

Pour la première fois, le Conseil présidentiel de transition a publié un communiqué disant sa détermination « » et promettant « . » Le message est accueilli , constate Frantz Duval, rédacteur en chef du NOUVELLISTE https://lenouvelliste.com/, DES ARMES AMÉRICAINES POUR LA POLICE HAÏTIENNE La Maison Blanche a annoncé hier (27 mars 2024) l’envoi d’armes, de munitions, de gilets pare-balles et de casques pour un montant allant jusqu’à 10 millions de dollars de matériel issu des stocks excédentaires du département de la Sécurité intérieure. Le journaliste Frantz Duval insiste sur le côté inédit de cette annonce : Le rédacteur en chef du NOUVELLISTE https://lenouvelliste.com/ souligne qu’aucune information n’a été donnée concernant les délais de livraison et rappelle que de nombreuses promesses internationales n’ont pas été tenues. UNE OPPOSITION DIVISÉE AVANT LA PRÉSIDENTIELLE AU VENEZUELA On connaît les noms des candidats pour l’élection présidentielle de juillet et les dernières heures de la période de dépôt des candidatures. L’Université Corina Yoris, choisie pour représenter la Plateforme unitaire démocratique après l’éviction de Maria Corina Machado par la justice, n’a pas pu faire enregistrer son dossier et la coalition a désigné un candidat par défaut, l’ancien ambassadeur Edmundo Gonzalez Urrutia. Et la situation est d’autant plus compliquée qu’un autre candidat issu d’un des partis de la coalition s’est également inscrit à la dernière minute, le gouverneur Manuel Rosales. Des négociations pourraient se tenir avec le pouvoir pour modifier le candidat de l’opposition explique Yoletti Bracho, docteure en Science politique à l’Université Lumière Lyon 2, D’ailleurs, l’autre candidat Manuel Rosales n’envisage pas de lui laisser la place. Néanmoins, ajoute Yoletti Brachot, LE JOURNAL DE LA 1ÈRE En Guyane, les services d’aide aux sans-abris de la mairie de Cayenne deviennent insuffisants face au nombre croissant de personnes sans domicile fixe.


Alors que le conseil présidentiel de transition connaît des débuts laborieux et que les gangs maintiennent une pression très forte, en particulier contre les commissariats à Port-au-Prince, les violences continuent de pousser chaque jour des habitants à fuir. Leur quotidien est rendu difficile par l’insécurité bien sûr, mais aussi la solidarité qui s’érode, nous explique Philippe Branchat, chef de mission de l'OIM en Haïti. Car la crise dure et les familles n'arrivent plus à soutenir les déplacés. L'eau, le fuel, la nourriture manquent et en plus d'une aide humanitaire d'urgence, l'immense majorité des déplacés, à commencer par les enfants et les femmes qui subissent la terreur par le viol, ont également besoin d'assistance psychologique.


En cette Journée mondiale de l’eau, ressource qui manque à plus de deux milliards de personnes dans le monde, notre envoyée spéciale dans la province argentine du Rio Negro nous fait découvrir les conflits nés de l’exploitation à grande échelle du gaz de schiste. Pour extraire le gaz et le pétrole de schiste, les multinationales ont recours à la fracturation hydraulique, c’est-à-dire à créer des fissures souterraines en injectant des produits chimiques, du sable et une quantité d’eau extrêmement importante… et pas n’importe quelle eau, il faut qu’elle soit non saléeexplique Augustin Gonzales, professeur en Agronomie, D’autant plus que l’eau sert aussi pour l’agriculture dans cette région semi-désertique. ajoute Augustin Gonzales COMMENT LUTTER CONTRE L’IMPUNITÉ EN HAÏTI ? Haïti est le troisième pays au monde où l’impunité est la plus grande, les violences quotidiennes des gangs ont atteint des niveaux dramatiques. , analyse Jacques Letang, président de la Fédération des barreaux d’Haïti. Aujourd’hui, l’institution judiciaire n’a plus les moyens de juger les crimes innombrables commis dans le pays, en particulier dans la capitale, Les exactions, récentes ou plus anciennes, restent impunies. Faut-il se tourner vers des mécanismes de justice transitionnelle ? Il n’y a pas de mécanisme parfait et les conditions ne sont pas réunies pour l’instant, commente Jacques Letang, mais le président de la Fédération des barreaux d’Haïti y voit tout de même une voie à ne pas négliger La justice internationale pourrait également être une option selon lui, LE JOURNAL DE LA 1ÈRE Une première mondiale dans le secteur médical : un cœur prélevé en Martinique a été greffé à Paris.


