

L'histoire de Spa en tant que ville d'eaux se perd dans la nuit des temps. Etait-elle déjà appréciée des Romains voici 2000 ans ? C'est très probable si l'on en croit certains textes de l'époque. Mais ce qui est certain, c'est que l'aventure moderne de la station thermale spadoise commence au 16e siècle, lorsque des Anglais viennent y soigner leurs calculs et leur goutte à grands coups de verres d'eau ferrugineuse. Au 17e, et encore plus au 18e siècle, Spa va devenir the place to be pour la bonne société européenne. De partout, en effet, on vient y prendre les eaux et, le temps d'une cure, s'adonner aux joies de la sociabilité du temps. Jeux d'argent, bals, promenades bucoliques, bonne chère, loge maçonnique.... Tout y est organisé pour passer agréablement quelques semaines revigorantes. Les hôteliers débordent d'inventivité pour offrir à leur clientèle distinguée toutes les commodités et une activité économique dynamique s'épanouit, offrant travail et revenus aux habitants du cru. Les « jolités » de Spa, un artisanat d'art de grande qualité, acquerront ainsi une réputation appréciable dans toute l'Europe. C'est cette histoire, étonnante et inattendue, que proposent les Musées de la Ville d'eaux dans un écrin peu banal : la Villa royale, séjour de prédilection de la reine Marie-Henriette, épouse de Léopold II, qui y finira sa vie entourée de ses chevaux et de ses amis, en 1902. Au même moment, l'interdiction des jeux d'argent et de hasard par l'Etat belge donne un coup d'arrêt à la pétillante petite cité ardennaise...


Si tous les musées de Wallonie et de Bruxelles voulaient se donner la main, sans doute formeraient-ils l'un des « plus grands musées du monde » tant leurs richesses sont variées.... C'est le postulat de cette émission, qui propose chaque semaine une visite guidée (et sonore!) privée des meilleurs musées et des plus étonnantes expositions temporaires qui s'y tiennent.


Si tous les musées de Wallonie et de Bruxelles voulaient se donner la main, sans doute formeraient-ils l'un des « plus grands musées du monde » tant leurs richesses sont variées.... C'est le postulat de cette émission, qui propose chaque semaine une visite guidée (et sonore!) privée des meilleurs musées et des plus étonnantes expositions temporaires qui s'y tiennent.


C'est dans le modeste village de Bouvignes, à un jet de pierre de Dinant, que se cache un petit musée qui vaut franchement le voyage. La Maison du patrimoine médiéval mosan a pour vocation de mettre en valeur l'incroyable diversité que présentait la vallée de la Haute-Meuse au moyen-âge. Il est vrai que la Meuse constituait déjà un axe nord-sud stratégique et économique de toute première importance, comme en témoignent les très nombreux châteaux et forteresses qui la jalonnent encore aujourd'hui. Creuset de la « dinanderie » - technique de fine chaudronnerie - en lien commercial étroit avec la Hanse, la région de Dinant connut durant près de mille ans un développement remarquable malgré les guerres en tout genre que sa position géographique lui attira... Avec Claire-Marie Vandermensbrugghe, directrice-conservatrice de la Maison du patrimoine médiéval mosan ; Aurélie Stuckens, historienne, collaboratrice scientifique. Infos pratiques : Maison du patrimoine médiéval mosan Place du Bailliage, 16 5500 Bouvignes (Dinant) Tel : 082/22 36 16 - Mail : info@mpmm.be Site : https://www.mpmm.be


Si tous les musées de Wallonie et de Bruxelles voulaient se donner la main, sans doute formeraient-ils l'un des « plus grands musées du monde » tant leurs richesses sont variées.... C'est le postulat de cette émission, qui propose chaque semaine une visite guidée (et sonore!) privée des meilleurs musées et des plus étonnantes expositions temporaires qui s'y tiennent.


Si tous les musées de Wallonie et de Bruxelles voulaient se donner la main, sans doute formeraient-ils l'un des « plus grands musées du monde » tant leurs richesses sont variées.... C'est le postulat de cette émission, qui propose chaque semaine une visite guidée (et sonore!) privée des meilleurs musées et des plus étonnantes expositions temporaires qui s'y tiennent.


C'était le plus grand mammifère terrestre que l'Homme ait jamais côtoyé. Bien que disparu depuis 4.000 ans, le mammouth est toujours bien présent dans notre imaginaire. En incontestable roi de la steppe - son écosystème de prédilection - il a défié pendant des centaines de milliers les variations climatiques et les prédateurs en tout genre. Entre l'Homme et le mammouth, ce fut une longue histoire tumultueuse dont les échos nous parviennent sous forme de traces archéologiques, d'os peints ou burinés, parfois transformés en outils, en amulettes ou en bijoux. Dans les steppes de l'actuelle Russie, une véritable « civilisation du mammouth » s'est appuyée sur lui pour s'épanouir. Aujourd'hui, ce sont surtout les mammouths congelés dans le permafrost sibérien qui alimentent la recherche scientifique. Leur ADN intact pourrait-il faire revivre cet herbivore hors normes ? Cette exposition accessible à tous les publics, notamment aux enfants, donne la mesure du grand opéra du vivant. En réalité, le mammouth nous dit beaucoup sur la planète, sur l'Homme, et sur les raisons qui précipitent de plus en plus d'espèces dans les oubliettes du temps... Avec Mélanie Cornélis, directrice de l'EMA et Grégory Abrams, conservateur des collections préhistorique à l'EMA. MAMMOUTH ! Steppe by steppe A l'Espace Muséal d'Andenne jusqu'au 1er mai 2022 Le Phare - Promenade des ours 5300 Andenne Infos et conditions de visite : www.lephare-andenne.be Tél. : 085/84 96 95


