

Elles peuvent nous nourrir, se substituer au plastique, décarboner l'économie, nous soigner et fournir des revenus aux populations côtières... Elles ce sont les algues, leur culture jusqu’ici marginale se développe à travers le monde, nos invités en sont les ambassadeurs ! INVITÉS : - VINCENT DOUMEIZEL, conseiller pour les océans auprès des Nations unies au sein du Pacte mondial qui regroupe les initiatives du secteur privé fondateur de LA COALITION MONDIALE POUR LA SÉCURITÉ DES ALGUES https://www.safeseaweedcoalition.org/ - BREN SMITH réinvente le métier de pêcheur. Au cours des 12 dernières années, Bren a créé les premières fermes océaniques 3D multi-espèces centrées sur le varech, l'une des plantes à la croissance la plus rapide au monde et aussi celle qui absorbe le plus de carbone. Il vient de publier aux éditions L'arbre qui marche. POUR EN SAVOIR PLUS : GREENWAVE, MEET YOUR TEAM. https://www.greenwave.org/team-bios


Entre amis ou en famille, comment avoir les bons arguments face aux climato-sceptiques ou à ceux qui considèrent qu’on en fait beaucoup trop sur l’écologie. Nos invités ont rédigé des manuels de réparties écologiques qui vous permettront de convaincre sans plomber l’ambiance ! INVITÉS : - MARGOT JACQ, spécialiste de la Transition écologique des territoires, auteure de aux éditions Les liens qui libèrent - JÉRÉMY BISMUTH a écrit et réalisé LA WEB SÉRIE «AMI DES LOBBIES» https://www.youtube.com/c/Amideslobbies, auteur de chez Tana éditions.


Nous produisons, chaque année, 460 millions de tonnes de plastique, c’est deux fois plus qu’il y a 20 ans et si nous ne faisons rien, cette quantité va tripler ! Or, les 2/3 de ce plastique servent à fabriquer des objets qui deviennent rapidement des déchets. Les chiffres officiels nous indiquent qu’à peine 10% sont recyclés, 20% sont incinérés et la moitié finit dans des décharges plus ou moins contrôlées. 20% des plastiques que nous produisons, soit 92 millions de tonnes sont donc dispersés dans la nature et terminent sous forme de microplastique dans les cours d’eau puis dans l’océan. C’est un scandale sanitaire et environnemental. En cette journée mondiale de l'eau, nous vous proposons de nous suivre dans ce reportage à Abidjan en Côte d’Ivoire.


La finance carbone permet aux entreprises de compenser les émissions de gaz à effet de serre qu'elles n'arrivent pas à réduire en investissant dans des technologies moins polluantes ou dans la restauration d'écosystèmes naturels qui stockent du carbone. La monnaie, ce sont les crédits carbone, sources de nombreuses controverses car le marché est mal encadré. Mais quand l'éthique et la rigueur sont au rendez-vous, le principe est vertueux. C'est ce que démontre Livelihoods ventures et ses fonds carbone et agriculture durable. Une vingtaine d'entreprises ont investis dans une vingtaine de projets en Afrique, en Asie et en Amérique du sud pour lutter contre le changement climatique et la pauvreté en restaurant des écosystèmes. Tous les acteurs se sont retrouvés à Paris pour un Livelihoods camp. INVITÉ : BERNARD GIRAUD, co-fondateur et président de LIVELIHOODS https://livelihoods.eu/fr/. INTERVENANTS INTERVIEWÉS PAR PAULINE GLEIZE : - BURKINA FASO : Brahima Sawadogo en charge de programme pour les provinces de Bam et Loroum chez TIIPALGA https://newtree.org/fr/tiipaalga/ - MADAGASCAR : Tiana Andriamanana, directrice générale de FANAMBY https://association-fanamby.org/accueil/ - INDE : Shamshad Alam, de L’ONG PRADAN https://www.pradan.net/ et Saikat Mannade l’ONG News - FRANCE : Lionel Habasque, directeur général délégué de Voyageurs du monde.