Alors qu’au Brésil, la déforestation en Amazonie a diminué en intensité ces dernières années, l'inquiétude se porte désormais plus particulièrement vers une autre région du pays, elle aussi riche en biodiversité, et victime d'un déboisement accru : le Cerrado. Le Cerrado, victime d’un déboisement de plus en plus intense. Cette immense savane arborée, située au sud-est de la forêt amazonienne occupe un quart du Brésil. Et l'agrobusiness y progresse dangereusement. Face à cette situation, une délégation de peuples autochtones du Cerrado et des ONG brésiliennes sont, en ce moment, à Bruxelles avec deux objectifs : alerter sur la situation au Cerrado, et tenter de le faire intégrer à la loi européenne contre la déforestation importée. Décryptage avec LUCILE GIMBERG. REVUE DE PRESSE : « UNE INTENSIFICATION DE LA VAGUE RÉPRESSIVE AU VENEZUELA À L’APPROCHE DE LA PRÉSIDENTIELLE » Au Venezuela, deux dirigeants du parti d’opposition Vente Venezuela ont été arrêtés. Vente Venezuela, qui est le parti de Corina Machado, déclaré inéligible par la justice du pays. Pour rappel, la présidentielle est prévue pour le 28 juillet 2024. , écrit El Nacional. LE JOURNAL DE LA 1ÈRE En Guadeloupe, une attaque au couteau a eu lieu hier (20 mars 2024), dans les rues de Pointe-à-Pitre.


Le Conseil présidentiel de transition devrait être formé aujourd’hui, un Conseil légèrement différent de celui qui avait été imaginé car un parti politique signataire de l’accord trouvé sous l’égide de la Caricom le rejette. Les autres ont désigné leurs représentants et devraient bientôt reprendre les tractations pour désigner le dirigeant de la transition, alors que la crise sécuritaire et humanitaire s’aggrave. Le célèbre écrivain Gary Victor, dont le dernier ouvrage est paru aux éditions Mémoire d’encrier, est notre invité. s’interroge l’auteur, L’écrivain Gary Victor estime que la communauté internationale reproduit les mêmes erreurs que par le passé. L’auteur haïtien résume LE « CHENAL DU CANCER » À HOUSTON, TEXAS Le port de Houston est le plus important des États-Unis, de nombreuses usines pétrochimiques y sont également installées et les conséquences environnementales commencent à peser lourd. Accidents industriels, maladies comme les cancers ou l’asthme… notre CORRESPONDANT https://twitter.com/thomasharms_RFI a constaté que les habitants manifestent de plus en plus leur colère face aux bilans de sécurité désastreux d’entreprises locales. LE JOURNAL DE LA 1ÈRE L’artiste martiniquaise Perle Lama dénonce publiquement le « revenge porn ».


