

Le terme de « charge mentale » a été introduit dans les années 1980 en sociologie du travail pour désigner la part psychique et cognitive qui accompagne le plus souvent l’effectuation d’une tâche physique. Rapidement, cette notion a été reprise dans une perspective féministe pour éclairer des aspects méconnus du travail de soin effectué principalement par les femmes dans le cadre du foyer. La charge mentale vient alors désigner les aspects psychiques, cognitifs et émotionnels impliqués dans le fait de prendre soin des autres, notamment des jeunes enfants, et les tensions induites pour les femmes par le partage inégal du travail de soin. Nous reviendrons sur la genèse de ce concept et montrerons son importance pour décrire et rendre visible des aspects méconnus du travail de soin prodigué le plus souvent par les mères, et pour permettre de mettre en discussion et de mieux partager ce travail essentiel sur lequel repose la continuation de la vie et du monde. #philomonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Une conversation présentée par Robert Maggiori, critique littéraire, et membre fondateur des Rencontres Philosophiques de Monaco Avec Dov Alfon, Directeur de la rédaction et la publication au quotidien Libération Raphaël Glucksmann, Député européen et essayiste Laurie Laufer, Psychanalyste Asma Mhalla, Spécialiste des enjeux politiques et géopolitiques de la Tech Informer est un droit, s’informer un devoir. Il n’est techniquement pas impossible de savoir quelles circonstances, quelles situations politiques économiques ou militaire, quels régimes de gouvernement, quels types de pouvoirs autoritaire, dictatorial, totalitaire, etc., entravent le devoir d’informer. Mais il est plus malaisé de déterminer les causes qui rendraient labile, «occasionnel», intermittent, le devoir de s’informer. Renonce-t-on de force à ce dernier lorsqu’aucune résistance, aucune «opposition» ne semblent assez fortes pour rétablir le droit bafoué ? A-t-on, comme on dit, «perdu confiance» vis-à-vis d’organes d’information dont on pense qu’ils ont des objectifs - les mal nommés - politiques, idéologiques, n’ayant plus rien à voir avec la «formation» des citoyens à laquelle devrait participer une information objective, variée, ancrée à des sources sûres, argumentée, vérifiée? Ou le mal est-il plus profond, et tient d’abord à la confusion entre information et communication, puis à l’hégémonie de celle-ci sur l’autre? Si l’on considère en effet qu’il est plus important de communiquer que d’informer, alors il sera admis de tous, d’une part, que le fait de dire compte plus que ce qui est dit, compte plus que la véracité (la rigueur, le bien-fondé, la justesse…) de ce qui est dit, et, d’autre part, que l’opinion vaut en tous points le savoir. Les méga-entreprises de communication plus fortes que les Etats, grâce à leurs réseaux sociaux, dans lesquels chacun «s’exprime», ont transformé ce mal en pandémie universelle, et transformé la vérité en «option», en «avis». Quelles conséquences pour l’information, la formation, l’éducation des citoyens? #philomonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Une conversation présentée par Robert Maggiori, philosophe, critique littéraire et membre fondateur PhiloMonaco Avec Pr. Florence Askenazy, psychiatre et professeure de psychiatrie Peter Szendy, philosophe Et la participation de Clara Ysé, chanteuse Gael Rakotondrabe, pianiste On peut ne pas avoir de voix: l’aphonie peut être occasionnelle, passagère, ou chronique, si elle est provoquée par quelque maladie du larynx empêchant les vibrations des cordes vocales, une paralysie due à l’atteinte du nerf récurrent, un gonflement des ganglions lymphatiques bronchiques, un carcinome de l’œsophage, des tumeurs du médiastin en général – ou des causes neurologiques, psychiatriques, psychologiques. Mais lorsqu’on «on a une voix», on ne sait pas d’emblée si on a juste une voix – et pas deux, pour voter démocratiquement – si on a voix au chapitre, si l’on est une voix, un représentant éminent pouvant parler au nom de tous, et de la morale, ou bien si on a la voix de Tina Turner, la Callas ou Pavarotti. Ce qui semble plus évident, c’est que «nul n’a ma voix» – mais là encore l’ambiguïté demeure: nul n’a la voix que j’ai, avec son timbre unique (marque absolue de mon «identité»), ou bien nul ne peut parler à ma place? Pourquoi, par ailleurs, donne-t-on sa parole pour promettre, et sa voix pour élire – pour choisir un(e) candidat(e) qui fait des promesses? Et lorsqu’on parle – fort, bas, sottovoce – ce qui, muet, est dans ma tête, est-ce encore une «voix»? Quelle «langue» parle ma «voix intérieure»? Un vrai casse-tête, la voix (qui peut en outre être une «voix de tête»). La langue viendrait après la parole, mais la parole suit-elle ou précède-t-elle la voix? A la parole va toute noblesse: mais la voix ne dit-elle pas plus que la parole? Parfois, on dirait que vis-à-vis de la