Des pluies plus violentes à cause du changement climatique combinées à une forte croissance démographique créent chaque année des inondations catastrophiques dans les villes d'Afrique subsaharienne. Mais les vraies raisons sont à rechercher ailleurs : une mauvaise gestion des espaces combinée à un laisser-faire au détriment des plus pauvres. Comment déminer ces bombes à retardement autrement que par la stratégie du « déguerpissement » ? C'est l'un des sujets sur lequel une trentaine de jeunes du Bénin, du Cameroun et de la Côte d'Ivoire ont travaillé dans le cadre du PROGRAMME E-POP VILLES DURABLES https://www.ird.fr/epop-villes-durables organisé par RFI Planète Radio et l’IRD. Âgés de 20 à 35 ans, ils ont été formés pendant deux ans sur les enjeux scientifiques et sociétaux des villes durables et la réalisation de vidéos. Cette semaine, ils se retrouvent tous à Abidjan pour faire le bilan. Reportage sur l'impact des inondations à Abidjan avec Mariam Cissé. INVITÉS : - STÉPHANIE DOS SANTOS, sociologue et démographe à l'IRD conseiller scientifique du programme e-POP villes durables - ERIC-PASCAL ZAHIRI, physicien de l'atmosphère, enseignant chercheur à l'université Félix Houphouët Boigny - PENIEL DAGBA, e-POPer du Bénin - SERGES AIMÉ TATCHÉMO, e-POPer de Côte d'Ivoire.


Émission enregistrée à Abidjan. Entre 4 et 6 heures de transport par jour en bus, en Gbaka, en wôrô-wôrô ou en saloni, c'est le quotidien des Abidjanais. Comme dans l'ensemble des capitales africaines, les embouteillages pourrissent la vie et l'air des populations. C'est l'un des sujets sur lequel une trentaine de jeunes du Bénin, du Cameroun et de la Côte d'Ivoire ont travaillé dans le cadre du PROGRAMME E-POP VILLES DURABLES https://www.ird.fr/epop-villes-durables organisé par RFI Planète radio et l’IRD. Âgés de 20 à 35 ans, ils ont été formés pendant deux ans sur les enjeux scientifiques et sociétaux des villes durables et la réalisation de vidéos. Cette semaine, ils se retrouvent tous à Abidjan pour faire le bilan. REPORTAGE SUR LA MOBILITÉ À ABIDJAN AVEC EDOUARD BITTY. INVITÉS : - YOUSSOUF MEITE, sociologue, enseignant-chercheur à l’Université Felix Houphouët Boigny, spécialiste des transports et de la mobilité - KOUADIO FOJO AMED de Côte d’Ivoire - TONAVOH FLORENTIN de Cotonou au Bénin.


Plus légers, moins chers, moins polluants... des prototypes de véhicules intermédiaires entre le vélo et la voiture naissent tous les jours. Certains sont déjà au stade de la production industrielle. Pour nos déplacements quotidiens ou pour les livraisons des derniers kilomètres, ils vont peut-être révolutionner notre mobilité si nous arrivons à nous détacher du « tout voiture ». INVITÉS : - JÉRÔME ZINDY, journaliste engagé qui effectue actuellement un tour de France de 3 000 km intitulé « LA NOUVELLE AVENTURE MOBILE https://xd.ademe.fr/nouvelle-aventure-mobile » - HAMZA EL JEBBARI, ingénieur électromobilité au Service Transports et Mobilités de l’ADEME - CHRISTOPHE CHARLES, concepteur de véhicule intermédiaire, WEEZ et Eon Motors - AURÉLIEN BIGO, chercheur spécialisé dans la Transition énergétique des Transports, auteur de dans la collection Fake Or Not chez Tana éditions.


Invités : - Mickael Correia, journaliste à Mediapart et auteur de publié aux éditions du Seuil - Agathe Bounfour, responsable des enquêtes au sein de l'ONG Transport & Environment qui vient de publier avec le média en ligne The Continent une enquête intitulée « De la ferme au carburant : le pari d’Eni pour les biocarburants africains ».


Alors que l’État français s’est engagé sur un objectif de 18 % de la surface agricole utile dédiée au bio d’ici à 2027, après des années d'embellie, la filière de l'agriculture biologique française subit depuis 2020 une crise violente. Les ventes des produits et les conversions d'agriculteurs sont en forte baisse à cause de l'inflation des prix alimentaires et énergétiques et de la multiplication des labels moins exigeants. Paroles d'agricultrices. INVITÉE : NADOU MASSON, agricultrice bio dans l'Oise, vice-présidente de la coopérative Biocer 100% bio qui collecte des céréales et des graines et administratrice de la Fédération nationale de l’agriculture biologique qui regroupe 10 000 fermes françaises adhérentes. REPORTAGE : NOÉMIE LACHENAL, éleveuse de brebis bio dans le sud-est de la France dans la vallée du Giffre et porte-parole de la Confédération paysanne de Haute-Savoie. Un reportage d'Alice Milot.