Logé dans le Trad Mart, à un jet de pierre de l'Atomium, le Design Museum Brussels a ouvert ses portes en 2015. Son ambition : réunir en un seul lieu les exemples les plus emblématiques de la production industrielle d'objets utilitaires depuis la fin du 19e siècle jusqu'aujourd'hui. Meubles, luminaires et objets du quotidien se taillent ici la part du lion. Leur présentation en un lieu centralisé offre au visiteur un point de vue inédit sur le monde contemporain à travers l'inventivité des créateurs - souvent à la fois architectes, stylistes et plasticiens, voire artisans. Le Design Museum Brussels donne également à voir comment l'industrie a cherché à répondre à de grands défis de société en permettant au plus grand nombre d'accéder à un environnement de qualité, à prix abordable, et en même temps - si possible - « beau »... Une bonne partie des collections permanentes est consacrée à l'utilisation du plastique dans l'ameublement, les environnements professionnels et la vie de tous les jours. Une autre partie est dédiée aux designers belges qui, de Serrurier-Bovy à Nathalie Dewez en passant par Léon Stynen, Jacques Dupuis ou Christophe Gevers ont marqué notre quotidien de leur empreinte. Avec Arnaud Bozzini, directeur du DMB, et Cristina Bargna, responsable des expositions et des collections. Infos pratiques : Design Museum Brussels Place de Belgique - 1020 Bruxelles Ouvert tous les jours de 11h à 19h Site : https://designmuseum.brussels Contact : +32 2 669 49 29


Dans les années 1960, quelques chercheurs isolés sont persuadés que l'humanité est arrivée à un tournant décisif de son histoire. L'informatique pensent-ils, est en effet en passe de changer le monde car elle va permettre de décupler les possibilités de l'intelligence humaine. L'invention progressive du micro-ordinateur et d'une « interface graphique utilisateur » capable de l'exploiter va effectivement changer le monde. Imaginée par des universitaires, lancée par de jeunes idéalistes et concrétisée par l'industrie - qui avaient tous des buts différents - la micro-informatique a comme particularité de se préoccuper avant tout de l'utilisateur final et de ses besoins concrets. C'est l'histoire de cette double révolution, à la fois technique et sociétale, qui est racontée dans une toute nouvelle exposition qui vient de s'ouvrir à Namur dans ce qui est l'un des musées les plus originaux de notre pays. Intervenants : Marie d'Udekem-Gevers, professeure d'histoire de l'informatique et chercheuse à l'UNamur et Robert Vanparys, ingénieur en électronique, membre de l'Association Collection Bull-FEBB. Expo Micro-ordinateur Még@-révolution au Computer Museum NAM-IP jusqu'au 30 juin 2022 Infos et conditions de visite : NAM-IP Rue Henri Blès, 192A 5000 Namur Mail: info@nam-ip.be Site : www.nam-ip.be


Le Musée de folklore et des imaginaires de la Ville de Tournai a été créé en 1930 avec comme ambition de réunir tout ce qui avait trait à Tournai et sa région proche. Depuis, il n'a cessé de s'agrandir et de s'enrichir pour devenir aujourd'hui un incomparable réceptacle de l'histoire, des traditions et des savoir-faire locaux. Il est vrai que Tournai est l'une des plus anciennes villes de Belgique et qu'elle a été marquée au fer rouge par la grande histoire. Mais elle fut - et est encore pour une part - l'épicentre de nombreuses activités industrielles comme l'imprimerie, la faïencerie, la brasserie ou encore le tissage. Mais ce qui lui confère un charme particulier est le fait qu'elle reste profondément marquée par son identité picarde... Avec Jacky Legge, conservateur Infos pratiques : 32-36, Réduit des Sions - 7500 Tournai Téléphone : 069/22 40 69 Email : musee.folklore@tournai.be Site : www.visittournai.be


