

Avec CÉDRIC SUEUR, https://sites.google.com/site/cedricsueuranimalbehaviour/ maître de conférences en éthologie, primatologie et éthique animale à l’UNIVERSITÉ DE STRASBOURG https://theconversation.com/institutions/universite-de-strasbourg-2263 (IPHC Institut pluridisciplinaire Hubert Curien). Il travaille sur le terrain et s’est intéressé aux mécanismes de vie des groupes de primates. Auteur de CHEZ ODILE JACOB https://www.youtube.com/watch?v=X4zGsLcQB34 La bande annonce du film https://www.youtube.com/watch?v=i0CIX8HOkIk


Tout ce qui vit sur Terre a pour origine une cellule ancestrale commune. Comment Luca Last Comon Ancestor a pu évoluer pour produire une telle diversité ? Et comment partager cette diversité et cette unité de la vie à travers les cellules qui la composent ? (Rediffusion du 25/10/2023) Partons pour une odyssée fascinante, une plongée au cœur même du vivant et des cellules qui le composent. Tout ce qui vit sur Terre, des bactéries aux arbres et aux humains, est constitué de cellules ayant pour toute origine une même cellule ancestrale commune : Luca. Comment cette cellule ancêtre commune à tout le vivant est apparue, il y a des milliards d’années, et a pu évoluer pour former tous les organismes anciens et actuels ? Pourquoi comprendre l’origine et le fonctionnement de ces cellules, c’est découvrir la formidable unité du vivant ? Avec CHRISTIAN SARDET https://doris.ffessm.fr/Utilisateurs/Inscrits/Christian-SARDET, directeur de recherche émérite CNRS au Laboratoire BioDev de l’Institut de la Mer de Villefranche-sur-Mer (CNRS et Sorbonne Université), il est l'auteur de nombreuses publications scientifiques sur les molécules, cellules, embryons et le plancton et co-fondateur et coordinateur de l'expédition Tara Océans. → Son ouvrage https://www.editions-ulmer.fr/editions-ulmer/les-cellules-une-histoire-de-la-vie-940-cl.htm, aux éditions Ulmer.


Hommage à Frans de Waal. Disparu le 14 mars 2024, ce primatologue d’exception, internationalement reconnu a révolutionné notre regard sur les grands singes, révélant notamment leur capacité d’empathie… (Rediffusion du 3 octobre 2016) Qu'est-ce qui distingue votre esprit de celui d'un animal ? Vous vous dites peut-être : la capacité de concevoir des outils, ou la conscience de soi, ou bien l'emprise sur le passé et le futur - pour citer les principaux traits de notre espèce dite dominante. Mais, dans les dernières décennies, ces thèses ont été érodées, ou même carrément réfutées, par un révolution dans l'étude de la cognition animale. (4ème de couverture de l'ouvrage http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Sommes_nous_trop__bêtes__pour_comprendre_l_intelligence_des_animaux__-487-1-1-0-1.html, paru aux Liens qui libèrent. AVEC : - FRANS DE WAAL https://www.facebook.com/Frans-de-Waal-Public-Page-99206759699/?ref=ts&fref=ts, primatologue et biologiste et auteur du livre , paru aux Liens qui libèrent.


Du caméléon à l’humain en passant par chiens, chats, perroquets, serpents et chimpanzés, tous les animaux (ou presque) ont une langue, pour se nourrir, boire, se lécher... et parler ! Comment remonter aux origines de la parole en tirant sur le fil de la langue ? Intéressons-nous à un organe singulier, charnu, flexible et très mobile, indispensable pour se nourrir, boire, laper, se lécher et... se parler : c’est la langue ! Pas la peine de la donner au chat car il en est pourvu comme tous les vertébrés, du caméléon aux chimpanzés en passant par les oiseaux, les serpents, les chiens et nous les humains ! Pourquoi la langue est l’organe le mieux partagé sur Terre ? Mais aussi l’un des moins connus. Quelles sont ses multiples et si diverses fonctions ? Comment l’étude de la langue permet de remonter aux origines de la parole articulée et donc du langage ? Bienvenue pour retracer l’odyssée de la langue... Avec MARION LAPORTE https://marionlaporte.wordpress.com/, primatologue pour le projet «Origins of speech » dont l’axe de recherche « Apes voice » A POUR OBJET LA COMPRÉHENSION DES MÉCANISMES ANATOMIQUES DE LA PRODUCTION VOCALE CHEZ LES CHIMPANZÉS ET BONOBO https://journals.plos.org/ploscompbiol/article?id=10.1371/journal.pcbi.1011808. ANTHONY HERREL http://www.anthonyherrel.fr/, enseignant chercheur au Muséum national d’Histoire naturelle, ses recherches portent sur l’évolution des systèmes ostéomusculaires.