En Haïti, les gangs maintiennent toujours leur pression sur le territoire, notamment sur Port-au-Prince. Les groupes armés contrôlent environ 80% de la capitale et s’en sont même pris ce lundi (18 mars 2024) à des quartiers d’ordinaire plus paisibles, comme ceux situés à Pétionville. Le Conseil présidentiel, qui doit mener à la désignation d’un Premier ministre après la démission récente d’Ariel Henry, sera lui finalement composé de six et non pas de sept noms après la mise en retrait du parti Pitit Dessalines, qui insistait pour disposer de trois représentants au sein du Conseil. La CARICOM, de son côté, affirme que le casting est désormais complet, en revanche le flou règne sur la mise en place concrète du Conseil présidentiel de transition. Le couvre-feu lui est toujours en place et les écoles sont de plus en plus nombreuses à ne plus proposer de cours aux enfants. AU BRÉSIL, UNE NOUVELLE TECHNIQUE DE BRONZAGE Elles sont nombreuses ces Brésiliennes à avoir mis au placard leurs traditionnels maillots de bain, et à opter pour un appairage insolite. Du ruban de scotch isolant noir sur leur peau pour parfaire leur bronzage. La technique permet des traces plus délimitées et leur assure une peau plus foncée. affirme Marina, habitante de la favela de Parque Uniao, au micro de notre correspondante Sarah Cozzolino. Et des adeptes de la « Marquinha », il y en a de plus en plus au Brésil, comme le remarque Bruna, qui tient un salon de bronzage à Rio de Janeiro, elle n’est pas peu fière de son expansion : Alors que le pays compterait pas moins de 50 000 professionnels du bronzage, beaucoup de dermatologues alertent sur les dangers du bronzage au scotch. Bruna, elle, affiche fièrement ses 60 diplômes et son trophée de « scotch d’or » dans son salon. Une pratique à éviter en ce moment, selon les autorités brésiliennes qui déconseillent de rester au soleil après un nouveau record de température ressenti battu à Rio de Janeiro, 62,3 degrés Celsius ressentis, du jamais vu, tout simplement. LE JOURNAL DE LA 1ÈRE À la Une de cette édition, la mobilisation des fonctionnaires en Guyane, ils réclament de meilleures rémunérations.


Une nouvelle réunion à huis-clos est prévue au Conseil de sécurité des Nations unies pour évoquer la crise en Haïti. Crise politique, le conseil présidentiel de transition prend forme sans deux des mouvements qui aurait dû y participer, et crise sécuritaire marquée par de nouvelles attaques et de nouveaux pillages, ces derniers jours, dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Le couvre-feu a été prolongé de trois jours et de plus en plus d’écoles ne proposent plus aucun enseignement aux enfants. Sans directive des autorités, de nombreux établissements ferment leurs portes à cause de la violence ou sont dans l’incapacité de dispenser des cours car les locaux servent d’hébergement d’urgence aux personnes déplacées. Notre correspondante à Port-au-Prince est allée à la rencontre de familles désemparées. explique un résident du quartier de Sarthe, DEUX MOIS D’ÉTAT D’URGENCE EN ÉQUATEUR Les mesures d’exception imposées après l’évasion de l’un des plus puissants chefs de gang et une flambée de violences à Guayaquil sont largement soutenues par la population, l’action de Daniel Noboa est encore approuvée par 80% des Équatoriens. Les chiffres de l’opération, lancée il y a deux mois, impressionnent : près de 100 000 opérations contre la délinquance, 75 tonnes de drogue saisies et des réseaux de blanchiment de narco-dollars démantelés… mais confie le colonel Marion Pazmiño à notre correspondant Par ailleurs, par les plus de 10 000 personnes arrêtées, seules 500 ont été inculpées pour « terrorisme », terme désormais appliqué aux narcotrafiquants. Le potentiel des gangs, dont les effectifs sont estimés à près de 25 000 hommes armés, n’a donc été que peu entamé. LE JOURNAL DE LA 1ÈRE La campagne sucrière dans l’impasse en Guadeloupe.


Après quelques jours d’un répit très relatif, « les gangs repartent à l’offensive » titre le quotidien haïtien Le Nouvelliste. La pression est particulièrement forte sur les policiers. L’académie de police fait l’objet d’assauts réguliers et des groupes criminels ont même pillé et incendié le domicile du chef de la PNH hier (14 mars 2024). La multiplication des violences, ces dernières semaines, et plus généralement ces dernières années, poussent de plus en plus de policiers à déserter, comme l’écrit notre confrère WIDLORE MÉRANCOURT https://twitter.com/Widlore du site AYIBOPOST https://ayibopost.com/les-policiers-desertent-les-rues-de-port-au-prince/. rappelle le journaliste, De plus, ces forces de l’ordre ne se sentent pas soutenues par leur hiérarchie. commente Widlore Mérancourt, Dans ces conditions, les policiers rapporte le journaliste, Le coordonnateur général du Syndicat national de la police haïtienne a confié à Ayibopost avoir pourtant alerté à de multiples reprises sur le manque de moyens de l’institution. regrette Lionel Lazarre auprès de nos confrères, LE SPECTRE DE L’ABSTENTION PLANE AU VENEZUELA Le président Maduro doit annoncer aujourd’hui (15 mars 2024) sa candidature pour l’élection du 28 juillet. Il est très impopulaire, la candidate de l’opposition, elle, n’a pas le droit de se présenter et cela risque de favoriser l’abstention. Notre CORRESPONDANTE https://twitter.com/Al_Campaignolle a rencontré de nombreux déçus de la politique, en particulier chez les plus jeunes qui n’ont plus confiance dans les autorités actuelles. rappelle Benigno Alarcon, le directeur du Centre d’études politiques et de gouvernement, LE JOURNAL DE LA 1ÈRE En visite en Martinique, le ministre de l’Intérieur ne repousse pas l’idée d’une « évolution institutionnelle » du département.