Voilà 200 ans, sur une île perdue au milieu de l'Atlantique sud, s'éteignait Napoléon 1er. Pour certains, il ne fait aucun doute qu'aux côtés d'Alexandre et de César, l'empereur des Français figure parmi les plus grands hommes de l'histoire. Chef de guerre fulgurant, législateur visionnaire, scientifique avisé, homme de lettres inspiré - bien que son français fut épouvantable - l'œuvre de Napoléon a façonné l'Europe jusqu'aujourd'hui encore. Pour d'autres au contraire, « l'ogre corse » était un pur despote, un autocrate ambitieux qui n'avait d'autre réel projet que sa plus grande gloire personnelle. Directement responsable de la mort de centaines de milliers d'êtres humains, ne tolérant aucune contradiction, il persécutait sans merci ses opposants et pratiquait sans vergogne le népotisme. Entre ces deux extrêmes, il est aujourd'hui nécessaire de retrouver la vérité historique et de se replonger dans la logique de l'époque, pour comprendre ce que Napoléon Bonaparte, issu d'un milieu modeste pour devenir l'homme le plus puissant du monde, a vraiment été. C'est ce que à quoi invite l'extraordinaire expo « Napoléon au-delà du mythe » encore accessible pendant quelques semaines à la Gare des Guillemins. Avec Philippe Raxhon, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Liège et commissaire scientifique de l'exposition. « Napoléon, au-delà du mythe », tous les jours de 10h à 18h30 jusqu'au 9 janvier 2022, à la Gare de Guillemins, Liège. Renseignements et réservations : www.europa.expo.be


Ernest Renan a dit que si l'Empire romain n'était pas devenu chrétien, il se serait voué au culte de Mithra. Si de nos jours les scientifiques sourient de cette assertion, ils conviennent néanmoins que cet étrange culte antique originaire d'Asie mineure a connu un succès assez extraordinaire au sein du monde romanisé. Pourtant, le culte de Mithra n'était pas une religion de masse. Il n'apportait pas de réponses toutes faites aux interrogations existentielles de ses adeptes, ne promettait rien, et n'offrait d'autre réconfort que le sentiment d'appartenir à un groupe d'hommes (il n'était pas ouvert aux femmes) soudé, répandu dans tout l'empire. Aujourd'hui, faute de textes, c'est l'archéologie qui apporte des informations sur le culte de Mithra. De l'Ecosse à la Syrie ; de l'Afrique du nord à l'Allemagne ou à la Roumanie, on découvre presque chaque année un nouveau lieu de culte. Ces découvertes ont tissé petit-à-petit une image de plus en plus fascinante de ce culte privé, pratiqué dans des temples semi-enterrés, et qui proposait à ses adeptes un cheminement initiatique à travers un univers où foisonnaient les symboles... En étroite collaboration avec un musée français et un musée allemand, le musée royal de Mariemont propose de découvrir ce culte mystérieux par le truchement de scénographies immersives dans lesquelles des pièces de grande valeur sont montrées au public pour la première fois. LE MYSTÈRE MITHRA. PLONGÉE AU CŒUR D'UN CULTE ROMAIN Jusqu'au 17 avril 2022 Musée royal de Mariemont Chaussée de Mariemont, 100 7140 Morlanwelz Infos et réservation : www.musee-mariemont.be Tél. : 064/ 27 37 41 - Mail : accueil@musee-mariemont.be


Elle ne le savait pas nécessairement elle-même, mais la jeune Université de Mons (UMONS 2009) est la dépositaire de centaines de milliers d'ouvrages précieux, cartes et plans, œuvres d'art, instruments scientifiques anciens, etc... liés aux multiples champs du savoir que touchent ses facultés. Médecine, sciences économiques, géologie, technologies, sciences humaines, traduction et interprétation, pédagogie, psychologie... toutes ces disciplines enseignées à Mons - parfois depuis près de deux siècles - possédaient en effet des trésors méconnus qui dormaient dans les armoires et les greniers. Les identifier, les rassembler et les répertorier en vue de les offrir à la curiosité du grand public était l'ambitieux projet poursuivi depuis des années par une équipe enthousiaste. Il a connu un premier aboutissement cet automne avec l'inauguration du MUMONS dans un ancien couvent profondément rénové, au cœur de la capitale hennuyère. Cet écrin incomparable accueille aujourd'hui un parcours permanent qui conduit le visiteur à travers les méandres de l'histoire locale et à la découverte de véritables trésors tirés de l'oubli. Avec son moto « Sciences, Arts & Curiosités », le MUMONS constitue sans aucun doute une nouvelle étoile dans le firmament des musées de Wallonie. Avec Francesco Lo Bue, physicien, directeur du MUMONS et Romane Duculot, historienne de l'art, commissaire de l'exposition permanente. MUMONS 24, place du Parc 7000 Mons Ouvert tous les jours de 10h à 17h, et le dimanche et jours fériés de 14h à 17h. Fermé le mardi et le samedi. Fermeture annuelle durant les vacances d'hiver. Infos et réservations : 065/37 22 15 Mail : mumons@mumons.ac.be Site : mumons.be