Et s’il nous suffisait d’observer le vivant, des plantes aux animaux en révisant nos jugements, en sortant de nos préjugés sur la nature et l’évolution (y compris humaine) ? Comment nous relier au vivant en nous et autour de nous ? Revisitons toutes nos idées reçues sur la nature (y compris) humaine. Non la nature n’est pas bien faite, vivre ce n’est pas être autonome mais nouer des liens en bonne interdépendance. Et si nous ouvrions les yeux sur le vivant, tous les vivants qui nous entourent : animaux, végétaux, bactéries, champignons. Pourquoi et comment leur observation, leur étude nous invitent à une autre compréhension du monde et à une autre manière d’habiter la terre ? Avec MARC-ANDRÉ SELOSSE https://isyeb.mnhn.fr/fr/annuaire/marc-andre-selosse-404, professeur au Muséum national d’Histoire naturelle, ses recherches portent sur les associations à bénéfices mutuels (symbioses), pour son nouvel ouvrage paru chez Actes Sud.


Intelligence artificielle, réseaux sociaux, satellites, métavers : nos cerveaux sont le champ de bataille du XXIè siècle avec les technologies comme véhicules du pouvoir et instruments de la puissance. Jusqu’où et dans quelles mains ? Et s’il était urgent de penser la technopolitique ? Interrogeons-nous -au-delà des fantasmes et des oppositions stériles entre technophiles et technophobes - sur les réels enjeux politiques et géopolitiques des nouvelles technologies ? Intelligence artificielle, réseaux sociaux, satellites sont autant d’instruments de puissance, détenus non plus par des États mais par les bigs techs, ces géants technologiques, ces entités hybrides qui redéfinissent désormais les enjeux de pouvoir et de puissance entre nations et qui interviennent dans les processus électoraux et dans les guerres, mais jusqu’où ? Comment nos cerveaux sont devenus le nouveau champ de bataille du XXIè siècle ? Et si la boîte noire de la tech n’était pas algorithmique mais bien politique ? Pourquoi est-il urgent de le penser et comment résister si ce n’est par l’innovation, politique et démocratique ? Avec ASMA MHALLA https://twitter.com/AsmaMhalla?ref_src=twsrc^google|twcamp^serp|twgr^author, chercheuse au Laboratoire d’Anthropologie politique de l’EHESS/CNRS, spécialiste des enjeux politiques et géopolitiques de la Tech et de l’IA. Pour paru aux Éditions du Seuil.


Regards croisés du planétologue Alessandro Morbidelli (spécialiste mondialement reconnu de la formation des planètes et des exoplanètes) et de l’astronome Valéry Lainé, ce spécialiste des marées qui vient de découvrir un océan jusque sous la glace d’une lune de Saturne. Interrogeons-nous sur la mécanique céleste ! Pourquoi observe-t-on dans notre système solaire - et pourquoi découvre t-on au-delà- une telle diversité, un tel bestiaire de planètes et désormais d’exoplanètes ? Accompagnées de satellites, de lunes elles aussi toutes différentes, gravitant autour d’une étoile comme notre soleil et pourtant à chaque fois si singulières… Comment se sont formés tous ces systèmes planétaires à partir de poussières stellaires ? AVEC - VALÉRY LAINEY, astronome à l’Observatoire de Paris pour parler DE LA DÉCOUVERTE D’UN JEUNE OCÉAN SOUS LA COUCHE DE GLACE DE MIMAS https://www.observatoiredeparis.psl.eu/presence-d-un-jeune-ocean.html (Mimas est l’une des petites lunes de Saturne) - ALESSANDRO MORBIDELLI, https://www.oca.eu/en/alessandro-morbidelli planétologue à l’Observatoire de la Côte d’Azur, est membre associé de l’Académie des sciences et de l’Académie royale de Belgique. Professeur au Collège de France À LA CHAIRE FORMATION PLANÉTAIRE : DE LA TERRE AUX EXOPLANÈTES https://www.college-de-france.fr/fr/chaire/alessandro-morbidelli-formation-planetaire-de-la-terre-aux-exoplanetes-chaire-statutaire.