Les partis ont désormais dépassé le délai fixé par la Caricom pour désigner leurs représentants au Conseil présidentiel de transition, et les discussions se poursuivent. , explique Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien LE NOUVELLISTE https://lenouvelliste.com/, Certains partis sont fixés, mais d’autres n’ont pas communiqué et Pitit Dessalines a fait savoir qu’il rejetait ce conseil présidentiel de transition. L’un des points les plus délicats est l’obligation faite aux partis politiques membres du conseil d’approuver la mission multinationale devant être déployée sous l’égide du Kenya. , ajoute le journaliste. Les habitants de Port-au-Prince rencontrés par notre correspondante sont sceptiques : LA CULTURE DE LA NOIX DU BRÉSIL POUR PRÉSERVER LA FORÊT La noix du Brésil, qui est cultivée aussi au Pérou contrairement à ce que son nom indique, est récoltée de manière traditionnelle sur des arbres très anciens, souvent dans le cadre de projets de conservation car les noix du Brésil ont besoin d'une forêt en bonne santé pour pousser. Notre correspondante s’est rendue dans la seule région productrice dans le pays, la région de Madre de Dios. LE JOURNAL DE LA 1ÈRE Les producteurs de bananes de Martinique attendent des actes concrets de la part du gouvernement.


Les partis politiques poursuivent leurs discussions pour désigner leurs représentants au sein du Conseil présidentiel de transition, instance chargée de prendre la suite d’Ariel Henry, démissionnaire, et de mener le pays à des élections libres et démocratiques. La presse fait état de négociations parfois laborieuses. « , estime Gédéon Jean, directeur exécutif du CARDH, . » Le défenseur des droits de l’homme dispose d’informations laissant croire que les représentants de chaque parti ou mouvement seront bien désignés dans les délais impartis, c’est-à-dire d’ici à ce soir. La presse rappelle elle aussi qu’il faudra d’autres mesures pour améliorer la situation. Le National écrit par exemple Gédéon Jean confirme QUEL RÔLE POUR LES GANGS ? La capitale vit toujours sous le joug des groupes criminels dont certains ont rejeté l’accord trouvé au début de la semaine sous l’égide de la Caricom. , rappelle le directeur exécutif du CARDH. Gédéon Jean estime qu’il faut mettre en place une force capable de faire face aux gangs. QUEL PLAN B APRÈS LA SUSPENSION DE LA MISSION MULTINATIONALE KENYANE ? L’annonce de Nairobi « , reconnaît Gédéon Jean, ? » Solution évoquée par l’ancien ambassadeur canadien Henri-Paul Normandin, il rappelle qu’après Le directeur exécutif du CARDH approuve, rappelant que les Haïtiens ont un besoin urgent d’aide pour rétablir la sécurité à Port-au-Prince.


Ariel Henry est sorti de son silence, la nuit dernière, pour confirmer ce que l’organisation régionale Caricom avait déjà annoncé : la démission du Premier ministre et la mise en place d’un Conseil présidentiel de transition, composé de sept membres représentant les différents partis politiques, ainsi que de deux observateurs de la société civile et du secteur religieux. La décision a été prise lors d’une réunion de la Caricom, à laquelle assistait également le secrétaire d’État américain. « , a déclaré Antony Blinken, La démission était attendue, explique Gotson Pierre, directeur de L’AGENCE ALTERPRESSE https://www.alterpresse.org/, Les gangs maintiennent la pression sur plusieurs sites stratégiques de Port-au-Prince, Les différents partis politiques vont maintenant devoir s’accorder sur les noms de leurs représentants et surtout pour désigner un dirigeant, chargé de mener le pays vers des élections sous la houlette des États-Unis rappelle Frédéric Thomas, chargé d’études au CETRI en Belgique. La souveraineté d’Haïti , analyse le chercheur, Frédéric Thomas rappelle que la des partis politiques et le fait qu’ils soient souvent ne facilite pas la construction d’un consensus national. Il souligne que la recherche nécessaire de ce consensus ne doit pas servir de prétexte pour assurer l’impunité des gangs.