Quel est le symbole universel de la Belgique ? Sans nul doute : l'Atomium. Connu dans le monde entier, unique en son genre, son originalité lui a permis de garder au fil du temps une identité intacte depuis son érection à l'occasion de la fameuse Expo 58, sur le plateau du Heysel. Pourtant, l'Atomium a bien failli disparaître. Voici une vingtaine d'années, il fut en effet sérieusement question de le démolir : il avait fait son temps, rempli honorablement son office et, surtout, menaçait ruine. Mais peut-on impunément faire disparaître les symboles ? Profondément restauré, l'Atomium a rouvert ses portes en 2006. Aujourd'hui, outre la plus belle vue de Bruxelles et le restaurant le plus haut perché de Belgique, il offre un espace muséal entièrement dédié à lui-même et à l'Expo 58 dont il était le « clou ». L'Atomium se place également au sommet du hit-parade des lieux les plus visités du pays avec plus de 600.000 entrées par an. Des visiteurs venus de tous les coins du pays mais aussi de tous les recoins du monde. L'Atomium est - dans tous les sens du terme - un véritable monument dédié à la Belgique, à son savoir-faire et à son rayonnement... Visite guidée. Avec Julie Almau-Gonzalez, directrice générale de l'Atomium et Arnaud Bozzini, directeur des expositions. ATOMIUM Place de l'Atomium 1 1020 Bruxelles, Belgique 02/475 47 75 info@atomium.be Site : www.atomium.be


Stanleyville, novembre 1964 : des milliers de Belges sont pris au piège d'une des nombreuses rébellions violentes qui agitent sporadiquement le Congo. Il faut les sauver. Les négociations ayant échoué, reste la solution de la dernière chance : les para-commandos. Entre autres faits, un musée de Wallonie évoque cette affaire restée dans les annales comme la première grande opération aéroportée de sauvetage d'otages de l'histoire. Ce musée est celui des Commandos. Situé au sein même de la caserne du 2e bataillon Commando à Flawinne, près de Namur, il raconte le destin de cette unité d'élite créée pendant la seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne avec quelques dizaines de volontaires évadés de Belgique occupée. Aujourd'hui, le Musée des Commandos présente une collection unique d'objets en tout genre, de photos d'époque et de scénographies qui racontent qui sont ces hommes hors du commun, toujours étroitement mêlés aux événements les plus difficiles de l'histoire de la Belgique et qui en constitue sans doute l'ultima ratio. Avec Richard Schepkens, administrateur-délégué du Musée des commandos ; et le lt-colonel (hr) Emile Genot, auteur de plusieurs livres sur l'histoire des para-commandos belges. Musée des Commandos Caserne sous-lieutenant Thibaut Rue Joseph Durieux, 80 5020 Flawinne Infos et contact : Tél. : 02 442 10 13 Mail : CdoMuseum@skynet.be Site : www.cdomuseum.be


Le Musée des Celtes est le seul musée de nos contrées entièrement consacré à « nos ancêtres les Gaulois ». Après un déménagement et deux ans de fermeture, il vient de rouvrir ses portes et propose une toute nouvelle scénographie, épurée, moderne et clarifiée. En réalité, les collections du Musée des Celtes comportent plusieurs centaines de pièces authentiques : vaisselle, bijoux, outils, armes, accessoires vestimentaires, pièces de harnais de chevaux et de chars à deux roues, qui sont autant de témoignages directs de la vie quotidienne des Celtes de l'Ardenne centrale. Plus de 300 sont actuellement exposées, parmi lesquelles le contenu de la tombe à char de la Tombelle III de Warmifontaine, classé « Trésors de la Communauté française ». Alors, l'Ardenne, « terre celtique » ? Pour les scientifiques, pas de doute. Ne fut-ce qu'au regard de la typologie et du nombre des sépultures retrouvées par les archéologues, on peut affirmer en effet que nos régions faisaient pleinement partie de l'aire celtique voici environ 2500 ans. Pourtant, déjà à l'époque, elles formaient une vaste zone tampon entre l'aire celtique proprement dite et l'aire germanique. S'y côtoyaient et s'y mélangeaient sans doute des populations mouvantes aux cultures contrastées... Avec Florence Zenner, conservatrice du Musée des Celtes et Fanny Martin, archéologue, professeure à l'UNamur, Membre du Centre de Recherches Archéologiques en Ardenne (CRAA). Musée des Celtes Place communale 7 6800 Libramont Contact : 061/22 49 76 info@museedesceltes.be Site : www.museedesceltes.be


Fin octobre, les experts mandatés par la Commission parlementaire spéciale "Congo - passé colonial" remettaient leur rapport final. En un peu plus d'un an, cette brochette d'universitaires de tous horizons a réussi le tour de force de produire un résumé extrêmement détaillé des réalités concrètes de la période coloniale et leur impact à long terme. Ce rapport n'apporte sans doute pas de réponse à tout mais au moins montre-t-il qu'il est possible de regarder l'histoire en face. C'est du reste ce que tentent de faire depuis des années déjà certaines institutions universitaires et muséales de notre pays. C'est le cas du Musée Royal de l'Afrique Centrale - mieux connu sous le nom d'Africa Museum depuis sa récente refonte en profondeur. Aujourd'hui, en effet, Africa Museum est une institution à la pointe de la muséographie contemporaine, doublé d'un établissement scientifique fédéral dont la mission s'étend à tous les aspects de l'Afrique centrale. C'est ainsi qu'à côté de ses vertigineuses collections dédiées aux sciences naturelles ou aux arts traditionnels, l'Africa Museum n'a pas hésité à ouvrir un espace consacré à l'histoire contemporaine des anciennes colonies de la Belgique, sans en occulter les zones d'ombre ni les faits les moins glorieux. Avec Patricia Van Schuylenbergh, cheffe du service Histoire et Politique à Africa Museum, chargée de cours à l'UCLouvain et Mathieu Zana, professeur émérite à la KULeuven et chercheur à Africa Museum. Africa Museum Leuvensesteenweg 13 3080 Tervuren +32 2 769 52 11 info@africamuseum.be Site : www.africamuseum.be