Une émission enregistrée au Salon de l'agriculture. L’insécurité alimentaire est un enjeu majeur en Afrique qui est le continent où elle a le plus progressé ces dernières années : une personne sur cinq y souffre de la faim. Alors que l’Afrique connaît une croissance démographique importante, elle doit produire plus pour assurer sa souveraineté alimentaire, sans toutefois que cela ne se fasse au détriment de son environnement. Renforcer la fertilité des sols est donc fondamental pour garantir une production agricole durable et capable de répondre à cette demande alimentaire en forte croissante. Quelles sont les stratégies à privilégier ? INVITÉS : - GATIEN FALCONNIER, chercheur au Cirad à Hararé au Zimbabwe - TANTELY M. RAZAFIMBELO, coordinatrice du RÉSEAU CASA https://www.reseau-carbone-sol-afrique.org/le-reseau-casa et chercheuse à l'Université d'Antananarivo à Madagascar - N’GUESSAN KOFFY RODRIGUE, directeur général du développement rural au ministère de l’Agriculture et du Développement rural de Côte d’Ivoire - MATTHIEU LE GRIX, ingénieur agronome, responsable de la division Agriculture, Développement rural et Biodiversité de l’Agence française de Développement.


La forêt est une source importante d’alimentation pour les populations du bassin du Congo. Mais avec une population croissante et de plus en plus urbaine, certaines pratiques comme l’agriculture sur brûlis ne permettent plus à la forêt de se régénérer. À Luki, une station de recherche dans le Kongo Central, Ernestine Tipi, une chercheuse camerounaise, travaille avec les populations locales pour développer des activités alternatives comme l’apiculture et développer des techniques d’agroforesterie, une pratique consistant à mêler arbres et culture agricole sur un même terrain. GERTRUDE MBUMBU, une mycologue de l’Université de Kinshasa, a développé son propre business pour cultiver et vendre des champignons comestibles dans la mégapole, une source de protéines importante, mais négligée. Un reportage de MÉLANIE GOUBY. INVITÉS : - BHELLY ANGOBOYI, chef de programme de recherche foresterie à L'INSTITUT NATIONAL POUR L'ÉTUDE ET LA RECHERCHE AGRONOMIQUES EN RDC https://inera-rdc.cd/ et directeur de la station de recherche de Luki dans le Kongo Central - PROFESSEUR LOUIS ZAPFACK, ethno-botaniste, professeur à l’Université Yaoundé 1 au Cameroun.


Reportage en Tunisie dans l'archipel paisible de Kerkennah où, depuis quelques années, la pêche traditionnelle classée au patrimoine immatériel de l’UNESCO disparaît au profit du chalutage, plus économique et facile à mettre en œuvre. Les fonds marins sont raclés, et avec, les herbiers de Posidonies et les herbiers tigrés qui recouvrent les hauts-fonds sur des kilomètres autour de l'île. Non seulement refuges pour la biodiversité et zones de reproduction pour les poissons, ces herbiers freinent le phénomène d’érosion du littoral en constituant également une protection hydrodynamique contre les vagues et les courants. Un reportage d'Alice Roy. INVITÉ : FRÉDÉRIC LE MANACH, directeur scientifique de L'ASSOCIATION BLOOM https://bloomassociation.org/.