parole, la voix joue à en être une sorte d’inconscient: l’une exprime, explique, informe, exhorte, ordonne, supplie, fait taire, accuse, excuse, tandis que l’autre, malicieuse, peut la faire tourner en bourrique, la rend plus sincère ou plus menteuse, la sacralise ou la ridiculise – par un simple bégaiement, une débit trop rapide ou trop lent, un trémolo, une fausse intonation, un bafouillage, une articulation ratée, une enrouement bien ou mal venu, un petit chat dans la gorge. Titres interprétées par Clara Ysé : - Douce - L'Étoile - Pyromanes - Magicienne - Soleil à minuit ou Lettre à M - Le monde se dédouble * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Avec Laura Lange, philosophe, conférencière et chroniqueuse Nous partageons tous un point commun : celui d'être né du corps d'une femme, qui nous a porté et qu'on appelle traditionnellement la mère. Mais en raison d'évolutions multiples au cours de l'histoire, la maternité s'est progressivement détachée du corps, jusqu'à la perspective d'une maternité sans corps promise par l'utérus artificiel. Imaginez que le corps ne fasse plus la mère, qu'il ne fasse plus d'enfant ! Imaginez ne naître d'aucune femme, n'être d'aucun autre ! Nous reviendrons sur l'histoire de la maternité et les mythes qu'elle a engendrés, ainsi que sur les révolutions (sociales, politiques, techniques, scientifiques, médicales) ayant différencié l'identité féminine du corps de la mère, pour livrer un éclairage nouveau sur les enjeux de la procréation médicalement assistée (PMA) et de son extension polémique, la gestation pour autrui (GPA). La discussion s’ouvrira sur une réflexion salutaire sur la perspective d'une procréation indépendante du corps. Et si on ne naissait plus des femmes ? Au-delà du corps de la mère, cette question concerne l'humanité tout entière. #philomonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Comment un homme regarde-t-il son enfant ? Que fantasme-t-il, avant sa naissance, dans son extériorité forcée à la grossesse vécue par la femme ? Et ensuite, comment «reconnaît-il» le petit être qui vient au monde ? Dans mon livre intitulé « NAISSANCES » j’évoquais ce regard d’un père très contemporain, ce «nouveau père» produit par le délitement partiel des clichés patriarcaux, par un relatif rééquilibrage des relations hommes/femmes, à l’heure du « congé paternel » qui permet aux hommes d’accepter sans pudeur les puissants affects que déclenche désormais en eux la venue au monde, puis les premiers mois, les premières années de cette vie fragile. Pourtant, durant de très nombreux siècles, les pères n’ont pas du tout « regardé » l’enfance de cette façon. Dès la plus haute antiquité, le « regard du patriarche », – depuis le pater familias romain avec son droit de vie et de mort sur sa progéniture, son exigence de descendance masculine pour la prépondérance du « Nom du père » – , et le sempiternel regard masculin infériorisant les femmes ont été complémentaires. C’est pourquoi le nouveau « regard du père », (qui fait suite à une revalorisation et véritable « invention de l’enfance » initiées au XVIIIème siècle dans une perspective éducative), n’a pu s’amplifier au XXIème siècle et bouleverser la sensibilité et les conduites des hommes, que parallèlement à une émancipation effective du féminin. #philomonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


ATELIERS PHILO AU CENTRE HOSPITALIER PRINCESSE GRACE Ce cycle de rencontres organisé en collaboration avec la Maternité du Centre Hospitalier Princesse Grace, a pour but de proposer un espace de réflexion et de dialogue autour de ce que le concept de maternité implique tant au niveau de sa réalité que de ses représentations. Le cycle s’adresse aussi bien aux parents qu’au personnel soignant et aux médecins qui souhaitent affiner leur connaissance et leur questionnement autour de cette expérience. Les rencontres portent sur le désir d’enfant, le corps enceint, le regard du père, la grossesse et l’accouchement à l’ère des biotechnologies, la charge mentale, l’amour maternel. Qu’est-ce que ça signifie, pour une femme, de voir son corps se transformer pour accueillir la vie ? Comment traverse-t-elle cette aventure qui la mènera de l’altération de soi à la rencontre d’un autre en soi ? Saisie aux entrailles, elle découvre les prouesses dont son corps est capable, mais cette métamorphose peut aussi la déstabiliser… Qui peut se dire suffisamment armé pour prendre en charge la vie d’un nouvel être humain ? L’expérience si commune de la maternité est à la fois secrète et spectaculaire. Pour la mère, sentir l’enfant bouger, grandir et prendre progressivement toute la place est un bouleversement inédit. Qu’en est-il pour l’enfant à naître ? Qu’est-ce que ça signifie de venir à la vie dans le ventre d’une mère, dans ce monde utérin qui n’est pas seulement un corps vivant, mais une personne humaine, sensible et expressive, qui transmet chaleur, émotions, et avec laquelle il partage son vécu ? #philomonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Rencontre avec les lycéens * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