En s’inspirant de la robustesse du vivant sur la durée, le biologiste Oliver Hamant s’interroge sur cette injonction de nos sociétés à l’optimisation et à la cohérence parfaite. Pourquoi ça ne marche pas comme ça dans le vivant et dans un monde fluctuant ? Tentons de penser autrement notre monde et ses bouleversements : en s’inspirant du vivant, de la formidable robustesse du vivant qui lui permet de résister sur le long terme à toutes les fluctuations. Notre invité le chercheur OLIVIER HAMANT a découvert, à partir de ses recherches en biologie végétale à l'Inrae, que le vivant n’était pas si performant que ça, ni optimal, ni cohérent... Et si c’était précisément cette incohérence propre au vivant dont il fallait s’inspirer pour faire face à tous les défis de notre monde en pleine mutation, en plein dérèglement et toujours plus complexe ? Avec OLIVIER HAMANT, https://www.ens-lyon.fr/recherche/panorama-de-la-recherche/prix-et-distinctions/olivier-hamant-biologiste-rdp chercheur à l’Inrae (Institut national de Recherche pour l’Agriculture). Il travaille sur les nouvelles relations de l’humanité avec la nature. Pour son livre https://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences-humaines/philosophie/de-l-incoherence_9782415007959.php, paru chez Odile Jacob.


Qu’est-ce qui nous pousse à procrastiner ? Quels sont les mécanismes cérébraux qui nous font tout remettre à plus tard ? Regards croisés en cette semaine du cerveau, d'un neuroscientifique et d'une philosophe. Peut-on apprivoiser sa procrastination ? Pourquoi avons-nous trop souvent tendance à remettre au lendemain ce qu’on pourrait faire aujourd’hui ? Cela s’appelle la procrastination et il semblerait bien que nous soyons tous concernés : que ce soit pour payer une facture, déclarer ses impôts, rendre un devoir ou arrêter de fumer. Pourquoi avons-nous tendance à remettre à plus tard, au dernier moment ou à la saint glinglin, des tâches pourtant incontournables dans notre agenda, tout en ayant parfaitement conscience des effets délétères et de l’angoisse que ça génère ? Pourquoi est-ce si universellement partagé ? Y aurait-il des mécanismes cérébraux qui nous pousseraient à procrastiner ? Avec la philosophe MATHILDE RAMADIER https://mathilderamadier.com/ pour son ouvrage https://mathilderamadier.com/2023/09/12/apprivoiser-sa-procrastination-lart-de-faire-autrement/paru aux Éditions Eyrolles - MATHIAS PESSIGLIONE https://institutducerveau-icm.org/fr/membre/?user=1268, chercheur à l’Inserm, coresponsable de l'équipe Motivation, cerveau et comportement de l'INSTITUT DU CERVEAU https://institutducerveau-icm.org/fr/. SEMAINE DU CERVEAU DU 11 AU 17 MARS https://www.semaineducerveau.fr/.


Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ? __ __


Bienvenue pour découvrir l’intelligence phénoménale des corneilles, mais aussi celle des grands oiseaux migrateurs, ou des perroquets, sans oublier pinsons et tourterelles... Comment approcher ces prétendues cervelles d’oiseau pour nous inspirer de leurs intelligences plurielles ? Prenons notre envol en nous mettant dans la tête d’un oiseau, histoire d’approcher d’autres formes d’intelligences que la nôtre. Bien loin des clichés de tête de linotte ou cervelles d’oiseaux dont on les a longtemps affublés, l’heure est venue de nous incliner devant la phénoménale intelligence des corneilles et autres corvidés qui avec les perroquets tiennent le haut du pavé. Mais aussi de nous intéresser aux talents divers et cachés des oiseaux migrateurs, des pinsons, et même des pigeons qui ont tous des capacités cognitives et sociales hallucinantes ! INVITÉS: - GÉRARD LEBOUCHER https://lecd.parisnanterre.fr/membres/gerard-leboucher-1, enseignant-chercheur émérite, spécialiste du comportement des oiseaux, auteur de https://www.humensciences.com/livre/Dans-la-tete-d paru chez Humensciences - FRÉDÉRIC JIGUET https://cesco.mnhn.fr/fr/annuaire/frederic-jiguet-6187, ingénieur agronome, chercheur au centre d’écologie et de sciences de la conservation, auteur de aux éditions Actes Sud


