moins fournis qu'en fin de semaine dernière. Outre-Atlantique, la seconde estimation de la croissance américaine au 4e trimestre 2023 a été légèrement abaissée de 3,3% à 3,2%. Les marchés eux se replient avec un Dow Jones à -0,46% à 18h et un Nasdaq à -0,25%. A noter qu'Ebay grimpe de 8% après avoir présenté des résultats et des objectifs meilleurs qu'anticipé. Valeurs en hausse Coface a assuré aujourd'hui sur le SBF 120 ! L'assureur-crédit a annoncé un résultat opérationnel 2023 à 362,9 millions d'euros, en hausse de 1,6% à périmètre et changes courants. Son résultat net part du groupe est, lui, stable à 240,5 millions. Derrière, Interparfums était aussi en odeur de sainteté pour les investisseurs, grâce aussi, à de bons chiffres annuels, meilleurs que prévu : un résultat opérationnel courant de plus de 160 millions d'euros, en hausse de 16% et une marge opérationnelle courante de 20,1% sur l'exercice, contre 19,6% en 2022. L'entreprise prévoit de verser à ses actionnaires un dividende de 1,15 euro par action, en augmentation de 20%, ainsi qu'une nouvelle attribution gratuite d'actions, pour la 25e année consécutive, à raison d'une action attribuée pour dix détenues. Atos aussi s'apprécie alors qu'il a annoncé ce à quoi tout le monde s'attendait un petit peu : la fin des négociations exclusives entamées avec la société EPEI, propriété du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, pour la cession de sa branche Tech Foundations. Sur le CAC 40, c'est Airbus qui prenait de l'altitude. Le géant européen de l'aviation qui a annoncé un partenariat avec la compagnie aéronautique LCI dans le domaine des hélicoptères. Enfin sur le SRD, c'est la biotech OSE Immuno qui s'envole suite à la signature d'un partenariat stratégique avec le groupe biopharmaceutique américain AbbVie. Valeurs en baisse


Le CAC 40 signe un parcours en dents de scie aujourd'hui mais finit presque la séance au plus haut, à +0,23%, vers les 7.948 points et près de 2,7 milliards d'euros échangés dans une actualité plutôt calme. La situation est plus contrastée outre-Atlantique avec un Dow Jones qui se replie de 0,4% à 17h45 mais un Nasdaq en progression de 0,1%. Chaîne américaine de grands magasins, Macy's progresse de 4,5%. Si l'entreprise a publié des résultats décevants, elle a également annoncé la fermeture de 150 points de vente d'ici à 2026, soit 30% de ses magasins. VALEURS EN HAUSSE GTT évoluait plein gaz ! Le spécialiste du transport et du stockage des gaz liquéfiés a publié de très beaux résultats 2023 avec un chiffre d'affaires consolidé de 428 millions d'euros, en hausse de 39% et un résultat d'exploitation (Ebitda) qui a grimpé de presque 46% pour atteindre 235 millions d'euros. Pour rappel, GTT visait un bénéfice opérationnel compris entre 190 et 235 millions. Il table sur un chiffre d'affaires consolidé entre 600 à 640 millions en 2024 pour un Ebitda consolidé entre 345 et 385 millions. Bouygues était solide également sur le CAC 40 grâce à de bons chiffres 2023 avec notamment un résultat opérationnel courant des activités qui atteint 2,41 milliards d'euros en hausse de 19% sur un an et de 11% en proforma incluant Equans sur l'ensemble de 2022. VALEURS EN BAISSE Sur le SBF 120,c 'est Seb qui était le plus à la peine. L'autre gros gadin du jour est signé Eurofins Scientific, dont les chiffres 2023 ont déçu. L'an dernier, l'Ebitda ajusté s'est établi à 1,36 milliard d'euros contre 1,51 milliard en 2022, soit une baisse de 9,9%, et le chiffre d'affaires a reculé de 2,9% à 6,51 milliards d'euros. Dans une note, les analystes de Jefferies s'inquiètent en particulier de la faiblesse du flux de trésorerie disponible, à 626 millions d'euros, et regrettent la réduction prononcée du dividende annuel, annoncé à 0,50 euro par action contre un consensus à 0,92 euro. Edenred aussi est pénalisé : Le groupe a publié un résultat net de 267 millions d'euros, en baisse de 30,8%, en raison d'une amende de 158 millions d'euros réglée en 2021 à l'autorité de la concurrence mais imputée aux comptes de 2023, la cour d'appel ayant confirmé la sanction l'année dernière. Sur le SRD, Casino poursuivait son rally haussier (+43%) alors que c'était justement l'inverse pour Rallye (-50,6%). A l'issue de la restructuration du distributeur, Rallye détiendra environ 0,1% du capital de Casino et perdra donc son contrôle. Dans la mesure où cette perte du contrôle constitue un cas d'exigibilité anticipée des financements conclus par Rallye dans le cadre des offres de rachat lancées en 2021 et 2022 sur sa dette non sécurisée, Rallye sera donc en cessation des paiements à compter de la date de réalisation de la restructuration financière de Casino. En conséquence, il sollicitera alors la résolution de son plan de sauvegarde et l'ouverture d'une procédure de liquidation judiciaire.