CONVERSATION Présentée par Raphael Zagury-Orly Avec Vincent Delecroix, philosophe Camille Riquier, philosophe Corine Pelluchon, philosophe Ce n’est jamais l’espoir qui fait vivre: ce sont les aléas de la vie qui donnent à l’espoir ses ailes ou, au contraire, les lui coupent. On le sait bien d’ailleurs: l’espoir, on le «nourrit», on le «caresse», on le «fait naître», on le «soulève», on le «suscite» - comme si, en lui-même, il n’était qu’immobile attente, tantôt confiante, tantôt naïve, de l’avènement d’un Bien, d’un événement favorable, gratifiant, bénéfique. D’ailleurs, une langue telle que l’espagnol, n’a qu’un seul verbe pour dire attendre et espérer. Aussi une vie qui ne se s’alimenterait que d’espoirs serait-elle aussi anémique qu’un amour qui ne vivrait que d’eau fraîche - car bien tenue est la limite qui les sépare des illusions, des douces tromperies (ameni inganni) dont parlait Leopardi. Certes, dans l’Ancien Testament, Dieu lui-même est nommé Espoir ou Confiance, les Pères de l’Eglise en ont fait une vertu théologale, et du «principe espérance» de Ernst Bloch la philosophie contemporaine s’est nourrie. Mais lorsqu’on dit que l’espoir fait vivre - ou que l’espoir est toujours le dernier à mourir - il faudrait entendre que pour faire vivre l’espoir, il faut d’abord commencer soi-même, autrement dit «faire le premier pas» de l’action, le mettre en mouvement en faisant «un pas en avant», en s’engageant, en allant si l’on veut vers Dieu, par la foi, en allant vers l’autre, par l’amour et l’amitié, en allant vers autrui, par la bienveillance, l’hospitalité, la solidarité. * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


CONVERSATION Présentée par Robert Maggiori Avec Monique Canto-Sperber, philosophe Philippe Corcuff, sociologue et philosophe politique Maxime Rovere, philosophe et historien de la philosophie On ne sait trop où situer la dispute, sur un arc de cercle où d’un côté apparaîtraient les modalités extrêmes du conflit, de l’affrontement, de la bagarre, de l’empoignade, et, de l’autre, les formes plus légères et déliées de la bisbille, de la chamaillerie, de la prise de bec ou de la bouderie. De la métaphysique de la guerre à la phénoménologie de la scène de ménage! Le mot lui-même est pourtant transparent: il y a dispute lorsque des façons de «calculer», de juger ou de penser (putare) se séparent, divergent (dis), s’opposent - et que les tenant des unes non seulement tiennent pour fausses, incorrectes, illégitimes celles des autres, mais de plus veulent les imposer et s’irritent de ne point y réussir - et vice-versa. Son premier sens philosophique ne contient cependant rien de belliqueux. Dans la scolastique médiévale, la disputatio, au même titre que la lectio (lecture), faisait partie intégrante du système d’enseignement, et représentait une modalité formelle de débat, utilisée pour éclairer une question épineuse ou élaborer des théories, philosophiques, scientifiques et surtout théologiques. Sans doute est-ce le verbe disputer qui a fait entrer dans son giron quelque vent violent: disputer c’est punir, réprimander, gronder, parfois férocement, et si l’on se dispute quelque chose, une balle, un titre, un honneur, une victoire, une place, un héritage, c’est qu’on se bat pour l’obtenir, par tous les moyens, coups de poings et procédures judiciaires, coups de fusils, coups fourrés et subtiles stratégies. Mais de toutes les formes de litige, la dispute est celle qui a su rester la plus light, et s’est gardée de… disputer à l’émeute, à la révolte, à l’affrontement, à l’insurrection, la tâche de se lever quand justice et liberté sont en danger. Aussi s’est-elle fait une place bien en vue, parfois bruyante, au sein même des relations quotidiennes entre individus, enfants, camarades de classe, voisins, voyageurs, automobilistes, amis, amoureux, conjoints. Les enfants jouent, se chamaillent et jouent de nouveau. Les amants s’aiment, se disputent et s’aiment de nouveau. C’est que la dispute - quelques cris, une porte qui claque, de lourds silences, une valise qu’on fait semblant de préparer - est à la relation amoureuse ce que la diastole et la systole sont au cœur. Celles-ci se contractent et se relâchent, assurant la circulation du sang, l’autre serre, bloque, énerve, exaspère la relation amoureuse pour la desserrer, la dynamiser, la rendre encore plus vive. Par la dispute les gens qui s’aiment, d’amour ou d’amitié, se rapprochent pour s’éloigner et s’éloignent pour se rapprocher - donnant au sentiment son rythme et sa voie, jamais monocorde, jamais rectiligne. * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Rencontre avec les lycéens * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 Week-end ART DE VIVRE Présenté par Géraldine