À base de déchets organiques ou de résidus agricoles, le charbon vert est une formidable alternative à l'utilisation du charbon de bois, principale combustible utilisé pour cuisiner en Afrique. Moins cher et dégageant moins de fumée lors de la combustion, l'utilisation du charbon vert est aussi une solution pour lutter contre la déforestation et la destruction des mangroves. L’ASSOCIATION INITIATIVES CLIMAT http://www.initiativesclimat.org/Les-Clusters/Le-Cluster-Africain-Charbon-Vert a créé le « Cluster Africain Charbon Vert » en juin 2019 qui rassemble des producteurs d’une douzaine de pays d’Afrique francophone Reportage au Cameroun avec Steve Djeutchou qui se bat pour le développement du charbon vert à Yaoundé avec SON ENTREPRISE STEMA https://www.facebook.com/people/STEMA-Group/100084675531259/ et dans SON ACADÉMIE DE FORMATION SUR LES ÉNERGIES RENOUVELABLES https://www.facebook.com/p/Institut-STEMA-Academy-Center-100084471657153/. INVITÉ : BENOÎT THÉAU, co-fondateur avec Meriem Houzir de INITIATIVES CLIMAT AFRIQUE FRANCOPHONE http://www.initiativesclimat.org/.


Téléphones, écrans, appareils électroménagers... Les déchets d’équipements électriques et électroniques représentent le flux de déchets solides qui connaît la croissance la plus rapide au monde. S’ils ne sont pas traités, éliminés et recyclés de manière appropriée, ils deviennent une menace pour l’environnement et la santé humaine car ils peuvent rejeter jusqu’à 1 000 substances chimiques différentes, y compris des neurotoxiques nocifs tels que le plomb ou le mercure. Selon le dernier rapport de l'Organisation du Travail environ 60 millions de tonnes sont produites chaque année dont 80% se retrouvent dans des décharges illégales et les circuits informels de la récupération. Reportage au Cameroun dans le quartier des ferrailleurs de Tsinga Elobi à Yaoundé avec Silvere Wandji directeur d'exploitation de l'association SOLIDARITÉS TECHNOLOGIQUES https://www.facebook.com/SolidariteTechnologique. INVITÉE : - CHARLOTTE NITHART, directrice de l'association ROBIN DES BOIS https://robindesbois.org/.


Des satellites déployés par milliers en orbite, la glorification du tourisme spatial, les fantasmes d'exploitation de ressources extra-atmosphériques... l'aventure spatiale se démocratise et laisse la place aux ambitions les plus voraces au détriment du bien commun. (Rediffusion) INVITÉ : RAPHAËL CHEVRIER, docteur en Physique, travaille au sein de la division Business Développement en charge des sujets innovations et du management des offres commerciales chez Arianespace. Il vient de publier aux éditions Buchet-Chastel.


La colère des agriculteurs est retombée mais pour combien de temps ? Le modèle agricole européen qui repose depuis les années 60 sur une production intensive au détriment de l'environnement et de leur bien-être montre aujourd'hui ses limites. Comment est-ce possible que dans une puissance agricole historique comme la France, plus de 3 millions de Français aient recours à l’aide alimentaire, qu’un agriculteur se suicide tous les deux jours et que se nourrir, qui est à la base un acte convivial et réconfortant, soit la cause d’autant de désespérance ? C’est l’histoire d’un modèle à bout de souffle que nous décortiquons en compagnie de nos invités : - AURÉLIE CATALLO, directrice du volet France du PROGRAMME « POLITIQUES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES » À https://www.iddri.org/fr/themes/agriculture-et-alimentation L’IDDRI https://www.iddri.org/fr/themes/agriculture-et-alimentation - LAURE DUCOS, ingénieure forestière, experte des enjeux environnementaux en agriculture et alimentation, a publié aux éditions Grasset - MARC DUFUMIER, agronome, chercheur, expert auprès de la Banque mondiale et de la FAO, l’organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, auteur de publié aux éditions Terre vivante.


Comment concilier le développement du pays, une alimentation saine et la préservation de l’environnement ? Nos invités ont la réponse : se former à l'agroécologie et à l'agroforesterie pour exploiter les millions de terres arables du pays encore disponibles. Les jeunes diplômés massivement au chômage sont de plus en plus nombreux à s'y intéresser. L’agroécologie apparaît alors comme un des enjeux de la démocratie contemporaine car elle permet une reprise en main par les populations de leur substance dans un soin des sols et du tout-vivant. INVITÉS : - ALAIN GEORGES LIETBOUO, coordonnateur de l’associationUN DIPLÔMÉ UN CHAMP https://uduc-cmr.org/ - Médard Marcus Ngambez, doctorant en mécanique et agriculteur - ADELINE FLORE NGO SAMNICK, Fondatrice du projet d’agroforesterie LES VERGERS DU TAYAP https://www.agripo.net/webdoc/project, à 86km à l’ouest de Yaoundé - JESSICA BEMOUYIME ADIOBO, étudiante en relations internationales qui reçu le prix de la meilleure start-up des Cameroun Business awards en 2023 pour la promotion d'une engrais biologique - MARIE-CLAIRE MBAMA, ingénieure des eaux et forêts, fondatrice du réseau CAFEN.