On y a cru jusqu'au bout ! Mais non, le CAC 40 clôture cette journée en dessous des 7.800 points qu'il a franchis en séance. Il termine donc en progression de 0,34%, vers les 7.795 points et presque 3 milliards d'euros échangés, porté notamment par les excellents résultats d'Air Liquide et l'optimisme entourant ceux à venir de Carrefour. Aux Etats-Unis, l'ambiance est moins enthousiaste. Le Dow Jones est presque stable à 17h45 et le Nasdaq abandonne, lui, 1% lesté notamment par Nvidia (-5,5%). On sent beaucoup de nervosité autour du groupe qui publiera demain soir après Bourse les résultats du 4e trimestre de son exercice 23-24. A l'inverse, le distributeur Wal-Mart (+4%) et au firmament grâce à une publication trimestrielle solide et une augmentation de dividende.


On ne va pas dire qu'il ne s'est rien passé aujourd'hui mais le CAC 40 finit à l'équilibre, toujours vers les 7.768 points et 2 milliards d'euros, presque tout rond échangés. Privé de sa boussole américaine alors que Wall Street est fermé en raison du Presidents' Day, jour férié aux Etats-Unis, l'indice français avait débuté la journée en baisse avant de commencer à faire son retard en milieu de journée.


Et allez, un nouveau seuil a été franchi aujourd'hui par le CAC 40 qui a atteint 7.800,91 points en séance. Et même si la hausse s'est étiolée en cours de route, l'indice finit tout de même sur un +0,32% à 7.768,18 points et 3,6 milliards d'euros échangés. Sur la semaine, il gagne 1,58%. Aux Etats-Unis, c'est rouge notamment à cause des prix à la production qui ont augmenté de 0,3% en janvier et de 0,9% en glissement annuel, contre respectivement 0,1% et 0,6% anticipé. Une statistique qui tendrait à démontrer, après la publication de l'indice CPI la semaine dernière, que l'inflation ne désarme pas totalement, ce qui ne va pas inciter la Fed à précipiter son calendrier de baisses de taux. Résultat, on a un Dow Jones en baisse symbolique de 0,09% à 17h45 et un Nasdaq qui cède 0,1%. A noter l'action Coinbase qui flambe de plus de 15%, le retour en grâce des cryptomonnaies en fin d'année dernière lui permettant d'afficher des profits bien supérieurs aux attentes. VALEURS EN HAUSSE TF1 a fait une bonne audience après des investisseurs après ses résultats 2023. Le résultat net du groupe s'établit à 191,3 millions d'euros, en hausse de 9% par rapport à l'année précédente. Le chiffre d'affaires accuse quant à lui une baisse de 6,7% à périmètre constant, à près de 2,3 milliards. Lectra poursuit sa progression dans la foulée de ses résultats, devant Rexel et VusionGroup. Sur le CAC 40, Eurofins Scientific fait la course en tête devant Safran qui a toujours la post-combustion enclenchée et qui progresse encore de 2,6% et de 18% depuis le début de l'année. Les équipementiers électriques Legrand et Schneider avaient aussi du jus. Citigroup a relevé son objectif de cours de 75 à 85 euros sur le premier et de 175 à 200 euros sur le second. Schneider qui bénéficie également d'un relèvement d'objectif de Morgan Stanley de 168 à 184 euros. VALEURS EN BAISSE Clariane est lanterne rouge du SBF 120 devant Renault qui ralentit, après son accélération d'hier, Elior Group et Voltalia. En plus de la marque au losange, on retrouve Vinci, Airbus et Engie parmi les replis les plus marqués.