Biberons préhistoriques, jouets antiques : comment les archéologues mettent au jour les traces des soins accordés aux petits, mais aussi celle des enfants esclaves ou travailleurs forcés ? Quelle place avaient les enfants dans les sociétés du passé ? Et qu’est-ce que ça nous raconte ? Demandons-nous quelle était la place et le statut des enfants dans les sociétés du passé ? Pourquoi faire l’archéologie de l’enfance et de la petite enfance ? Et qu’est ce ça dit de nous et de notre humanité ? Que révèlent les sites et les fouilles des sépultures de la préhistoire à nos jours ? Pourquoi les archéologues trouvent tant de traces de soins apportés aux tout-petits ? Biberons préhistoriques, jouets antiques : de tous temps, en tous lieux, contrairement à ce que l’on a longtemps voulu croire, les hommes et surtout les femmes ont protégé et soigné leurs petits si vulnérables et si précieux. Mais comment et jusqu’où ? Car ce nouveau champ de recherche en archéologie de l’enfance exhume aussi les traces d’enfants esclaves, bagnards ou travailleurs forcés de la révolution industrielle … Avec VALÉRIE DELATTRE https://twitter.com/vdelattreinrap?lang=fr archéo-anthropologue à l'INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives). OLIVIER BLIN architecte, ethnologue diplômé de l'EHESS et archéologue, ingénieur de recherche à l’Inrap à la Direction scientifique et technique. Il est spécialiste de l’Antiquité et du fait urbain pour l’ouvrage https://www.editions-msh.fr/livre/les-nouvelles-de-larcheologie-n172-juin-2023/ (Les nouvelles de l’archéologie/ Editions de la Maison des Sciences de l'Homme).


Et si ce n’était pas à des fins utilitaires, pour se nourrir, que les humains auraient domestiqué les plantes ? Sur les traces des graines de l’au-delà, découverte bouleversante du biologiste archéologue et linguiste Nissim Amzallagh… Remettons en question « l’invention « de l’agriculture. Pourquoi les humains au Proche-Orient mais aussi ailleurs sur la planète, ont-ils planté les premières graines ?? Et si ce n’était pas à des fins alimentaires, vu le temps que prend la sélection des graines de céréales, la domestication des plantes est un processus qui se compte en centaines d’années voire plus… Alors pourquoi les humains ont-ils domestiqué des végétaux qui poussaient déjà en abondance autour d’eux ? Comment l’idée de transformer des plantes sauvages en plantes domestiques a-t-elle bien pu germer ? Et si ce n’était pas du tout pour des raisons utilitaires, alimentaires mais pour des raisons bien plus spirituelles et biologiques ? Et si les humains avaient commencé par constater que les plus belles plantes poussaient toujours là où sont enterrés les morts ? Avec NISSIM AMZALLAGH https://www.babelio.com/auteur/Gerard-Nissim-Amzallag/172954, biologiste, archéologue, philosophe et linguiste, auteur de l'ouvrage paru aux éditions de la Maison des Sciences de l’homme.


Destination Orion, à bord du télescope spatial James-Webb, pour observer cette fantastique pouponnière d’étoiles et tenter d’éclairer les grands mystères de l’origine des astres, des planètes, et de la vie... Alors que nous raconte la nébuleuse d’Orion sur nos origines ? Destination la nébuleuse d’Orion, la pouponnière d’étoiles la plus proche de nous à 1 350 années lumières de la Terre dans l’œil du James Webb Telescope ! Et observons dans l’infrarouge - c’est une première dans l’histoire de l’humanité -comment se forment les étoiles et les planètes… Que nous raconte la nébuleuse d’Orion sur nos origines ? Sur la naissance de notre Soleil et de ses planètes ? Voire sur l'émergence de la vie, puisque nous sommes toutes et tous des poussières d’étoiles. Avec OLIVIER BERNÉ https://www.irap.omp.eu/author/olivier-berne/, astrophysicien à l’Institut de recherche en Astrophysique et Planétologie à Toulouse pour l’ouvrage https://www.dunod.com/sciences-techniques/destination-orion-voyage-bord-du-telescope-james-webb, paru chez Dunod.


Interrogeons aujourd'hui nos représentations du sol, ce sol qui nous porte et nous nourrit, que nous foulons au pied chaque jour sans même le regarder... Comment mieux le cultiver ? À quelles images, à quels imaginaires cela nous renvoie ? Comment les partager et s’en inspirer pour les préserver ? Ce sont les questions auxquelles Abigail Fallot et Antonia Taddéi ont voulu répondre en répertoriant 120 métaphores sur le sol dans trois pays différents dans leur ouvrage https://agritrop.cirad.fr/604891/, AUX ÉDITIONS CABANERA. UNE ENQUÊTE https://www.cirad.fr/espace-presse/communiques-de-presse/2023/metaphores-du-sol menée auprès d’agriculteurs et de chercheurs qui travaillent avec et sur le sol en France, au Sénégal et au Zimbabwe. Pourquoi et comment filer la métaphore du sol ? Et qu’est-ce que ça dit de notre lien à la terre ? AVEC : __ __