Une émission en public au Musée des Peuples de la Forêt dans le centre de Yaoundé. Les forêts denses du Bassin du Congo constituent un important massif forestier avec plus de 180 millions d’hectares. Elles abritent une biodiversité exceptionnelle avec laquelle cohabitent, depuis des siècles, les peuples autochtones pour se nourrir, se soigner et vivre leur culture. Aujourd’hui, ils en sont exclus au nom de la protection de la biodiversité, mais aussi parce que les forêts du Bassin du Congo sont considérées comme des grands réservoirs de carbone à protéger et de bois à exploiter. Ce sont aussi des terres fertiles pour l’agro-industrie, par exemple, pour les plantations de palmiers à huile et des zones à fort potentiel d’exploitation minière, pétrolière et gazière. Résultat : la déforestation s’accélère ! Le Cameroun, deuxième plus vaste pays forestier du bassin du Congo n’y échappe pas. D'après Global Forest Watch, de 2013 à 2021, le pays perdu plus d'un million d'hectares de couvert forestier. Et ceux qui en souffrent le plus dans l’est et le sud du pays, ce sont les Bakas que l’on appelle vulgairement les Pygmées... Chassés des forêts, ils doivent cohabiter avec les villageois, les Bantous. Pour de nombreux chercheurs, c’est un véritable ethnocide qui est en cours. INVITÉS : - ARISTIDE CHAGCOM, juriste et coordonnateur depuis 5 ans de Green development advocates, une organisation qui accompagne les peuples autochtones dans la défense de leurs droits et de leurs territoires - VENANT MESSE, coordonnateur de la plateforme des peuples autochtones des forêts du Cameroun et président de l’association OKANI - JEAN-PIERRE NGUEDO NGONO, anthropologue et enseignant-chercheur affilié à l'Institut des mondes africains et responsable du parcours anthropologie médicale et alimentaire à la Faculté de Maroua.


C’est l’un des plus gros scandales sanitaires et environnementaux français : le chlordécone. Cet insecticide massivement utilisé aux Antilles pour lutter contre le charançon du bananier a été interdit pour sa toxicité aux États-Unis dès 1976, en France il a fallu attendre 1990... sauf en Guadeloupe et en Martinique, où il est utilisé jusqu’en 1993 avec des conséquences humaines désastreuses. C’est un exemple de ce que l’ingénieur en environnement Malcolm Ferdinand appelle le racisme environnemental, ou comment une poignée d’hommes blancs ont développé un business juteux au détriment de la santé d’une population et d’un écosystème. Aujourd’hui, la Guadeloupe et la Martinique enregistrent un taux de cancer de la prostate parmi les plus élevés au monde. Pourtant, malgré la reconnaissance de ce scandale, la France a bénéficié d’un non-lieu en janvier 2023, provoquant l’incompréhension, la colère et la défiance des habitants envers l’État. Difficile dans ce contexte de mettre en place des actions pour lutter contre la pollution et préserver les habitants de nouvelles contaminations. C’est pourtant ce que propose l’État français avec son Plan Chlordécone 4 pour la période 2021-2027. Un plan ambitieux pour les autorités, avec un budget de 92 millions d’euros largement supérieur aux plans précédents. Insuffisant cependant pour calmer la colère des habitants.


Les cartes majoritairement fausses, les flux d'informations en continu sur nos smartphones, les films de science-fiction faussent notre perception de la réalité du monde. Et si les dérèglements écologiques étaient le résultat de cette méconnaissance de l’état du monde ? Entrepreneur, conférencier, enseignant et passionné de cartographie, Maxime Blondeau propose de conscientiser les transformations de nos territoires, en les représentant graphiquement, sous la forme de photos, d’infographies ou de cartes. C'est ce qu'il appelle la cosmographie. Une approche innovante pour nous aider à bien penser le monde avec un E pour efficacement le panser avec un A. - POUR EN SAVOIR PLUS : MAXIME BLONDEAU https://maximeblondeau.com/. - POUR VOUS ABONNER GRATUITEMENT À SA NEWSLETTER https://maximeblondeau.kessel.media/posts?landing=true.