C'est un nouveau record historique qui vient d'être franchi en séance par le CAC 40 : 7.752,35 points. En clôture, l'indice finit également au top, en hausse de 0,86%, à 7.743,42 points et près de 3,9 milliards d'euros échangés. Le tout sous un flot de publications d'entreprises : Nexans, Pernod Ricard, Renault, Stellantis pour ne citer qu'elles... Aux Etats-Unis, c'est plus contrasté. Côté statistiques, le recul plus marqué que prévu des ventes au détail en janvier (-0,8%) et la baisse inattendue de la production industrielle sont plutôt bien accuellies avec toujours cet espoir qu'elles participent à convaincre la Fed de ne pas trop attendre avant de baisser les taux. A 17h45, le Dow Jones s'apprécie de 0,4% alors que le Nasdaq cède 0,24%. Cisco Systems est dans le rouge de plus de 2% alors que le groupe a annoncé des perspectives décevantes et la suppression programmée de 5% de ses effectifs. Valeurs en hausse Ayvens profite de la bonne orientation du marché pour rebondir franchement et finir en haut du podium du SBF 120. Lectra aussi grimpe après avoir pourtant publié des comptes dégradés en 2023 et des prévisions 2025 abaissées, avec un chiffre d'affaires supérieur à 600 millions d'euros, dont 90 millions de chiffre d'affaires SaaS, et une marge d'Ebitda courante supérieure à 20%. Le groupe tablait auparavant sur un chiffre d'affaires supérieur à 700 millions d'euros, dont 10% de chiffre d'affaires SaaS. Ca va bien aussi pour Nexans après des performances "robustes" en 2023 et avoir atteint tous ses objectifs, relevés en juillet dernier. Le fabricant de cables dit aborder l'exercice 2024 avec confiance et prévoit un Ebitda ajusté entre 670 et 730 millions d'euros cette année. Les valeurs de l'auto, Renault et Stellantis étaient pied au plancher après la publication de leurs résultats annuels. La marque au losange a affiché un résultat net part du groupe 2023 de près de 2,2 milliards d'euros. La marge opérationnelle atteint, elle, 7,9%, un record pour le groupe qui va proposer un dividende de 1,80 euro par action, supérieur au consensus des analystes. De son côté, Stellantis réalise un bénéfice net de 18,6 milliards, en hausse de 11% et une marge opérationnelle de 12,8%, après 13,4% en 2022. Le groupe aux 14 marques a proposé en outre un dividende de 1,55 euro par action, en progression de 16% sur un an. Toujours sur le CAC 40, les résultats de Safran ont aussi été bien accueillis : le titre du motoriste prend 4,12%. Valeurs en baisse Tous les résultats ne sont pas bien accueillis et c'est le cas pour Verallia, qui publie pourtant des chiffres en nette hausse (marge d'Ebitda de 28,4% en progrès de 2,56 points de pourcentage) mais le bureau d'analyses Invest Securities souligne que les résultats 2023 et les objectifs 2024 sont légèrement inférieurs aux attentes. Atos est à nouveau dans le rouge et ID Logistics et Gecina signent les autres replis les plus marqués du SBF 120 Sur le CAC 40, c'est EssilorLuxottica qui était le moins en vue aujourd'hui avec TotalEnergies, Michelin et Airbus.