L’organisation régionale Caricom réunit aujourd’hui les partis politiques haïtiens, qui n’ont pas réussi à soumettre une proposition d’accord et arrivent en ordre dispersé à la Jamaïque, pour une réunion en présence des pays dits amis d’Haïti comme la France, le Canada et les Etats-Unis. Le Conseil de sécurité de l’ONU réclame des « négociations » afin de « rétablir la démocratie » en Haïti. Tous les yeux sont donc tournés vers la Jamaïque où les partis politiques haïtiens vont devoir se mettre d’accord sur une transition pour succéder au Premier ministre Ariel Henry, toujours bloqué à l’extérieur du pays. Contrairement à ce qu’avait demandé l’organisation régionale Caricom, plusieurs propositions ont été transmises en amont de la réunion et non pas une seule. Les partis n’arrivent pas à s’accorder sur les noms de ceux qui doivent participer à l’équipe de transition. Pendant ce temps, Port-au-Prince sombre chaque jour dans le chaos. Les gangs multiplient les attaques contre des sites stratégiques, parfois repoussés par la police. Les habitants s’organisent comme ils peuvent, misant sur les barricades installées à l’entrée de certains quartiers, comme l’a constaté notre correspondante, mais si ces barricades apportent un sentiment de sécurité à certains, elles sont aussi critiquées car elles entravent encore un peu plus la liberté de circulation des résidents de la capitale. LES OPPOSANTS AU RÉGIME D’ORTEGA S’ORGANISENT EN EXIL Alors que le président étouffe toutes les voix dissidentes au Nicaragua, que plus de 200 prisonniers politiques ont été expulsés et déchus de leur nationalité l’année dernière (2023), certains opposants tentent de se rassembler à l’étranger. Rencontre avec deux exilés, l’écrivaine Monica Baltodano qui mise sur la gauche pour organiser l’opposition et déconstruire le de Daniel Ortega, et le politologue Julio Lopez qui rappelle la capacité du peuple à se soulever comme cela avait été le cas en 2018 : LE JOURNAL DE LA 1ÈRE La campagne sucrière pourrait ne pas avoir lieu en Guadeloupe.


La presse américaine, à l’exception des journaux républicains, salue le discours sur l’état de l’Union prononcé hier (7 mars 2024) par Joe Biden. Plus que le traditionnel de politique présidentiel, ce rendez-vous a été l’occasion pour Joe Biden de se positionner comme candidat et de marquer son entrée en campagne avec un discours très offensif. Le président américain s’est montré déterminé, très critique à l’égard de Donald Trump qu’il a toujours désigné comme son et jamais par son nom. Pari réussi, selon les médias, CNN voyant même dans ce discours le de Joe Biden. C’est en tout cas le meilleur de sa présidence, analyse Françoise Coste, professeure d’Études américaines à l’Université Toulouse-Jean Jaurès, JOE BIDEN, MAL À L’AISE SUR LE DOSSIER DE L’IMMIGRATION Joe Biden a évoqué les grands thèmes de la campagne, à commencer par l’immigration, dossier sur lequel le président subit le rythme et le ton imposés par Donald Trump et le camp républicain. , résume Françoise Coste, L’universitaire rappelle que de nombreux maires de grandes villes démocrates, comme New-York ou San Francisco, vers lesquelles sont envoyés les exilés venus d’Amérique du Sud, interpellent l’administration, Joe Biden est coincé entre ces remontées au sein du parti démocrate et son LA GUERRE À GAZA, Françoise Coste souligne l’évolution du discours de Joe Biden concernant la guerre à Gaza et le soutien à Israël. Auparavant Cette situation provoque des tensions au sein du parti démocrate, L’universitaire estime la question très délicate pour Joe Biden mais rappelle Pour éviter ces sujets délicats, Joe Biden devrait miser sur son bilan économique, les bons chiffres du chômage notamment. SITUATION DE PLUS EN PLUS CRITIQUE À PORT-AU-PRINCE Le port de la capitale est à l’arrêt à son tour depuis hier (7 mars 2024), l’Unicef prévient que le système médical est complètement effondré, les gangs font chaque jour de nouvelles victimes et de nouveaux déplacés, et il n’y a aucune perspective d’issue politique. Ariel Henry est toujours silencieux et bloqué à l’étranger, les États-Unis recommandent la mise en place d’une nouvelle transition mais les partis haïtiens n’arrivent pas à se mettre d’accord. écrit le quotidien LE NOUVELLISTE https://lenouvelliste.com/, LE JOURNAL DE LA 1ÈRE Manifestations et marches prévues en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.