Les Aventures de Blake et Mortimer, l'œuvre immortelle d'Edgar P. Jacobs, fait partie du cercle étroit des super grands classiques de la BD. Et dans cette série d'une quinzaine d'histoires parues entre 1946 et 1990, la trilogie du Secret de l'Espadon est peut-être bien la plus fascinante. C'est en tout cas le postulat des deux très grands spécialistes de la BD qui ont conçu la formidable exposition actuellement visible au Centre belge de la DB, à Bruxelles. Sous le titre "Le secret des espadons", celle-ci nous entraîne en réalité dans l'univers d'Edgar P. Jacobs. Un univers romanesque complexe, coloré et parfois violent ; un univers qui faisait - et fait encore largement aujourd'hui - écho aux soubresauts du monde. En son temps, toute l'œuvre de Jacobs fut d'ailleurs en rupture nette avec ce qui se pratiquait alors dans la bande dessinée franco-belge. Au contraire de Tintin, par exemple, Blake et Mortimer ne sont pas des adolescents naïfs mais des adultes mûrs et parfois graves, en tout cas inquiets car engagés dans une lutte titanesque contre le Mal afin de défendre la liberté et la démocratie. Le tout nimbé d'une dimension fantastique où s'entremêlent allégrement science-fiction et politique-fiction. Avec François Schuiten, auteur ; Eric Dubois, professeur agrégé de design à l'école Boulle (Paris) et Daniel Couvreur, journaliste, chef du Service Culture au SOIR, co-commissaires de l'exposition "Le secret des espadons". Jusqu'au 16 avril 2022 au Centre Belge de la Bande Dessinée - Musée Bruxelles Rue des Sables 20 1000 Bruxelles Tél. : 02/219 19 80 Mail : visit@cbbd.be Toutes infos : www.cbbd.be


Jean-Pol Hecq continue sur sa lancée tout l'été avec des émissions inédites qui mettent en lumière les musées de Wallonie et Bruxelles afin de soutenir ce secteur de la culture. Entre expositions réelles et virtuelles, Le plus grand Musée du Monde souligne les actions et les initiatives menées par les musées qui déploient des trésors d'organisation pour ouvrir leurs portes dans le respect des règles sanitaires.


Vingt et un an. C'est l'âge de ce qui fut sans doute l'une des tentatives les plus originales de vulgarisation de la culture technique et scientifique de notre pays. Mais le PASS, situé à Frameries, au cœur du Borinage, n'est plus. Ou plutôt, il vient d'achever une mue qui le propulse dans une nouvelle dimension. C'est en effet cet automne 2021 que le PASS est devenu SPARKOH ! Bien plus qu'un simple changement de nom, la mutation que vient de connaître cet endroit unique en Wallonie correspond à un repositionnement résolument tourné vers les problématiques d'aujourd'hui. En témoigne la toute nouvelle exposition intitulée Geo'Dynamic ! qui se penche sur les phénomènes climatiques. Elle montre notamment comment se forment un nuage ou un tsunami, d'où viennent vent et orages, ce que veut dire une éruption volcanique. Comme toujours à SPARKHO !, le visiteur est invité à toucher, à sentir, à manipuler, à vivre des expériences qui font appel à ses sens ... et bien sûr à faire turbiner ses capacités d'observation. Visiter SPARKHO !, c'est en réalité entrer dans l'univers fabuleux des STEM. Sous cet acronyme ésotérique se cache l'ensemble des disciplines qui ont tant d'impact sur notre quotidien d'aujourd'hui : la science, les technologies, l'ingénierie et les mathématiques. Mais le véritable coup de génie de SPARKHO ! est sans doute d'avoir réussi à mettre ces disciplines et leurs réalisations à portée des enfants, des adolescents.... et des adultes qui se surprendront à redécouvrir en s'amusant les fondamentaux de notre monde. SPARKOH ! Des émotions scientifiquement prouvées 3, Rue de Mons 7080 Frameries Infos et visite : Mail : pass@sparkoh.be Site : https://sparkoh.be Tél. : +32 65 61 21 60