À l’heure où l’habitabilité de la planète se rétrécit, nous devons décloisonner nos pensées, développer notre imaginaire, comprendre comment nous en sommes arrivés là pour déchirer la page sombre qui s’annonce et imaginer des avenirs désirables. Il faut lire. Lire les scientifiques bien sûr pour comprendre l’état du monde, mais aussi les historiens, les philosophes, les anthropologues… Créée en 2013 par l'historien Christophe Bonneuil, la collection Anthropocène des éditions du Seuil a publié des textes fondamentaux pour comprendre le monde dans lequel nous vivons. INVITÉS : - CHRISTOPHE BONNEUIL, historien des sciences, directeur de recherches au CNRS, fondateur de la collection aux éditions du Seuil - PABLO SERVIGNE ET RAPHAËL STEVENS auteurs de coll. Anthropocène, éditions du Seuil - PHILIPPE BIHOUIX, ingénieur, auteur de , coll. Anthropocène, éditions du Seuil - MALCOLM FERDINAND, ingénieur en environnement, philosophe, chercheur au CNRS, auteur de coll. Anthropocène, éditions du Seuil VALÉRIE CABANÈS, juriste international intitulé coll. Anthropocène, éditions du Seuil - FLAMINIA PADDEU, géographe, maîtresse de conférences à l’université Sorbonne Paris Nord, auteur de coll. Anthropocène, éditions du Seuil - AGNÈS SINAÏ, journaliste, directrice de l’Institut Momentum, auteur de coll. Anthropocène, éditions du Seuil.


Les sources d'énergie que sont le bois, le charbon, le gaz et le pétrole s'ajoutent au rythme de l'insatiable demande mondiale, elles ne se substituent pas. Les énergies renouvelables, notamment le solaire et l'éolien complètent l'offre mais ne la remplacent pas. La transition énergétique est donc un mirage. Plus globalement c'est la transition écologique qui est un leurre car au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, il faudrait produire en vingt ans autant de métaux qu’on en a extrait au cours de toute l’histoire de l’humanité en utilisant... des énergies fossiles ! INVITÉS : - CELIA IZOARD, journaliste et philosophe, spécialiste des nouvelles technologies et auteure de aux éditions du Seuil - JEAN-BAPTISTE FRESSOZ, historien des sciences, des techniques et de l’environnement, chercheur au CNRS et auteur de aux éditions du Seuil - TOSI MPANU MPANU, directeur chargé de la conformité, de l'environnement, de l'hygiène, de la santé et de la sécurité à l'Entreprise Générale du Cobalt en République Démocratique du Congo.


Les forêts du bassin du Congo abritent une biodiversité exceptionnelle. Elles sont aussi les seules au monde à capter plus de CO2 qu'elles n'en relâchent, mais leurs bois précieux font l'objet de trafic et le changement climatique crée déjà des déséquilibres. Pour lutter contre ces deux fléaux, les chercheurs de la station de biologie du bois de Yangambi étudient les essences de la région. Au cœur de la forêt, à une centaine de kilomètres de Kisangani, ils réalisent des « empreintes digitales » d'arbres pour aider les douaniers à stopper les trafics et ils s'intéressent de près à un arbre résistant aux sécheresses : l'Afrormosioa. UN REPORTAGE DE MÉLANIE GOUBY, RÉALISÉ PAR FRANÇOIS PORCHERON. INVITÉ : BHELLY ANGOBOYI, chef de programme de recherche foresterie à L'INSTITUT NATIONAL POUR L'ÉTUDE ET LA RECHERCHE AGRONOMIQUE EN RDC https://inera-rdc.cd/. POUR EN SAVOIR PLUS https://www.yangambi.org/mf_publication/le-laboratoire-de-biologie-du-bois-de-yangambi-un-point-de-rencontre-pour-letude-des-arbres-tropicaux-dafrique/.


Ils ont transformé le studio en volière ! Jean Boucault et Johnny Rasse observent et imitent les chants des oiseaux de la Baie de Somme depuis leur enfance. Aujourd'hui, ils parcourent le monde pour faire connaître la langue des oiseaux, créer l'émerveillement et inciter à les protéger. Ils racontent leur histoire dans un livre « Chanteurs d'oiseaux », publié aux éditions des Arènes. ► POUR EN SAVOIR PLUS https://www.chanteurs-oiseaux.com/.