Les activités reprennent timidement dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince. Le bas de la ville est « », commente Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, « . » Dans le haut de la capitale, , rapporte Frantz Duval, Ailleurs dans le pays, malgré une tentative de mutinerie dans la prison de Jacmel, la situation est meilleure. L’AVENIR D’ARIEL HENRY TOUJOURS INCERTAIN La journée de mardi (5 mars 2024) a été marquée par des annonces contradictoires sur des pressions américaines pour une démission du Premier ministre haïtien. Le Département d’État a démenti, en évoquant une . Les États-Unis seraient en fait prêts à ce qu’Ariel Henry reste en poste jusqu’à la création d’un conseil de transition, commente le journaliste Frantz Duval, Quant aux partis politiques haïtiens, ils peinent à se faire entendre confrontés à deux pièges selon le journaliste : DES GANGS ORGANISÉS ET UNIS L’éruption de violences la semaine dernière est un mélange de planification et d’opportunisme, estime Romain Le Cour Grandmaison, chercheur à l’organisation Global initiative, Le chercheur estime qu’une « deuxième séquence » a commencé ensuite, au moment où Ariel Henry, à l’issue du sommet de la Caricom, a annoncé des élections au mois d’août 2025. À QUI PROFITERAIT LA CHUTE DU GOUVERNEMENT ? Les gangs sont aujourd’hui plus autonomes qu’il y a quelques années, ils ont acquis un pouvoir financier et un pouvoir territorial très fort, mais Romain Le Cour Grandmaison rappelle qu’ils ne sont pas totalement autonomes. « . » Exception faite peut-être de Jimmy Chérizier, puissant chef de gang qui se présente sur les réseaux sociaux comme une alternative politique et menace d’une guerre civile dans le cas où Ariel Henry ne démissionnerait pas. L’ancien policier est en train de prendre « . » Le chercheur à Global initiative rappelle que Jimmy Chérizier « . » Néanmoins, Romain Le Cour Grandmaison estime qu’il deviendra un de la transition et du futur politique d’Haïti, parmi de nombreux autres acteurs. LES GANGS, CRÉATURE INCONTRÔLÉE ? Pendant des décennies, les responsables politiques ont instrumentalisé les groupes criminels mais semblent aujourd’hui dépassés par ces mêmes groupes. commente le chercheur, Avec pour conséquences, des alliances pouvant évoluer.