En 1996, lorsque le 1er Wing de chasse de la Force aérienne belge est dissous, c’est sans doute l’une des plus glorieuses pages de notre histoire militaire qui se tourne. Etabli à Beauvechain aux lendemains de la seconde Guerre mondiale, le 1er Wing était le pivot de la défense aérienne du territoire. Cette unité d’élite vouée à l’interception pure sera toujours équipée des meilleurs avions, comme le Gloster Meteor, le Hawker Hunter ou, plus tard le F104 et le F16. Quant à ses traditions, le 1er Wing les tirait des exploits de deux fameuses escadrilles belges de la RAF qui en avaient formé le noyau en 1946. Le 1st Wing Historical Centre, opéré par une asbl dans laquelle beaucoup d’anciens de la Force aérienne perpétuent leur amour de l’aviation, abrite naturellement de nombreux appareils de ces époques. On y trouve même des machines inattendues, comme un MIG21 aux couleurs de l’Allemagne de l’Est. On y trouve aussi un C130 de l’Armée belge, qui, au printemps dernier, a effectué son tout dernier atterrissage à Beauvechain. Cet avion de transport mythique – qui bien entendu n’a jamais fait partie du 1er Wing de chasse – constitue aujourd’hui l’une des attractions majeures de ce véritable musée de l’aviation militaire belge qui ne dit pas son nom. 1st Wing Historical Centre Base Lt Col Avi Charles Roman Rue Longue, 1320 Beauvechain


Lorsqu'au début des années 1970, des spéléologues entament l'exploration d'une petite grotte sur les hauteurs de Sclayn, personne ne peut se douter qu'elle deviendra le plus important site de fouilles préhistoriques de Belgique. Depuis lors - au plumeau et à la petite cuillère mais aussi avec les techniques les plus innovantes - des bataillons d'archéologues fouillent patiemment cette cavité que le temps avait comblée de sédiments. Les découvertes d'artefacts en silex, quartz et quartzite façonnés par les Hommes de Néandertal s'enchaîneront jusqu'à ce que, en 1993, les restes du crâne d'une fillette soient mis au jour. Aujourd'hui, le Centre archéologique de la Grotte Scladina est à la croisée des chemins entre sciences, pédagogie et tourisme. Parallèlement, la Ville d'Andenne a réservé aux découvertes de Scladina un espace muséal ultramoderne dans son nouveau complexe muséal « Le Phare » ; c'est là que tous les secrets de celle qu'on appelle désormais « L'Enfant de Sclayn » s'offrent aujourd'hui à la sagacité du grand public dans une scénographie digne des meilleurs musées de préhistoire du monde. Avec Dominique Bonjean, conservateur-directeur du Centre archéologique de la Grotte Scladina et Grégory Abrams, archéologue, conservateur des collections préhistoriques à l'Espace muséal d'Andenne. Renseignements et infos : Le Phare - Espace muséal d'Andenne : www.lephare-andenne.be Centre archéologique de la Grotte Scladina Rue Fond des Vaux 339d 5300 Andenne Infos visites : 0485/68.31.12 Secrétariat : 081/ 58 29 58 mail : grotte@scladina.be Site : www.scladina.be


L'histoire de Spa en tant que ville d'eaux se perd dans la nuit des temps. Etait-elle déjà appréciée des Romains voici 2000 ans ? C'est très probable si l'on en croit certains textes de l'époque. Mais ce qui est certain, c'est que l'aventure moderne de la station thermale spadoise commence au 16e siècle, lorsque des Anglais viennent y soigner leurs calculs et leur goutte à grands coups de verres d'eau ferrugineuse. Au 17e, et encore plus au 18e siècle, Spa va devenir the place to be pour la bonne société européenne. De partout, en effet, on vient y prendre les eaux et, le temps d'une cure, s'adonner aux joies de la sociabilité du temps. Jeux d'argent, bals, promenades bucoliques, bonne chère, loge maçonnique.... tout y est organisé pour passer agréablement quelques semaines revigorantes. Les hôteliers débordent d'inventivité pour offrir à leur clientèle distinguée toutes les commodités et une activité économique dynamique s'épanouit, offrant travail et revenus aux habitants du cru. Les « jolités » de Spa, un artisanat d'art de grande qualité, acquerront ainsi une réputation appréciable dans toute l'Europe. C'est cette histoire, étonnante et inattendue, que proposent les Musées de la Ville d'eaux dans un écrin peu banal : la Villa royale, séjour de prédilection de la reine Marie-Henriette, épouse de Léopold II, qui y finira sa vie entourée de ses chevaux et de ses amis, en 1902. Au même moment, l'interdiction des jeux d'argent et de hasard par l'Etat belge donne un coup d'arrêt à la pétillante petite cité ardennaise... Spa Story Avenue Reine Astrid, 77b 4900 Spa Ouvert tous les jours de mars à novembre En ce moment, expo temporaire : Destination Spa - Les plaisir de la villégiature à la Belle époque - Dans les mêmes locaux : Musée du Cheval (weekend et jours fériés) Info et réservations : info@spavillaroyale.be Site : www. spavillaroyale.be