Comment dépasser les frontières entre les disciplines, mais aussi entre les continents ? Pari tenté pour l'École nationale supérieure à Paris qui a lancé un programme inédit entre la France et l'Afrique. Retour sur le 2è cycle d'un cours transnational. La plus prestigieuse école française a traversé les frontières en s'alliant aux universités de Thiès (UNIVERSITÉ IBA DER THIAM https://www.univ-thies.sn/) et de Dakar (UNIVERSITÉ https://www.ucad.sn/CHEIKH ANTA DIOP https://www.ucad.sn/) pour proposer un cours commun intitulé « NOUVELLES COMPRÉHENSIONS DU MONDE ». https://www.ens.psl.eu/nouvelles-comprehensions-du-monde#:~:text=Unregardnouveauetréflexif,enAfriqueetenFrance. Un objectif : construire un enseignement commun, en faveur d'une conversation interculturelle et interdisciplinaire. Alors, comment croiser et renouveler les savoirs ? AVEC : __ __


embarque aujourd'hui à bord du SpaceBus en France, mais aussi au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Maroc, au Togo... pour vous partager le ciel, la tête dans les étoiles. Bienvenue sous le ciel d'Afrique. Inspiré par la caravane de l’espace au Sénégal et par le SpaceBus au Maroc, notre invité a monté avec deux autres jeunes astrophysiciens bénévoles l’association SPACEBUS FRANCE https://www.spacebusfrance.fr/ qui a soutenu ASTROTOUR DE CÔTE D’IVOIRE https://www.spacebusfrance.fr/astrotour-edition-ivoire en 2023 et le TOGO SOUS LES ÉTOILES https://www.spacebusfrance.fr/le-togo-sous-les-etoiles en 2022. Cet événement itinérant va à la rencontre des scolaires et du grand public des pays francophones pour leur faire découvrir l'astronomie grâce à des animations ludiques et animées par des professionnels. Et maintenant, quand part le prochain bus pour les étoiles ? Avec RAPHAËL PERALTA https://sciences.sorbonne-universite.fr/portraits/raphael-peralta, docteur en Astrophysique, fondateur de SPACEBUS FRANCE. Et en fin d'émission notre chronique mensuelle CIEL D’AFRIQUE https://www.rfi.fr/fr/podcasts/ciel-d-afrique/20240219-à-la-découverte-des-pléiades-dans-le-ciel-d-afrique en partenariat avec l’ASTRONOMIE AFRIQUE https://lastronomieafrique.com/, présentée par le planétologue Sylvain Bouley.


Pourquoi tout est sexuel dans la nature ? Regards croisés de biologistes, d’éthologues et de philosophes autour de l’exposition « Sex Appeal ou la scandaleuse vie de la nature » au Muséum de Toulouse. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la sexualité des plantes et des animaux sans jamais oser le demander... Rendez-vous pour une émission spéciale sexualité animale, histoire de découvrir pourquoi et comment tous les goûts sont dans la nature, même les plus extravagants… Et pas seulement pour la reproduction, mais aussi juste pour le plaisir... De l’éjaculation de la mouche drosophile à l’homosexualité des lions en passant par l’éducation sexuelle des dauphins, nous allons explorer la formidable inventivité sexuelle à l’œuvre dans la nature... - EMMANUELLE POUYDEBAT, https://www.cnrs.fr/fr/personne/emmanuelle-pouydebatdirectrice de recherche au CNRS et au MNHN en biologie de l’évolution. Ses travaux portent sur l’évolution du comportement animal. Son ouvrage https://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences-humaines/ethologie/mes-plus-belles-rencontres-animales_9782415006907.php vient de paraître chez Odile Jacob - THIERRY HOQUET https://ireph.parisnanterre.fr/les-membres/membres-titulaires/thierry-hoquet, philosophe Ses recherches portent sur l’approche scientifique choisie pour questionner la notion de sexe, ses marques biologiques et ses politiques (scientifiques et sociales). Pour l’exposition https://museum.toulouse-metropole.fr/exposition/a-venir-sex-appeal-la-scandaleuse-vie-de-la-nature/ qui se tient au Muséum de Toulouse (la biodiversité du vivant par le prisme de la sexualité).


Avec le scalpel du légiste et la truelle de l’archéologue, Philippe Charlier réussit à faire parler des morts illustres : de Marat à Picasso, de Marie-Madeleine à Napoléon 1er, que nous apprend l’autopsie des cœurs et des organes de personnages célèbres ? Comment les dernières avancées scientifiques permettent-elles de résoudre les grandes énigmes de l’Histoire ? Rediffusion du 13 06 2023 Philippe Charlier mène une double enquête, historique et médicale, avec une idée fixe : faire parler les morts illustres. Comment y parvient-il ? Que nous apprend l’autopsie des cœurs et des organes de personnages célèbres ? À quoi ont succombé Marie-Madeleine, Marat, Balzac, Napoléon 1er ou encore Bonaparte ? La science peut-elle expliquer le génie créatif d’un Picasso ? Pourquoi la canonisation de Pauline Jaricot, décédée en 1862, dépend-elle de l’état de conservation de son cœur ? Avec PHILIPPE CHARLIER https://www.quaibranly.fr/fr/missions-et-fonctionnement/biographies/philippe-charlier/, médecin légiste, archéologue, anthropologue et directeur du Département de la Recherche et de l’Enseignement au musée du quai Branly – Jacques Chirac (Paris). C’est à lui que l’on doit l’identification des restes de Diane de Poitiers, Henri IV ou Hitler. Pour son livre « https://www.tallandier.com/livre/autopsie-des-coeurs-celebres/ » paru chez Tallandier.