Après un Super Tuesday qui a conforté les tendances chez les démocrates comme chez les républicains, l’unique rivale de Donald Trump s’est retirée de la course. Nikki Haley, qui avait obtenu le soutien d’indépendants, de républicains modérés ou encore des militants plus diplômés, appelle désormais l’ancien président à « mériter les voix » de ses électeurs « dans notre parti et au-delà ». L’électorat de Nikki Haley va devenir un enjeu de la campagne présidentielle. Deux options se présentent pour ses partisans : analyse Lauric Henneton, maître de conférences à l’Université de Versailles Saint-Quentin. Le scrutin risque d’être marqué, selon lui, par une abstention importante et un certain éparpillement des votes pour des candidats libertariens. Certains républicains choisiront certainement Joe Biden par dépit, explique Lauric Henneton, L’enjeu désormais pour chaque candidat est de perdre le moins de voix possibles. Cela concerne également Joe Biden, dont l’image est émoussée auprès des communautés noires ou latinos et qui a perdu des soutiens en raison de sa politique à Gaza. rappelle Lauric Henneton, LES GANGS ACCENTUENT LA PRESSION SUR LE GOUVERNEMENT HAÏTIEN Les groupes armés, toujours unis, ont de nouveau semé le chaos à Port-au-Prince, poussant 15 000 personnes à fuir leur domicile ces derniers jours. L’un des chefs les plus influents, Jimmy Chérizier, menace d’une guerre civile si le Premier ministre ne démissionne pas. Pour l’instant, Ariel Henry est toujours hors d’Haïti. Sa tentative pour rejoindre la capitale hier (5 mars 2024) s’est soldée par un échec et le Premier ministre se trouvait ce matin à Porto Rico. Le Conseil de sécurité se réunit dans la journée pour parler de la situation. Un peu plus tôt, le Haut-commissaire aux droits de l’homme a appelé au déploiement urgent de la mission multinationale, évoquant LE JOURNAL DE LA 1ÈRE Une marche contre l’insécurité est prévue ce soir (6 mars 2024) sur le campus universitaire de la Martinique.


Nouvelle journée sous très haute tension en Haïti, où les gangs sèment toujours le chaos dans la capitale. Plusieurs quartiers de Port-au-Prince sont paralysés. Écoles, banques et commerces restent fermés. De nouveau, des dizaines de personnes ont tout abandonné ou presque pour fuir les violences. Des tirs intenses ont été entendus autour de plusieurs sites stratégiques. De nombreux habitants restent terrés chez eux. « »témoigne une habitante sous couvert d’anonymat. Elle décrit les pillages de banques communautaires ou de pharmacies, « » et les barricades établies dans les rues avec des voitures. Cette résidente de la capitale ne peut plus aller travailler depuis la fin de la semaine dernière, . C’est la nécessité qui pousse les habitants à se risquer dehors, car beaucoup ne dispose de vivres et d’eau que pour quelques jours seulement. Et « , rapporte Gotson Pierre, le directeur de l’agence Alterpresse, »L’insécurité qui règne autour de l’aéroport a entraîné la suspension de plusieurs vols internationaux et le Premier ministre, qui aurait dû rentrer de son voyage au Kenya en début de semaine, mais il est toujours à l’étranger. D’après le média haïtien Radio Télé Métronome, Ariel Henry se trouve aux États-Unis et aurait sollicité l’aide du gouvernement américain pour faciliter son retour au pays dans un avion militaire. Toujours selon le média, l’administration Biden a refusé. Pas de commentaire officiel, si ce n’est l’assurance par le Département d’État que le Premier ministre a bien l’intention de rentrer en Haïti. À écouter aussiÉtat d'urgence en Haïti: «Le gouvernement haïtien n'a pas pris la mesure du désastre» https://www.rfi.fr/fr/amériques/20240305-état-d-urgence-en-haïti-le-gouvernement-haïtien-n-a-pas-pris-la-mesure-du-désastre « , constate le porte-parole du Syndicat nationale de la police haïtienne, » Francisco Occil dénonce aussi le manque d’effectifs, « » UN SUPER TUESDAY SANS GRAND ENJEU Quinze États américains votent aujourd’hui pour les primaires républicaine et démocrate. Donald Trump figure bien sur les bulletins du Colorado, la Cour suprême a décidé hier que l’ancien président était bien éligible, revenant sur une décision de la justice du Colorado qui lui reprochait son rôle dans l’assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021 et l’avait déclaré inéligible en vertu de l’article 14 de la Constitution américaine. Donald Trump reste l’ultra-favori du côté républicain et il n’y a pas plus de suspense chez les démocrates. Les États-Unis se dirigent donc vers un match retour de l’élection de 2020, un choix entre un « » ou un « » résume l’autre candidate républicaine Nikki Haley, se faisant l’écho de nombreux Américains. La majorité d’entre eux ne veulent pas de cette affiche. À écouter aussiEn Haïti, après les évasions de masse de deux prisons, «le chaos, l'inquiétude, le danger règnent» https://www.rfi.fr/fr/amériques/20240304-en-haïti-après-les-évasions-de-masse-de-deux-prisons-le-chaos-l-inquiétude-le-danger-règnent