Muhlmann, philosophe et journaliste Avec Boubakar Gueye, coach sportif du Yacht Club de Monaco Christian Target, coach en performance mentale Maxime Nocher, Kitesurfer professionnel Oren Nataf, réalisateur De l’effort, on dira qu’il est la mise en acte de forces physiques ou psychiques excédant par leur puissance ou leur durée celles que requiert une activité normale. Ainsi le cycliste exerce-t-il une légère pression sur les pédales lorsque la route est plate ou en descente, mais doit accroître cette poussée musculaire dès qu’apparaît le moindre raidillon. En un sens, l’effort est exigé lorsque une force n’est pas suffisante: il est en plein ce que la «résistance» – celle qui fait «serrer les dents» – est en creux. Or une force n’est jamais, en soi, suffisante, car elle peut toujours rencontrer un obstacle qui la «force» à se décupler. Manière de dire qu’on ne peut vivre sans efforts, car le poids des choses arrive inopinément, et ne se mesure qu’aux possibilités et capacités dont on dispose, qu’il s’agisse de courir un marathon, d’escalader une pente, de déménager un meuble, d’apprendre une leçon ou de se concentrer sur une tâche ardue. Plus largement encore, il ne suffit pas d’être pour exister, car l’existence a aussi ses aspérités et ses versants abrupts, ses accidents et ses épreuves, qui demandent à l’être de s’efforcer, de «persévérer dans son être», de faire des efforts afin de ne pas fléchir ou succomber. #philomonaco #SemainePhiloMonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 Week-end ART DE VIVRE Présenté par Thierry Consigny, Société des Bains de Mer Avec Laurence Delamare, directrice de la Librairie 7L (Chanel) Étienne Bimbenet, philosophe Existe-il une philosophie du shopping? Il ne semble guère… Pourtant le shopping n’est ni la vente ni l’achat, qui renverraient au commerce et à l’industrie. Quand on doit acheter, on va «faire ses courses», et il arrive qu’en «faisant du shopping» on n’achète rien, parce qu’il s’est mué en promenade, en plaisir de la déambulation, en flânerie, en plaisir de regarder, en curiosité, en joie d’être ensemble… Un peu comme les cafés décrits par tant d’écrivains - qui de lieu de consommation se muent en lieu de conversation, de vie sociale. #philomonaco #Semaine PhiloMonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 Week-end ART DE VIVRE Présenté par Thierry Consigny, Société des Bains de Mer Avec Camille Riquier, philosophe Joanna Petit, croupier Pitboss La chance, c’est Fortuna – la divinité romaine aux yeux bandés qui guide les vicissitudes et les destins des êtres humains, auxquels elle distribue, aveuglement, bonheur, bien-être, ou malheur et infortune. En français, le mot chance – dérivé de «cheoir», lui même issu de cadere, tomber – traduit la même idée de quelque chose qui arrive «à l’aveugle», de façon fortuite, comme le dé qui «tombe» sur la face 6 ou la bille en ivoire de la roulette qui s’arrête à la case 14. Mais en soi la chance n’est pas «quelque chose», ni la caractéristique de quelque chose ou quelqu’un(e). Nul n’a la chance, comme nul n’estchanceux. La chance est «ce qui arrive», et qui peut aller, ou non, dans le sens des expectatives de telle ou telle personne, laquelle, dans ce qui est arrivé, n’a aucune responsabilité. Ce serait accepter, sinon, que les vies sont des destins, des «lignes» prédéterminées qui croisent à l’instant T l’irruption – prévue elle-aussi – de l’événement. Là où est chance, il n’est ni liberté ni volonté ni responsabilité. C’est pourquoi, paradoxalement, elle penche davantage du côté du malheur, si le malheur est aussi «ce qui tombe mal», sans qu’on l’ait voulu – ainsi des catastrophes, des calamités, des accidents… – que du côté du bonheur, lequel se construit, patiemment, cahin caha, dans mille difficultés, mais de nos propres mains et par nos propres choix. #philomonaco #SemainePhiloMonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 Week-end ART DE VIVRE Présenté par Robert Maggiori, philosophe, membre fondateur Avec Donatien Grau, philologue Patrick Savidan, philosophe et professeur Louis Starck, directeur général de l'Hôtel Hermitage Monte-Carlo Comprenant les vertus de gentillesse et de générosité, la courtoisie, anciennement, était l’ensemble des réquisits exigés pour participer à la vie de cour – et l’un des éléments fondamentaux de l’éducation chevaleresque. Elle demeure une forme de gentillesse, moins normée, de douceur dans les modes d’être et de se comporter vis-à-vis des autres, de bienveillance, de respect, de libéralité… Est-elle encore d’usage, dans un monde brutal où règnent micro et macro-hostilités? #philomonaco #SemainePhiloMonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 Journée ART DE VIVRE Présenté par Robert Maggiori, philosophe, membre fondateur Avec Donatien Grau, philologue Marcel Ravin, chef étoilé Si la gourmandise était un péché mortel, il n’y aurait, dans le monde, aucun problème de surpopulation. Elle