Le CAC 40 poursuit aujourd'hui son alternance parfaite de séance de hausse et de baisse entamée depuis le début du mois de février. En repli de 0,84% hier, il gagne 0,68% aujourd'hui avec 2,6 milliards d'euros échangés, un volume plutôt en retrait des jours précédents. Déjà oubliés les chiffres de l'inflation US plus élevés que prévu publiés en début de semaine et les énièmes conjectures autour de la première baisse des taux de la Fed. A noter en Allemagne, le gros gadin de Thyssenkrupp (-10%). Le groupe industriel a enregistré une perte nette part du groupe de 314 millions d'euros au cours du premier trimestre de son exercice décalé 2023/2024 (entre octobre et décembre), toujours plombé par les difficultés de sa branche acier. Il a en conséquence réduit ses prévisions pour l'exercice en cours, anticipant désormais un chiffre d'affaires au "même niveau que l'an dernier", plutôt qu'"en augmentation". Les marchés américains sont aussi dans le vert à 17h45. Le Dow Jones à +0,13, le Nasdaq à +0,58%. A noter que Nivida a dépassé Alphabet, la maison mère de Google, en termes de capitalisation. Le groupe publiera ses résultats du 4e trimestre mercredi prochain après Bourse. Uber lui grimpe de 11% alors que le groupe va mener un programme de rachat d'actions de 7 milliards de dollars. VALEURS EN HAUSSE Capgemini finit en tête du SBF 10 après une publication appréciée. La marge opérationnelle 2023 est notamment ressortie à 13,3%, en progrès de 0,3 point de pourcentage et le résultat net s'est établi à 1,66 milliard d'euros. Le groupe a partagé des performances plus prudentes pour 2024 mais qui n'ont pas l'air d'avoir alarmé les inviestsseurs avec notamment une marge opérationnelle comprise entre 13,3% et 13,6%, un chiffre d'affaires stable à en hausse de 3% à taux de change constants, ainsi qu'un flux de trésorerie organique d'environ 1,9 milliard. Thales et Ubisoft sont aussi de la partie, avec Vusiongroup. VALEURS EN BAISSE Carmila n'a pas convaincu malgré des résultats bien orientés. La foncière commerciale a publié des revenus locatifs en progression de 3,3% en 2023, à 368,6 millions d'euros et un résultat récurrent par action en croissance de 8% à périmètre constant, à 1,60 euro. Les perspectives sont également positives, avec un résultat récurrent par action attendu à au moins 1,63 euro cette année. Vallourec se replie de 3% alors que le baril de Brent poursuit, lui, sa hausse, est volatil autour des 82 dollars. Ayvens efface,lui, déjà le rebond de la veille et cède 2,9% devant Interparfums. Sur le CAC 40, les baisses sont anecdotiques, emmnées par Arcelormittal qui est pénalisé par ThyssenKrupp. Unibail-Rodamco-Westfield, Teleperformance et Danone arrivent non loin derrière. LG (redaction@boursorama.fr)


C'est donc une semaine d'alternance parfaite qui s'achève à la Bourse de Paris : une séance en hausse, une séance en baisse. On termine donc logiquement cette journée de vendredi avec un CAC 40 qui se replie de 0,24% vers les 7.648 points et presque 3,7 milliards d'euros échangés. Sur cinq séances, l'indice aura gagné 0,7%. Aux Etats-Unis, évolution contrastée à 17h45 entre un Dow Jones qui cède 0,26 mais un Nasdaq qui gagne 0,9% et surtout un S&P 500 qui évolue désormais au-dessus des 5.000 points.


On sentait bien que la tendance positive du CAC 40 était fragile en début de séance et de fait, l'indice a rapidement commencé à glisser pour finir la séance à -0,36% vers les 7.611 points et un peu plus de 3 milliards d'euros échangés. Outre-Atlantique, le S&P 500 s'attaque à de nouveaux records. Le Dow Jones, lui, grimpe de 0,4% et le Nasdaq de 0,7%. On retrouve Ford pied au plancher (+3%) alors que le constructeur automobile a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes, des objectifs ambitieux et l'annonce d'un dividende exceptionnel. C'est en revanche, la très grosse dégringolade pour Snap (-35%), propriétaire de SnapChat dont les chiffres et les précisions ont déçu les investisseurs.


Après une entame de semaine hésitante hier, le CAC 40 a imprimé un mouvement positif pour finir sur une progression de 0,65% vers les 7.639 points et 2,8 milliards d'euros échangés. En début de matinée, on avait pu prendre connaissance du rebond des marchés chinois : meilleure séance depuis 2022 pour l'indice CSI 300 après qu'un fonds géré par l'Etat a annoncé augmenter ses injections de capital dans les marchés domestiques, tandis que les pouvoirs publics insistaient sur le fait qu'ils limiteraient la vente à découvert. C'est plus contrasté sur les marchés américains à 17h45. Le Dow Jones grimpe de 0,2% quand le Nasdaq est lui en très légère baisse proche de son seuil d'équilibre. La star incontestée du jour, c'est Palantir (+25%), le spécialiste des logiciels d'analyse prédictive, grâce à un 4e trimestre supérieur aux attentes et un chiffre d'affaires qui a grimpé de 20%.