La présence du loup fait débat en Europe, les conflits hommes-éléphants se multiplient en Afrique, les ours en manque de forêts débarquent dans les villes roumaines... Notre espèce doit réapprendre à vivre avec les autres vivants, mais comment ? Clara Arnaud est une écrivaine-voyageuse aventurière. Dans son dernier roman publié chez Actes Sud, elle décortique avec subtilités les enjeux de la réintroduction de l'ours dans une vallée des Pyrénées. REPORTAGE EN SLOVÉNIE OÙ L'OURS ET L'HOMME VIVENT EN HARMONIE PAR LOUIS SEILLER.


Cette affirmation est extraite du dernier livre du philosophe et historien Achille Mbembe, publié aux éditions de La Découverte. À l'heure des putschs militaires qui se multiplient sur le continent, les pays africains entrent dans une nouvelle phase historique durant laquelle ils peuvent miser sur l’intelligence collective des Africaines et des Africains. Pour Achille Mbembe qui dirige la Fondation de l’innovation pour la démocratie, « ». Achille Mbembe est notre invité. Pour en savoir plus sur LA FONDATION DE L'INNOVATION POUR LA DÉMOCRATIE https://www.innovationdemocratie.org/.


Produire plus de nourriture avec moins d'agriculture (de surface, de produits chimiques...), c'est possible ! George Monbiot qualifié par Greta Thunberg d'« s'appuie sur une documentation scientifique et une enquête fouillée pour démontrer que la transition agro-alimentaire est en marche, « », écrit-il dans son dernier livre publié aux éditions Les liens qui libèrent. . INVITÉ : GEORGE MONBIOT, journaliste britannique, éditorialiste pour et conférencier. REPORTAGE : Au Japon, les gardiens de la salamandre géante veillent sur des millions d'années d'évolution, un reportage de Nicolas Celnik.


Les tortues marines sont présentes dans l’océan depuis plus de 150 millions d’années, elles ont côtoyé les dinosaures et surmonté toutes les crises climatologiques. Mais le braconnage pour leur viande ou leur carapace et la pollution notamment le plastique ont pour conséquences un triste bilan : les sept espèces sont toutes vulnérables ou menacées de disparition. Heureusement, une législation internationale sévère et de multiples initiatives à travers le monde participent à leur préservation. Nous vous emmenons visiter Kélonia à l'ouest de l'île de La Réunion. Depuis 2006, c'est un lieu pédagogique, un observatoire et un centre de soins pour les tortues marines de l'océan Indien. Visite guidée avec son dynamique fondateur Stéphane Ciccione. POUR EN SAVOIR PLUS : KÉLONIA, L'OBSERVATOIRE DES TORTUES MARINES https://museesreunion.fr/kelonia/


En une quinzaine d’années le Programme des Petites Initiatives a accompagné la création et l’épanouissement de près de 250 projets de protection de la biodiversité en Afrique subsaharienne et au-delà. À chaque fois ce sont de belles histoires derrière lesquelles se cachent des hommes et des femmes déterminés. À l’occasion de la COP28, certains d’entre eux sont venus à Dubaï pour mettre en avant des solutions fondées sur la nature pour lutter contre le changement climatique. Car préserver la biodiversité et le climat sont un combat commun. ► POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE PROGRAMME DES PETITES INITIATIVES https://www.ffem.fr/fr/le-programme-de-petites-initiatives-ppi ► POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE FONDS FRANÇAIS POUR L'ENVIRONNEMENT MONDIAL https://www.ffem.fr/fr


Une équipe de neuf journalistes de RFI étaient à Dubaï pour vous faire vivre la 28ème conférence des Nations unies sur le climat. Véritable marathon physique et intellectuel, couvrir une COP est une expérience hors normes. Ils reviennent sur cette expérience et décryptent ce qu'ils en ont retenu. INVITÉS : Jeanne Richard, Géraud Bosman-Delzons, Pauline Gleize, Sidy Yansane, Lucia Müzell, Raphaël Moran, Amanda Morrow, Cristiana Gomes Soares et Laura Zheng.