est fille du goût, et le goût est la première fenêtre par laquelle nous parvient le monde. Dès lors on commence à le penser: ce n’est pas pour rien que saveur (sapor) et savoir (sapere) ont la même mère. * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 Week-end ART DE VIVRE Présenté par Géraldine Muhlmann Avec Maxime Rovere, philosophe Camille Riquier, philosophe Ce qu’il y a de plus difficile, quand on a affaire à des cons – ce sont toujours les autres – c’est qu’on ne peut rien dire de leur connerie, les arguments n’ayant aucune prise sur eux, ni rien leur objecter – sous peine de paraître soi-même assez con. #philomonaco #SemainePhiloMonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 Journée LES FEMMES Présenté par Robert Maggiori Avec Sarah Chiche, psychanalyste et psychologue clinicienne Marc Crépon, philosophe Pascale Jamoulle, docteure en anthropologie et assistante sociale Il est difficile de traduire le français «emprise»: le plus souvent, en d’autres langues, on ne mentionne que l’un de ses composants: prise (sur), influence, domination, joug, ascendant, sujétion, domination. L’anglais est le plus évocateur, car il contient l’idée d’avoir la mainmise, et celle de serrer comme le fait un étau, d’étrangler. Ce qui «a prise» sur nous, peut être une chose, l’alcool ou la drogue, une idée (fixe généralement), une idéologie, une religion, un dogme sectaire. Mais la véritable emprise psychologique advient lorsqu’un individu soumet une personne ou un groupe à sa propre volonté, en exerçant un empire intellectuel et moral tel qu’il réduit ses «proies» à un état total d’asservissement, annihile leur volonté et leur personnalité. S’il arrive qu’un enfant soit «sous emprise», de ses parents, d’un éducateur, d’un ami qui le harcèle, qu’un homme le soit d’une femme, l’emprise, le plus souvent, est une des facettes de la domination masculine. Façonné par des valeurs et des stéréotypes virilistes, l’homme, par sa force, sa brutalité, ou des formes d’influence plus subtiles, y compris, parfois, tendres et protectives, modèle l’esprit de la femme (épouse, compagne, sœur, fille…) selon ses désirs et réduit son corps à outil de ses plaisirs. Comment, sans solidarité, sortir de l’emprise, qui foule au pieds respect, dignité et liberté au nom de la puissance et de la jouissance? #philomonaco #semainephilomonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 Journée LES FEMMES Présenté par Fanny Arama, avec Emma Becker, Anne Akrich et Emilie Notéris La lutte pour l’égalité propulsée par les mouvements féministes n’est pas séparable d’une lutte pour la liberté, de l’acquisition de toutes les libertés – y compris, bien sûr, non une abstraite «liberté sexuelle», mais la possibilité incontestée d’exprimer ses désirs, de rechercher les plaisirs et d’assouvir les jouissances, une fois détruite ou affaiblie la prégnance des paradigmes, des représentations et des stéréotypes par lesquels le système patriarcal a cru «définir», à son profit, la sexualité féminine. Cela produit, on le voit aujourd’hui, une vaste «documentation» sur les spécificités féminines, les données hormonales, l’anatomie du vagin, les zones érogènes et le point G, les représentations en 3D du clitoris – justifiées par le fait qu’il a été ignoré et irreprésentable, sinon imprésentable, pendant des siècles – et tous exhausteurs de plaisir ou les procédes par lesquels on atteint plus aisément l’orgasme. Mais aux yeux de certaines philosophes féministes, cela fait question. Cette sur-exposition du désir féminin, tous ces «modes d’emploi» du plaisir, ne risqueraient-ils pas de transformer la jouissance en injonction – en érigeant ainsi de nouvelles normes – et de constituer une énième tentative de «discipliner», au sens de Foucault, le corps des femmes? Le désir, pour être libre, le plaisir, pour être véritable – celui qu’on se donne soi-même, qu’on donne à l’autre et qu’on reçoit – ne pourraient-ils pas être pensés au delà de toute détermination de genre? #philomonaco #SemainePhiloMonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Un déjeuner-philo avec Fabienne Brugère, philosophe, autour de son récent ouvrage « . Un tour du monde féministe (co-écrit avec Guillaume Le Blanc)» (Flammarion, 2022). En association avec la Médiathèque de Monaco, la rencontre est présentée par Cécile Daumas. Ce livre est une enquête sur les pratiques et les voix des femmes dans le monde. Nourri d’entretiens avec des activistes, des artistes, des femmes engagées et des hommes concernés, de synthèses originales sur les grands problèmes qui se posent aux femmes aujourd’hui, il constitue un vade-mecum des pratiques féministes contemporaines. Le peuple des femmes manifeste une nouvelle exigence de justice qui est désormais la norme, la justice de genre : femmes, hommes, hétéros, homos, trans, tous sont concernés. Non seulement le peuple n’est plus le monopole des hommes, mais la justice sociale qui