Le CAC 40 avait bien du mal à savoir où il voulait aller aujourd'hui. Ce n'est donc pas surprenant qu'il termine sur une baisse anecdotique de 0,03%, vers les 7.590 points et 2,6 milliards d'euros échangés. Les marchés qui digèrent encore les très bons chiffres de l'emploi américain publiés vendredi. Des données qui ne militent clairement pas pour une détente rapide des taux d'intérêt aux Etats-Unis. Résultat, le rendement des obligations d'Etat remonte d'autant que l'indice des directeurs d'achat US est ressorti très solide pour le mois de janvier. De l'autre côté de l'Atlantique, la baisse est plus franche à 17h45 avec un Dow Jones qui abandonne 1% et un Nasdaq à -0,7%. A noter Nvidia, déjà au sommet, qui progresse encore de plus de 3,5% : Goldman Sachs a relevé son objectif de cours sur le titre, de 625 à 800 dollars, tout en réitérant sa recommandation d'achat.


Le CAC 40 a terminé le mois de janvier en décrochant un nouveau record absolu en séance : 7.702,95 points. Mais il s'est essoufflé en fin de séance pour clôturer à -0,27% vers les 7.657 points, tout de même et 3,5 milliards d'euros échangés. Sur le mois, l'indice aura progressé de 1,51%. Il faut dire qu'il y a de la prudence avant la décision de la Fed sur les taux ce soir, même si ceux-ci, sauf grosse surprise devraient rester inchangés. D'ailleurs outre-Atlantique, le Dow Jones reste proche de son point d'équilibre à 17h45 alors que le Nasdaq cède lui 1,4%, lesté par la baisse de Microsoft et surtout Alphabet, la maison-mère de Google qui abandonne plus de 6%. Les publications de ces deux membres de ceux que l'on appelle désormais les "magnificent seven" sont pourtant excellentes et supérieures aux attentes mais les investisseurs ont fait la fine bouche sur les résultats publicitaires de Google, ressortis un petit peu en dessous des attentes du consensus des analystes. VALEURS EN HAUSSE Seb, c'est bien et c'est même ce qui s'est fait de mieux aujourd'hui sur le SBF 120. Le spécialiste du petit électroménager a relevé sa prévision de résultat opérationnel pour 2023 tablant désormais sur une progression d'au moins 15% de son résultat opérationnel d'activité contre au moins 10% précédemment. Belle séance aussi pour Sartorius Stedim qui a rebondi de plus de 40% sur les trois derniers mois. Neoen et Bénéteau complètent le groupe de tête sur le SBF 120. Sur le CAC 40, c'est Vivendi qui mène la danse. Le géant des médias et de la communication a annoncé hier soir la validation par son conseil de surveillance d'un projet de scission en quatre entités. Les valeurs de l'auto Renault et Stellantis accéléraient également. VALEURS EN BAISSE Atos occupe une nouvelle fois la dernière place du SBF 120 devant VusionGroup, Solutions 30 et Eutelsat. L'opérateur satellitaire sous pression depuis son avertissement sur résultats de lundi. Très volatil, c'est Teleperformance qui est lanterne rouge du CAC 40 mais le groupe gagne encore plus de 35% sur 3 mois.