L'hybridation homme/machine ne relève plus de la science-fiction, elle a déjà commencé avec la pose d'implants cérébraux chez des malades ou des victimes d'accidents, mais jusqu'où ira-t-elle ? Faut-il en avoir peur ? Comment se préparer à cette nouvelle ère ? Jusqu’où peut aller l’interface homme/machine ? Comment relever le défi de notre hybridation avec l’intelligence artificielle ? Quels bénéfices pourrons-nous en tirer ? Courons-nous le risque d’être dépassés par l’IA ? Où se situe la frontière entre l’homme réparé et l’homme augmenté ? Avec RAPHAËL GAILLARD https://www.grasset.fr/auteur/raphael-gaillard/, psychiatre, directeur du Pôle hospitalo-universitaire de Psychiatrie de l'Hôpital Sainte-Anne à Paris et de l'Université Paris Cité, auteur de https://www.grasset.fr/livre/lhomme-augmente-9782246835172/ paru aux Éditions Grasset.


Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ? __ __


Pourquoi tant d’avatars en réalité virtuelle ? Saviez-vous que le fait de s’incarner en génie booste notre créativité ? Que des patients sortant du coma apprennent à remarcher virtuellement et plus rapidement grâce à leur avatar ? Immerger dans une autre réalité, dans le monde virtuel et déjà bien concret des avatars. Pourquoi s’incarner dans un avatar ? Et pas seulement pour jouer aux jeux vidéo ou faire du cinéma, mais aussi pour développer son empathie, sa créativité ou plus fort encore, se rééduquer suite à un accident. Mais aussi pour mieux comprendre en miroir notre propre fonctionnement humain... Avec ANATOLE LECUYER https://people.rennes.inria.fr/Anatole.Lecuyer/, directeur de recherche chez Inria (l’Institut national de recherche dédié aux sciences du numérique) spécialiste mondialement reconnu de la réalité virtuelle et REBECCA FRIBOURG https://rebeccafribourg.com/, maître de conférence à l’école Centrale de Nantes, spécialiste des avatars. Reportage de Stéphane Duguet à l’Institut Arts et Métiers de Laval pour tester L’APPLICATION PROTEUS https://www.inria.fr/fr/realite-virtuelle-creativite-avatar-leonard-de-vinci : expérience en réalité virtuelle réalisée par des chercheurs français qui montre qu’incarner un personnage stéréotypé influence la réalisation de tâches intellectuelles…


Saviez-vous qu’Archimède ne s’est jamais écrié Euréka ? Que Marie Curie n’est pas la seule grande scientifique et que la Terre est ronde depuis bien longtemps ? Comment tordre le cou aux mythes et aux légendes de l’histoire des sciences pour cultiver notre esprit critique ? Pourquoi ces légendes, ces fausses anecdotes, ces petits mensonges circulent encore (et plus que jamais) sur tous les réseaux de diffusion? À quoi servent-ils et pourquoi nous desservent ils ? Qu’est-ce que ces fausses vérités nous font oublier ? Pourquoi préférons-nous croire en un homme (ou une femme) génial et providentiel, en sciences comme ailleurs ? Avec ANTOINE HOULOU-GARCIA https://sites.google.com/view/antoinehoulougarcia/accueil, chercheur associé à l’EHESS et fondateur de la chaîne YOUTUBE ARITHM’ANTIQUE https://www.youtube.com/c/ArithmAntique pour son ouvrage https://www.albin-michel.fr/et-la-pomme-ne-tomba-pas-sur-la-tete-de-newton-9782226486066, paru chez Albin Michel.