le sous-tendait et qui s’organisait selon la redistribution des richesses ne peut plus occulter de nouvelles redistributions. Le peuple des femmes n’est donc pas le symétrique du peuple des hommes. Il affirme qu’à la racine de tout monde commun se tient l’enjeu central d’égalité. Mais, par-delà la justice et l’égalité, c’est à une lutte pour le pouvoir que nous assistons. Ce pouvoir préempté par les hommes leur est désormais disputé par les femmes. Renouvelées par les pays du Sud, portées par la puissance des femmes, les formes d’organisation sociale évoluent. Écoféminisme, féminisme du , féminisme : le peuple des femmes, transnational et inclusif, s’affirme comme antidote aux nationalismes virilistes. #philomonaco #SemainePhiloMonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 Journée LES FEMMES Les Matinales de la Semaine PhiloMonaco sont organisées par Les Rencontres Philosophiques de Monaco, en association avec Monaco Info et la Mairie de Monaco. Animées chaque matin par la journaliste Sandrine Negre, les Matinales donnent lieu à des rencontres, des conversations et des échanges autour des questions du public et avec les personnalités invitées pour chaque Journée de la Semaine PhiloMonaco. Avec Anne Akrich, écrivaine Fanny Arama, docteure en littérature française Emma Becker, écrivaine Céline Cottalorda, Ministère d'État et Déléguée interministerielle pour les droits des femmes Marc Crépon, philosophe Manon Garcia, philosophe Pascale Jamoulle, docteure en anthropologie, licenciée en lettres et assistante sociale Marie Robert, auteure, professeure de philosophie, créatrice du podcast « Philosophy is sexy » #philomonaco #SemainePhiloMonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 Journée LE SOIN Présenté par Isabelle Alfandary, auteure et professeure Avec Catherine Chalier, philosophe Pr Raphaël Gaillard, professeur Laurence Verneuil, enseignante-chercheuse D’abord, la douleur est vertu: sans elle, je n’aurais pas ôté ma main de la plaque chauffante qui commençait à la brûler, sans cette terrible douleur à la poitrine, je n’aurais pas appelé SOS-Médecins. Ensuite, qu’elle s’exprime par des hurlements ou des plaintes, des rictus ou des spasmes, qu’elle soit sourde ou lancinante, petit bobo ou géhenne, elle a des raisons ou des motifs repérables, que la raison perçoit et le corps ressent: la carie met le nerf à nu, les calculs obstruent l’uretère, l’infection crée la dysménorrhée et l’écharde le panaris. Lorsqu’elle n’est pas physique, il est plus malaisé de lui attribuer une cause. Elle peut relever de la morale ou du moral. Dans le premier cas, elle est affaire de conscience: c’est la douleur de la culpabilité, du remords. Dans le second, elle est affaire d’existence: c’est la douleur d’être, tantôt trouble de l’humeur, asthénie, aboulie, sentiment d’incapacité, mésestime de soi, tantôt, ou en même temps, douleur de l’être qui ne sait plus se (sup)porter, qui endure le deuil, le désamour, l’abandon, la solitude. Mais ces formes s’entremêlent: les maladies de l’âme peuvent donner mal à la tête, et les maux de tête, à force, excorier l’âme ou la rendre exsangue. En d’autres termes, la douleur n’est pas toujours celle que «traitent» médecines du corps et médecines de l’esprit. Elle se confond avec le fait d’exister, avec les mille façons dont chacun «se cogne» au monde, aux autres, à soi-même, aux accidents de la vie. De quoi «sauve»-t-elle? Comment «tenir» face à elle? Comment, entre tragédie et rédemption, les cultures, les religions, les sagesses l’envisagent-elles? #Philomonaco #semainePhiloMonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 PRÉSENTÉ PAR ROBERT MAGGIORI, PRÉSIDENT DU JURY Un déjeuner-philo et rencontre avec les cinq auteurs des ouvrages finalistes du Prix 2023 des Rencontres Philosophiques de Monaco. En association avec la Médiathèque et présenté par Robert Maggiori, président du Jury, philosophe, critique littéraire et membre fondateur des Rencontres Philosophiques de Monaco. Le lauréat sera annoncé le soir-même lors de la Soirée de Remise des Prix à 20h au Théâtre Princesse Grace. La Soirée de Remise des Prix est ouverte à tous. Les auteurs seront disponibles pour une séance de signatures à l’issue de la présentation de leurs ouvrages. AVEC OLIVIER ABEL (Les liens qui libèrent, 2022) ANNABELLE BONNET (CNRS Éditions, 2022) JEAN-BAPTISTE BRENET (Bibliothèque Rivages, 2022) GUILLAUME LE BLANC (Payot, 2022) SUSAN NEIMAN « Penser le mal. Une autre histoire de la philosophie », (Premier parallèle, 2022) #philomonaco #SemainePhiloMonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 Journée LE SOIN Les Matinales de la Semaine PhiloMonaco sont organisées par Les Rencontres Philosophiques de Monaco, en association avec Monaco Info et la Mairie de Monaco. Animées chaque matin par la journaliste Sandrine Negre, les Matinales donnent lieu à des rencontres, des conversations et des échanges autour des questions