Le CAC 40 termine la semaine dans les étoiles avec une progression de 2,28% aujourd'hui, vers les 7.634 points et 4,3 milliards d'euros échangés, littéralement mis sur orbite par les valeurs du luxe, le tout grâce aux bons résultats de LVMH. L'indice est à quelques points seulement de son record historique et gagne 3,56% sur la semaine. Pour une bonne fois, il distance même la place financière américaine. A 17h45, le Dow Jones n'affiche qu'un modeste +0,3% et le Nasdaq un encore plus modeste +0,1%, lesté notamment par les perspectives d'Intel. On regardait aussi les chiffres de l'inflation avec l'indice PCE, le préféré de la Fed pour surveiller la hausse des prix. Celui-ci est ressorti à +2,6% en décembre, en rythme annuel, conforme aux attentes. Surtout, l'indice PCE Core, est revenu à +2,9% en glissement annuel après 3,2% en novembre, c'est son plus bas niveau depuis près de trois ans. Valeur en hausse La star du luxe n'a pas déçu : 86,2 milliards d'euros de ventes en 2023 et 15,2 milliards de bénéfice net ! Des chiffres toujours portés par le dynamisme de Louis Vuitton. La rentabilité est, elle, stable avec une marge opérationnelle courante de 26,5%. Au 4e trimestre, les ventes se sont établies à près de 24 milliards, grâce à une demande résiliente pour les produits haut de gamme. La croissance organique a atteint 10% sur la période, au delà du consensus d'analystes de 9% cité par HSBC. Kering et Hermès en profitent et s'envolent également. Autre secteur, proche du luxe, qui était à la fête aujourd'hui : celui des spiritueux avec Rémy Cointreau. Certes, au troisième trimestre, le chiffre d'affaires s'est établi à 319,9 millions d'euros, en baisse de 26,9% en publié mais ce mieux que ce qu'espéraient les analystes qui s'attendaient à 318,6 millions, selon un consensus établi par la société. De plus le groupe a fait état d'une "amélioration séquentielle significative" aux Etats-Unis grâce à un effet de phasage positif sur sa division liqueurs et spiritueux. Là aussi, ces éléments rassurants ont bénéficié à Pernod Ricard. 3e publication appréciée sur le SBF 120, celle de Mersen. Le fabricant de pièces en graphite a publié un chiffre d'affaires consolidé 2023 de 1,2 milliard d'euros, en croissance organique de 13,2%. Mieux, le groupe a relevé ses perspectives et s'attend désormais à afficher une marge opérationnelle courante autour de 11,3% sur 2023 contre une fourchette de 11% à 11,2% auparavant. Valeurs en baisse Solutions 30 ne participait à la fête : il a pourtant dévoilé un chiffre d'affaires en hausse de 15,3% à 285,7 millions d'euros au quatrième trimestre 2023. Sur l'ensemble de 2023, Solutions 30 a passé le cap symbolique du milliard d'euros, à 1,05 milliard, en croissance interne de 16,3%. Sur le CAC 40, c'est Engie qui est lanterne rouge. Deutsche Bank a légèrement réduit son objectif de cours de 17,50 à 17 euros, tout en maintenant sa recommandation d'achat sur le titre. STMicro reste lui mal orienté après ses résultats de la veille. Barclays est passé de "surpondérer" à "pondérer en ligne", avec un objectif de cours ramené de 50 à 46 euros.


Malgré une courbe qui a un peu la forme d'un V sur la séance du jour, le CAC 40 termine finalement sans tendance : +0,11% vers les 7.464 points et 2,6 milliards d'euros échangés. Le rendez-vous de la journée, voire de la semaine concernait la politique monétaire. Sans grande surprise, la Banque centrale européenne (BCE) a maintenu son taux de dépôt à 4%, dans un contexte où la désinflation se poursuit en zone euro tandis que les perspectives de croissance à court terme demeurent moroses. Les marchés américains ne se posent pas autant de questions. A 17h45, le Dow Jones est à +0,3%, le Nasdaq à +0,6%. Des investisseurs qui apprécient notamment les chiffres de la croissance US. En première lecture, celle-ci ressort à +3,3% en rythme annualisé au 4e trimestre, après 4,9% au 3e trimestre. C'est bien mieux que les 2% attendus et cela confirme le scénario de l'atterrissage en douceur espéré par la Fed. Côté actions, grosse panne de batterie pour Tesla : -10,4% pour des résutlats trimestriels et des perspectives décevants : Le fabricant de véhicules électriques a prévenu hier soir qu'il fallait s'attendre à un ralentissement de la croissance de ses livraisons de véhicules en 2024. VALEURS EN HAUSSE VusionGroup (l'ancien SES Imagotag) a dominé les débats aujourd'hui. Le groupe a publié un chiffre d'affaires retraité 2023 de 805,1 millions d'euros, en croissance de 30%. Sur le CAC 40, c'est Publicis qui se distingue. Il a dévoilé de manière anticipée un revenu net en croissance de 4,2% à 13,1 milliards d'euros pour 2023, sa croissance organique s'élevant à 6,3%, soit au-dessus de sa fourchette-cible de 5,5-6% qui avait été relevée en octobre dernier. Le groupe a également précisé qu'il prévoyait d'investir 300 millions d'euros au cours des trois prochaines années pour "devenir le premier système intelligent du secteur grâce à l'IA". Airbus, Edenred et Capgemini sont aussi bien orientés. VALEURS EN BAISSE Prises de bénéfices sur Teperformance qui met fin à sa séquence de cinq séances de hausse consécutives. Derrière tant Forvia que Valneva et Voltalia restent sous pression. Sur le CAC 40, outre Teleperformance, ça cale aussi pour Renault, Kering et Sanofi.