250 fois plus petite qu’un globule rouge, l’hémoglobine de ce ver de sable arénicole délivre 40 fois plus d’oxygène dans le sang que l’hémoglobine humaine : une formidable découverte bio-inspirée qui pourrait bien révolutionner la chirurgie et la médecine... Retrouvons-nous autour d’une découverte révolutionnaire, bio-inspirée par un petit ver marin arénicole qui se cache sous des tortillons de sable. Le buzuk (bien connu des promeneurs sur les plages bretonnes) est capable de survivre six heures en apnée grâce à son hémoglobine, qui fixe 40 fois plus d’oxygène que l’hémoglobine humaine. C'est le biologiste marin Franck Zal, qui a découvert que l'hémoglobine de ce ver des sables (250 fois plus petite qu’un globule rouge) est compatible avec tous les groupes sanguins... et qui en a tiré une molécule oxygenate, qui révolutionne déjà la chirurgie mondiale dans le domaine des greffes mais aussi de la cicatrisation des grands brûlés... Avec FRANCK ZAL https://www.hemarina.com/membre/dr-franck-zal/, chercheur en biologie marine. Ce chercheur cultive l’hémoglobine d’un ver marin dont la capacité en oxygène est 40 fois supérieure à celle de l’humain ! Il raconte sa découverte dans l’ouvrage https://arenes.fr/livre/un-tresor-sous-le-sable/ (éditions les Arènes).


Bienvenue dans l’exposition Préhistomania qui dévoile les impressionnants relevés, des chefs-d’œuvre, que les humains ont peints, dessinés et gravés sur les parois des grottes, depuis la Préhistoire et sur tous les continents. Que nous disent les artistes de la Préhistoire ? Pourquoi cet art pariétal nous touche tant ? À la fois si lointain et si proche, si ancien et si moderne… si immédiatement beau et si universel et surtout vivant... Bienvenue au cœur de l’exposition PRÉHISTOMANIA au Musée de l’Homme à Paris qui dévoile les très impressionnants relevés d’art rupestre réalisés au début du XXème siècle. Dans les grottes du continent africain, ces relevés grandeur nature représentent aussi bien des animaux (girafes, éléphants) que des scènes complexes et même des silhouettes humaines. Ces peintures ont été un choc, une révélation, pour tous ceux et celles qui les ont vues, à commencer par les artistes. Et c’est le mérite de cette exposition que de nous redonner à voir les magnifiques relevés de ces chefs-d’œuvre aujourd'hui inaccessibles, disparus, voire oubliés… AVEC - EGIDIA SOUTO http://www.univ-paris3.fr/mme-souto-egidia-401431.kjsp, maître de conférences à l’Université, où elle enseigne le patrimoine, la littérature et l’histoire de l’art de l’Afrique - JEAN-LOUIS GEORGET http://centregeorgsimmel.ehess.fr/membres/membres-associes/jean-louis-georget/, professeur en Études germaniques à l'Université Sorbonne Nouvelle-Université des cultures, spécialiste de l’histoire coloniale de l’Allemagne en Afrique et en Asie. L’exposition PRÉHISTOMANIA, À LA DÉCOUVERTE DES RELEVÉS D'ART RUPESTRE https://www.museedelhomme.fr/fr/prehistomania qui se tient au Musée de l’Homme jusqu’au 20 mai 2024. Reportage de CAROLINE FILLIETTE au Musée de l'Homme avec RICHARD KUBA, COMMISSAIRE DE L'EXPOSITION.


Pourquoi étudier le climat martien ? Que nous apprend l’atmosphère de Vénus ? Pistes de réponses aussi sidérales que sidérantes du planétologue Francois Forget, spécialiste de l’exploration du système solaire et des environnement planétaires et exo- planétaires... Allons voir ailleurs dans le système solaire (et même au-delà), quelles sont les conditions atmosphériques, climatologiques, géologiques, environnementales des planètes qui gravitent autour de notre Soleil et autour des milliers d’exoplanètes découvertes à ce jour, avec en filigrane cette question vertigineuse : qu’est-ce qui a permis à la Terre de faire émerger la vie ? Et d’être- à l’heure actuelle et en l’état des connaissances- la seule à l’abriter ? À quelles conditions pourrait-on en trouver des traces ailleurs ? Et comment la maintenir sur Terre ? Avec FRANÇOIS FORGET https://www.youtube.com/watch?v=M9LiTOJQvD0, planétologue français, spécialiste de l'exploration du Système solaire et des environnements planétaires. FRANÇOIS FORGET a signé la préface du livre https://www.belin-editeur.com/astrobiologie?v=7916de Andrew May Il a également participé au commissariat scientifique de l'exposition permanente MISSION SPATIALE https://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/expos-permanentes/mission-spatiale qui se tient à la Cité des Sciences.