du public et avec les personnalités invitées pour chaque Journée de la Semaine PhiloMonaco. Avec Isabelle Alfandary, auteure et professeure Dr. Jean-François Ciais, Chef du Service de Soins de Support et de Soins Palliatifs du CHPG de Monaco Catherine Chalier, philosophe Pr. Raphaël Gaillard, professeur de psychiatrie et responsable du pôle hospitalo-universitaire de psychiatrie de l’hôpital Sainte Anne Claire Marin, philosophe Laurence Verneuil, médecin, chercheuse #philomonaco #SemainePhiloMonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 Journée ÉDUCATION Présenté par Robert Maggiori Avec Isabelle Alfandary, philosophe Nathalie Franc, pédopsychiatre Laurence Joseph, psychologue et psychanalyste La figure de l’enfant-roi est apparue dans les années 1970, et visait à contrer les théories et les pratiques qui réduisaient l’enfant à un «objet» sans désir ni parole. Appliquée dans les familles, les crèches, les écoles, les centres éducatifs, l’idée qu’on doive surtout écouter l’enfant et ne le contraindre en rien, a donné des résultats… discutables, et est aujourd’hui de nouveau questionnée. S’il existe un enfant roi – comme existent des enfants-tyrans, qui prennent le contrôle de leur foyer, insultent leurs parents, frappent leurs frères et sœurs, menacent du pire pour obtenir ce qu’ils veulent et font vivre leur famille dans la peur – c’est qu’il y a des adultes qui le mettent à une place de roi, et acceptent d’être ses serviteurs. Mais à strictement parler, tout enfant naît roi, c’est-à-dire mu exclusivement par un principe de plaisir qui ne peut envisager de limite à sa toute-puissance et ne tolère aucune frustration. Le principe de réalité, l’introjection de la menace parentale, les interdits, viendront ensuite restreindre cette «royauté», et l’enfant devra «négocier», avec le désir des autres, avec ce que le réel permet, ce que la morale et les lois autorisent. Mais une telle négociation exige du doigté de la part des parents et des éducateurs: mal conduite, elle peut inhiber l’enfant et en faire un être «soumis», muet, ou, en contraire, en faire un être tyrannique qui «fait ce qu’il veut». Comment, dans ce cadre, faut-il penser l’autorité, parentale et sociale? #philomonaco #SemainePhiloMonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 Journée ÉDUCATION Présenté par Raphael Zagury-Orly Avec Mara Goyet, écrivaine Cécile Ladjali, enseignante Judith Revel, philosophe «Apprendre est une expérience: tout le reste n’est qu’information», disait Albert Einstein. Expérience complexe, en vérité, au sens où elle met en jeu les facultés de chacun(e), les savoirs et la volonté, les besoins et les désirs, les émotions, tantôt propulsives (curiosité, satisfaction, joie de la découverte) tantôt répulsives (fatigue, ennui, désintérêt, sentiment d’échec), sinon la personnalité entière de ceux et celles qui sont là pour apprendre, et qui d’une manière ou d’une autre transmettront à d’autres les connaissances dont ils acquièrent la maîtrise, et ceux et celles qui sont là pour enseigner, et qui d’une manière certaine continuent, en le faisant, à apprendre. Ce qui est certain, c’est qu’apprendre ne s’accomplit jamais sous la contrainte, la peine ou la punition, et ne peut être que «philosophie», amour du savoir – car on n’apprend rien s’il n’est aucune appétence, aucun goût pour savoir, si l’on n’éprouve aucune joie à élargir le champ de ce qu’on sait. Arriverait-on à inculquer de force quelques connaissances chez l’enfant ou l’élève, qu’elles disparaitraient progressivement si elles n’étaient alimentées, ensuite, et toute la vie durant, par le goût, l’envie, le désir, le plaisir, la volonté de continuer à apprendre. Mais comment créer cette faste «prédisposition» si elle n’existe pas, si elle est enterrée sous l’ennui, la distraction, la démotivation, des sollicitations autres, sources d’inattention? De quels atouts disposent parents et éducateurs pour faire naître l’envie d’apprendre? * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 Journée ÉDUCATION Un déjeuner-philo avec Pr. Florence ASKENAZY, psychiatre et professeure de psychiatrie, autour de son récent ouvrage « Le psychotrauma de l’enfant. Comprendre et soigner » (First, 2023). En association avec la Médiathèque de Monaco, la rencontre est présentée par Laurence Joseph, psychologue clinicienne et psychanalyste. Trop d’enfants et d’adolescents subissent des événements traumatiques de plus en plus violents. Quand l’effroi paralyse, que la peur de la mort saisit, le psychotrauma et ses symptômes entravent le développement de l’adulte en devenir. « Un texte majeur, inédit, proposé à chacun de nous et à nos enfants comme un soutien éclairant et préventif. » Marcel RufoLe trouble de stress post-traumatique et les maladies associées sont, aujourd’hui plus que jamais, une affaire de santé publique. Le Pr Florence Askenazy et son équipe ont vécu à Nice l’urgence de la nuit de l’attentat