Au début du 18e siècle, un atelier de broderie de Ath devient le fournisseur attitré des nombreuses communautés monastiques et chapitres de nos régions. Sa spécialité : réaliser des ensembles d'ornements sacerdotaux de grand style. Chapes, dalmatiques, chasubles, étoles, voiles de calice, manipules, parement d'autel : rendre le culte nécessite tout un attirail textile richement décoré, clinquant, luxueux... Il est vrai que l'époque est à la théâtralisation extrême des actes religieux. La pompe ecclésiastique doit éclater dans toute sa splendeur. Tout y concourt : l'architecture, les arts décoratifs, la musique, la peinture,... rien n'est trop beau pour exalter la grandeur de Dieu et, donc, de ses humbles serviteurs. Des artisans rencontrent cette demande en réalisant des ensembles fastueux. Extrêmement complexes, ces pièces constituent le summum de l'art de la broderie en Europe. La cathédrale de Tournai possède encore certains de ces ensembles flamboyants. Ils sont exposés en ce moment au Musée de la Tapisserie et des Arts Textiles de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre du 850e anniversaire de la dédicace de ce qui est l'un des édifices religieux majeurs de Belgique. « Habiller le culte » - Les fastes brodés du textile liturgique de la cathédrale de Tournai » exposition temporaire jusqu'au 28 novembre 2021. TAMAT - Musée de la Tapisserie et des Arts Textiles de la Fédération Wallonie-Bruxelles 9, Place Reine Astrid 7500 Tournai Infos : www.tamat.be info@tamat.be Tél. : 069/23 42 85


En 1972, un machiniste de la SNCB se désole de voir partir à la ferraille les dernières locomotives à vapeur. Au même moment, les usines mettent également au rebus leur matériel ferroviaire mais l'une d'entre elle va accepter de céder une loco de manœuvre à une poignée d'enthousiastes bien décidés à sauvegarder l'incroyable patrimoine technologique et historique que représente la « traction vapeur ». Aujourd'hui, implanté dans l'une des plus belles régions rurales de Wallonie, le Chemin de fer à vapeur des 3 vallées est non seulement une attraction majeure qui beaucoup amuse petits et grands mais, surtout, il conserve, restaure, et entretien jalousement des dizaines de locomotives et de wagons de tous types et de toutes les époques. Inauguré en 1994, un musée implanté dans les emprises de l'ancienne gare internationale de Treignes propose une formidable collection de machines rutilantes qui témoignent de l'épopée de la vapeur dans notre pays qui fut l'un des pionniers majeurs du chemin de fer dans le monde. Chemin de fer à vapeur des trois vallées Chaussée de GIVET 49-51 5660 MARIEMBOURG Infos et contact : 060/31 24 40 Site internet : cfv3v.eu NB : Lors du weekend des 25 et 26 septembre 2021, à l'occasion du Festival vapeur, sortie de nombreuses locomotives de tous types et animations.


Au cœur d'Anderlecht subsiste un étonnant témoignage du temps où ce village tout proche de Bruxelles était la banlieue chic de la capitale de l'Empire de Charles Quint. C'était au 16e siècle, et le bâtiment aujourd'hui connu sous le nom de Maison d'Érasme a en effet accueilli tout un temps le grand intellectuel international, théologien et philosophe, mais aussi conseiller des princes et des papes, qu'était Érasme. Aujourd'hui, la Maison d'Érasme est assurément - en attendant la réouverture du Béguinage actuellement en travaux - le joyau des musées communaux d'Anderlecht. Il abrite un riche musée dédié évidemment à Érasme mais qui accueille aussi des expositions temporaires. C'est le cas en ce moment avec l'extraordinaire travail de Sün Evrard, accoutumée depuis longtemps à travailler sur des œuvres d'Erasme, qui tisse et retisse la toile qui nous relie indéfectiblement à la Renaissance... Avec Sün Evrard, relieuse d'art, et Zahava Zeewald, directrice des musées communaux d'Anderlecht. Expo Swinging Books, œuvres de Sün Evrard - jusqu'au 24 octobre 2021 Maison d'Erasme Rue de Formanoir, 31 1070 Bruxelles Contacts et information sur les conditions de visite : 02/521 13 83 Mail : info@erasmushouse.museum Site : https://erasmushouse.museum


Entre 1898 et 1905, une poignée d'ingénieurs belges réalise un exploit industriel hors du commun. Environ 1200 kilomètres séparent Pékin de Hankou (aujourd'hui Wuhan) mais, entre ces deux pôles administratifs et économiques majeurs, il y a surtout deux fleuves parmi les plus imposants du monde et une chaîne de montagnes. Or, en Chine, à la fin du 19e siècle, il n'y a plus d'autres moyens de transport que les chameaux ou le bateau, via de grands détours par les ports maritimes comme Shanghai. L'hinterland reste désespérément enclavé, le commerce stagne, l'insécurité règne. En sept ans à peine, un jeune ingénieur belge du nom de Jean Jadot va accomplir le tour de force de bâtir la première grande liaison ferroviaire entre le nord et le sud de la Chine. Cette aventure, qui fut sans doute l'apogée du savoir-faire ferroviaire belge, est évoquée de manière superbe à Train World dans une nouvelle exposition temporaire. Avec Stéphane Disière, responsable du patrimoine historique à la SNCB, et Charles Lagrange, ingénieur, spécialiste de l'histoire de la Chine Expo « De Pékin à Hankou, une aventure belge en Chine » (Jusqu'au 10 octobre 2021) Train World - Gare de Schaerbeek - Du mardi au dimanche de 10h à 17h Infos et réservations : 02/224 74 37 - www.trainworld.be/fr