Rencontre avec l’écologue tous terrains Sandra Lavorel, médaille d’or du CNRS pour ses recherches sur le fonctionnement des écosystèmes et des services qu’ils rendent aux vivants. Comment penser en écosystème ? Et pourquoi ça change tout ? Changeons de regard et d’approche sur la biodiversité : comment élargir notre vision pour penser en écosystèmes et en interdépendance ? Pour reconsidérer les services essentiels rendus par la biodiversité- dans toute sa diversité justement- végétale, animale, microbienne mais aussi génétique, économique et culturelle. Nous dépendons de toutes les formes de vies qui font la vie : depuis le fond des océans jusqu'au sommet des montagnes en passant par les forêts. Sans ces services écosystémiques, nous n’aurions pas d’air à respirer, pas d’eau, ni de nourriture… Mais comment évaluer justement ces services écosystémiques rendus aux humains et le rôle essentiel de toute la biodiversité en interaction avec le climat ou l’état des sols ? Avec SANDRA LAVOREL https://lejournal.cnrs.fr/articles/sandra-lavorel-une-ecologue-au-sommet, écologue, spécialiste du fonctionnement des écosystèmes. Elle a mis en évidence les contributions de la biodiversité à la vie humaine, révélé les impacts sociétaux et économiques de ses altérations par les changements environnementaux. Elle a reçu la Médaille d’Or 2023 du CNRS pour ses travaux de recherche.


Pourquoi est-il important de cultiver l’estime de soi pour s’ouvrir aux autres et au monde ? Rencontre avec Christophe André pour méditer en pleine conscience sur nos forces et nos faiblesses, qui ne sont pas toujours celles que l’on croit... Interrogeons-nous sur nous-mêmes, sur nos forces et nos faiblesses, qui ne sont pas toujours celles que l’on croit. Comment les accepter, comment s’accepter ? Comment cultiver une bonne estime de soi ? Et pourquoi est-ce essentiel pour traverser les épreuves, les bonheurs et les malheurs de l’existence mais aussi pour s’ouvrir aux autres et au monde ? À condition de savoir aussi s’oublier... Avec CHRISTOPHE ANDRÉ https://www.christopheandre.com/projects/sestimer-et-soublier/, écrivain, psychiatre et psychothérapeute pour son ouvrage paru chez Odile Jacob.


Le botaniste Cédric Dentant nous guide vers les plus hauts sommets du monde, des Alpes aux Andes en passant par l’Himalaya et le Kilimandjaro à la découverte de l’extraordinaire flore de haute altitude : que nous apprend cette botanique de l’extrême ? Tutoyons les sommets : des Alpes aux Andes en passant par l’Everest et le Kilimandjaro à la découverte des plantes de haute altitude, de ces plantes de l’extrême qui poussent là ou plus rien ne pousse. Pourquoi et comment faire la botanique des cimes ? De la soldanelle des Alpes qui pousse jusque sous la neige aux séneçons géants que l’on retrouve sur les 3 plus hauts sommets d’Afrique, en passant par la reine des Andes, comment cette rare et précieuse flore verticale s’est-elle adaptée à des conditions aussi inhospitalières ? Quels sont les secrets de l’edelweiss, mais aussi des plantes plus discrètes et si méconnues qui ont tout une histoire prodigieuse? Avec CÉDRIC DENTANT https://www.babelio.com/auteur/Cedric-Dentant/78501, botaniste, spécialiste de la flore de haute altitude. Il travaille sur les plantes des Alpes, des Andes, de l’Himalaya. Pour son ouvrage https://www.arthaud.fr/botanique-des-cimes/9782080284310 paru chez Arthaud.


Pourquoi ça n’a pas de sens de dire qu’il y a un programme génétique ? Des fossiles vivants ? Des espèces primitives ou des races humaines ? Pourquoi abuse-t-on de métaphores qui véhiculent des conceptions erronées du vivant et comment les déconstruire ? Déconstruisons les idées reçues sur le vivant. Pourquoi s’accroche-t-on et abuse-t-on de métaphores, un peu fausses ou totalement erronées, en tout cas obsolètes pour décrire et comprendre la complexité du monde vivant ? Pourquoi cela n’a pas de sens de parler de programme génétique, de fossiles vivants ou pire, de races humaines ? Et en quoi cela véhicule une idéologie ou une posture philosophique dépassée et qui nous enferme, plutôt que de nous éclairer sur les enjeux et les défis environnementaux et scientifiques qui nous attendent ? Comment démystifier le vivant ? Avec GUILLAUME LECOINTRE https://glecointre.mnhn.fr/, zoologiste, systématicien, professeur du Muséum national d'Histoire naturelle pour l’ouvrage paru chez Belin. Et notre chronique mensuelle CIEL D’AFRIQUE https://www.rfi.fr/fr/podcasts/ciel-d-afrique/ en partenariat avec L’ASTRONOMIE AFRIQUE https://www.facebook.com/lastronomieafrique/, présentée par le planétologue Sylvain Bouley. Un immense bravo à notre nouveau gagnant de lunette astronomique : TAGHIYOULLAH DIA DE MAURITANIE.