du 14 juillet 2016. À la suite, la création du Centre d’évaluation pédiatrique du psychotrauma, unique en France, a permis d’accueillir de plus en plus de victimes en soins thérapeutiques. • Cet ouvrage fait le point sur les études du psychotrauma dans le monde entier ; • Décrit les symptômes et le développement des troubles observés ; • Apporte des réponses thérapeutiques ; • Alerte sur les enjeux de la prévention. À travers les témoignages, c’est aussi un ouvrage qui rend hommage à la force des victimes et aux équipes pluridisciplinaires de pédopsychiatrie. « Donnons la parole aux enfants, aidons-les à mettre des mots sur l’impensable, accompagnons-les dans la réappropriation de leur histoire. » Florence Askenazy #philomonaco #PhiloMonaco2023 * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 Journée ÉDUCATION Les Matinales de la Semaine PhiloMonaco sont organisées par Les Rencontres Philosophiques de Monaco, en association avec Monaco Info et la Mairie de Monaco. Animées chaque matin par la journaliste Sandrine Negre, les Matinales donnent lieu à des rencontres, des conversations et des échanges autour des questions du public et avec les personnalités invitées pour chaque Journée de la Semaine PhiloMonaco. Avec Isabelle Alfandary, philosophe Pr. Florence Askenazy, psychiatre et professeure de psychiatrie Nathalie Franc, pédopsychiatre Laurence Joseph, psychanalyste et psychologue clinicienne Cécile Ladjali, auteur Judith Revel, philosophe Sebastien Talon, psychologue clinicien et psychothérapeute #Philomonaco #SemainePhiloMonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 Journée ÉCOLOGIE Dans le deuxième numéro de la revue GREEN, le philosophe Pierre Charbonnier explique que l’invasion de l’Ukraine par la Russie a contribué à la naissance ou du moins à la popularisation de “l’écologie de guerre”, c’est à dire la superposition, dans les discours politique, des thématiques martiales et de transition énergétique. Sommes-nous pour autant entrés dans une “guerre verte” ? Est-ce que le vocabulaire de la guerre et de la confrontation est adapté à la transition écologique massive que nous devons entreprendre ? A quoi la guerre verte conduit-elle : une responsabilisation des individus et des consommateurs ou bien une planification écologique plus volontaire des puissances publiques ? En association avec Le Grand Continent et la revue GREEN #philomonaco #SemainePhiloMonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 Journée ÉCOLOGIE Un déjeuner-philo avec Amaena Guéniot, philosophe, autour de son récent ouvrage « » (Double Ponctuation, 2023). En association avec la Médiathèque de Monaco, la rencontre est présentée par Robert Maggiori, philosophe, critique littéraire et membre fondateur des Rencontres Philosophiques. #philomonaco #SemainePhiloMonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.


Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023 Journée ÉCOLOGIE Présenté par Raphael Zagury-Orly Avec Guillaume Le Blanc, philosophe Joëlle Zask, philosophe Que la sobriété est difficile à percevoir, et à maintenir! Etymologiquement, elle renvoie à «sine ebrietas», absence d’ébriété. On est sobre si on n’est pas ivre (ebrius), soûl, aviné, et, par extension, grisé, exalté, excessif, immodéré, sans frein (bien qu’on puisse être tout cela en étant abstinent). Assez sereine et posée, elle ressemble peu à l’austérité, obligée, sévère, grise et ennuyeuse. Son amie la plus proche serait la tempérance, louée depuis l’Antiquité: ni trop ni trop peu, et encore moins pas assez – car la sobriété n’est pas la pauvreté. Elle suppose avoirs et biens, mais les gère et en jouit en évitant qu’ils excèdent ou s’hypertrophient. Mettant en acte la «juste mesure», elle se pose comme le contraire de cette pseudo-autonomie radicale par quoi on se permet tout, foulant aux pieds les besoins, les désirs, les aspirations, les droits et les libertés des autres. Certes, dans une société ivre de biens matériels, de plaisirs et de pouvoirs, où l’arc des inégalités sans cesse s’écarte, où la vocifération se substitue à la parole, l’invective au dialogue, le mépris au respect, le rejet à l’accueil, où seuls le buzz, l’outrance et le clash s’entendent, la place de la sobriété, comme vertu, semble bien exiguë. Aussi ne peut-elle revivre que par nécessité, sous forme du soin qu’exige la planète – et de la conscience que les excès et les gâchis sont nocifs non seulement du point de vue économique et écologique mais aussi de celui de la sécurité, de la santé et de la stabilité sociale. Elle sera alors vertu sociale et civique, style de vie partagé, changement d’habitudes, de principes et de croyances, et signifiera, non plus accumuler, gâcher, polluer, mais prendre soin, protéger, réutiliser, recycler, récupérer, réparer. #philomonaco #SemainePhiloMonaco * Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy https://acast.com/privacy pour plus d'informations.