La fondation de Mons doit tout à l'établissement au 7e siècle d'un modeste monastère sur une colline surplombant le confluent marécageux de deux rivières. C'est le projet de Waudru, fille de l'intendant du roi Clotaire II, et nièce du maire du palais. Nous sommes là dans les plus hautes sphères du pouvoir mérovingien, dynastie dominante des Francs saliens, qui s'apprête à devenir l'une des plus puissantes entités de l'Europe naissante. Preuve de la montée en force politique du christianisme, cet acte - vite imité - sera à la base d'un maillage serré de monastères dans nos régions. De nos jours à Mons, Waudru est toujours dûment honorée. Une fois par an, ses restes sont processionnés à travers la ville dans un somptueux reliquaire juché sur un carrosse de procession. Mais derrière l'imagerie aujourd'hui folklorique, c'est le haut moyen-âge qui continue à résonner dans l'imaginaire collectif de toute une région. Avec le Musée de Mariemont et le Musée d'archéologie de Tournai, l'Artothèque de Mons prend donc ainsi sa part dans la vaste exposition intitulée « Itinéraires mérovingiens » qui donne à voir la richesse et la complexité de cette société d'il y a 1.400 ans, ancêtre directe de la nôtre, et dont les vestiges archéologiques pullulent en Wallonie. A la fois réserve générale, centre de recherche, de restauration et d'étude du patrimoine, l'Artothèque de Mons rassemble les pièces et les œuvres qui ne sont pas exposées dans les musées de la ville. Outre sa mission de conservation, ce lieu a également un large rôle de promotion du patrimoine montois en le rendant accessible virtuellement. Mons au temps de Waudru - Itinéraire mérovingiens Jusqu'au 22 octobre 2021 Artohèque 1, rue Claude de Bettignies 7000 Mons Accueil Musée / Information + 32 65 40 53 80 www.artotheque.mons.be


1944, âgé de moins de deux ans, ses parents envoyés à Auschwitz, Arthur Langerman est placé dans un orphelinat à Bruxelles. Seule sa mère reviendra de l'enfer mais ne voudra jamais parler de « tout çà » à son fils. Devenu adulte, Arthur Langerman s'interroge. En particulier, il ne comprend pas pourquoi les Européens se sont acharnés ainsi sur les Juifs et se met à recueillir des objets ayant trait à cette part noire de notre histoire. Débute ainsi une collection d'objets antisémites qui deviendra la plus importante d'Europe. Exposée (partiellement) en ce moment à la Caserne Dossin, à Malines, elle donne un coup de projeteur troublant sur l'imprégnation antijuive qui a prévalu dans toute l'Europe pendant des siècles. Elle démontre aussi comment tout un système d'imagerie caricaturale à préparé la voie au génocide la plus colossal de toute l'histoire de l'humanité. La Caserne Dossin est le lieu clé de la Shoah en Belgique. C'est là qu'entre 1942 et 1944 les quelques 25.000 juifs et 350 tziganes arrêtés en Belgique ont été parqués en attendant leur transport vers les camps de la mort. C'est aujourd'hui à la fois un musée, un mémorial et un centre d'études sur l'Holocauste et les droits humains. Avec Arthur Langerman, rescapé de la Shoah, collectionneur ; et Laurence Schram, historienne, chercheuse à Kazerne Dossin Fake Images (jusqu'au 7 décembre 2021) Site de l'expo : https://fakeimages.be Kazerne Dossin Goswin de Stassartstraat 153 2800 Malines Infos et réservations : www.kazernedossin.eu


Depuis la Donation de Constantin jusqu'aux Fake News actuelles, en passant par l'Affaire Dreyfus, les fausses découvertes archéologiques et toutes les pratiques de contrefaçon, l'être humain n'a jamais hésité à travestir la réalité pour que le récit qu'on puisse en donner ensuite soit conforme à ses vues, à ses intérêts ou à sa plus grande gloire... C'est ce que montre l'exposition « Fake for Real » qui se tient en ce moment à la Maison de l'histoire européenne, à Bruxelles. Projet du Parlement européen, la Maison de l'histoire européenne ambitionne de sensibiliser le public à la diversité des perspectives et des interprétations de l'histoire de l'Europe. Il préserve les souvenirs partagés et les souvenirs qui divisent et présente l'histoire de l'intégration européenne et de ses fondements. Avec Simina Badika, conservatrice de la Maison de l'histoire européenne et Blandine Smilansky, historienne, chargée des expositions et la médiation. Maison de l'histoire européenne - 135, rue Belliard 1000 Bruxelles Fake for Real - Une histoire du faux et de la contrefaçon Jusque octobre 2021 Renseignement sur les conditions de visite : www.historia-europa.ep.eu