C'est l'alternance parfaite en ce moment à Paris. Une séance de hausse, une séance de baisse. Aujourd'hui, on a donc eu droit à une progression de 0,91% du CAC 40 vers les 7.456 points et 3 milliards d'euros échangés, sous un flot de publications nationales et internationales, dont celles du néerlandais ASML. L'équipementier dans l'industrie des semi-conducteurs qui a gagné près de 10% grâce à un bénéfice et un chiffre d'affaires trimestriels supérieurs aux attentes. D'ailleurs, notre indice national est distancé par l'AEX 25 qui prend plus de 2,5% ou encore le DAX qui est à +1,6%. Les marchés américains sont, eux, toujours sur le toit du monde : nouveau record pour le S&P 500, le Nasdaq est lui proche des sommets. Il gagne 0,9% à 17h45, porté notamment par Netflix. Le groupe de streaming qui grimpe de 11,5% apès avoir annoncé un bénéfice net par action de 2,11 dollars au 4e trimestre 2023, contre 0,12 dollars au 4e trimestre 2022, avec une marge opérationnelle passant de 7 à 16,9%. Son nombre d'abonnés a grimpé de 12,8% et atteint désormais 260 millions. Ce soir on surveillera les chiffres de Tesla. Le Dow Jones est lui à +0,4% malgré des déceptions notamment sur les chiffres de Dupont (-11%) VALEURS EN HAUSSE Imerys se distingue. Le spécialiste de la valorisation des minéraux bénéficie d'un avis favorable d'Oddo BHF qui reste à "surperformance" sur le titre mais avec un objectif de cours remonté de 55 à 67 euros. Le courtier souligne l'avenir "radieux" qui se profile pour Quartz Corporation, la coentreprise qu'Imerys a créée en 2011 avec Norsk Mineral dans le domaine de l'extraction et de la transformation du quartz de haute pureté. "La valorisation de la Quartz Corporation devrait réveiller la belle endormie et pour de bon cette fois", conclut Oddo. Le cours d'Atos ressemble, lui, toujours à un grand huit et prend 11,7% aujourd'hui. Sur le CAC 40, c'est Unibail-Rodamco-Westfield qui domine les débats après deux séances de repli devant Teleperformance, Saint-Gobain et LVMH. Le géant du luxe qui publiera ses résultats annuels demain soir après Bourse. A noter aussi que le cours d'Acticor Biotech poursuit son envolée (+15,8%). Hier, le titre avait déjà flambé de presque 40% après la publication dans le journal "The Lancet Neurology" des résultats prometteurs de l'étude de phase 1b/2a avec le candidat-médicament de la biotech, Glenzocimab, dans l'AVC. VALEURS EN BAISSE Et revoilà Alstom en queue de train du SBF 120. L'équipementier ferroviaire a pourtant publié un chiffre d'affaires de 4,3 milliards d'euros au 3e trimestre de son exercice décalé 23-24, en croissance organique de 4,6%. Mais la dette continue à inquiéter et le groupe n'a pas encore exclu une augmentation de capital. On en saura plus fin mai, lorsque le plan d'action sera dévoilé dans les détails. Toujours sous pression la biotech Valneva et l'équipementier auto Forvia qui figurent parmi les plus frots replis du SBF 120 depuis le début de cette année. Sur le CAC 40, en plus d'Alstom, on retrouve Edenred, Airbus et Renault aux dernières places de l'indice.