Plusieurs milliers de détenus se sont échappés des deux plus grande prisons d'Haïti, à Port-au-Prince, après des attaques menées par des gangs armés. Le gouvernement a décrété l'état d'urgence, et mis en place un couvre-feu jusqu'à mercredi. DES RUES DÉSERTES, DES ÉCOLES FERMÉES, DES HABITANTS CLOÎTRÉS... INTERDICTION DE SORTIR ENTRE 18H ET 5H LOCALES, JUSQU'À MERCREDI PROCHAIN. UN COUVRE-FEU A ÉTÉ INSTAURÉ PAR LE GOUVERNEMENT HAÏTIEN EN RAISON, SELON UN COMMUNIQUÉ, « » DANS LE DÉPARTEMENT DE L'OUEST, ET NOTAMMENT À PORT-AU-PRINCE. Des gangs ont attaqué, ce week-end, la prison de Croix des Bouquets et le Pénitencier national, dans lequel étaient enfermés 3 696 détenus, selon Arnel Rémy, coordonnateur général du Collectif des avocats pour la défense des droits de l'Homme (CADDHO). Après s'être rendue sur place, une équipe du collectif estime qu'il ne reste plus qu'une centaine de prisonniers, et que près de 3 600 d'entre eux se sont échappés : « », précise Arnel Rémy. « souligne-t-il, » « » Dans ce contexte, les services de soins essaient, tant bien que mal, de fonctionner. À Port-au-Prince, l'hôpital de Tabarre, géré par Médecins sans frontières (MSF), a annoncé une augmentation de 40% de sa capacité d'accueil pour prendre en charge les blessés. « » assure Mumuza Muhindo, chef de mission pour MSF en Haïti et responsable de l'hôpital de Tabarre : « » Pendant ce temps, le Premier ministre haïtien n'est toujours pas rentré dans son pays, et poursuit ses efforts pour accélérer l'arrivée d'une mission internationale dirigée par le Kenya. La semaine dernière, Ariel Henry a signé un accord de réciprocité avec Nairobi pour l'envoi de 1 000 policiers kényans en Haïti. Ce déploiement avait été stoppé par la justice kényane, et de nouveaux recours ne sont pas à exclure, selon Albane Thirouard, correspondante de RFI à Nairobi. 15 ÉTATS AMÉRICAINS PRÊTS À VOTER POUR LE SUPER TUESDAY Première victoire pour Nikki Haley dans la primaire républicaine. La seule rivale de Donald Trump s'est imposée ce dimanche 3 mars à Washington, mais elle devrait être davantage en difficulté lors du Super Tuesday. Les électeurs de 15 États américains se prononceront, ce mardi 5 mars, et l'ancien président est favori. LE JOURNAL DE LA 1ÈRE Faux départ pour la campagne sucrière 2024 en Guadeloupe.


Lors de la visite du Premier ministre haïtien au Kenya, les gouvernements des deux pays ont signé le fameux accord de réciprocité. Il autorise le déploiement d’un millier de policiers kenyans en Haïti, bloqué par une décision de justice ces derniers mois. Le président kenyan dit avoir évoqué avec Ariel Henry les mais toutes les incertitudes ne sont pas encore levées. Des avocats représentant l’opposition politique kenyane ont déjà annoncé leur intention de contester la légitimité du gouvernement haïtien et donc la validité de cet accord. Par ailleurs, le Kenya ne dispose toujours pas des fonds réclamés pour mener sa mission, à savoir 600 millions de dollars. En attendant, la situation se dégrade chaque jour en Haïti. Les gangs ont semé la terreur hier dans de nombreux quartiers de Port-au-Prince et l’un des chefs de groupes armés a annoncé le retour de la coalition Viv Ansanm afin, selon lui, de renverser le gouvernement. Riposte à la fois au déploiement annoncé de la force multinationale mais aussi à l’annonce cette semaine d’élections à venir. Ariel Henry s’est engagé à organiser un scrutin en 2025 et pour le politologue Jacques Nesi, il faudra au moins un an et demi au Conseil électoral provisoire pour trouver puis organiser l’inscription, d’autant plus que ces derniers avaient « ». « . » DÉBUT DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE AU MEXIQUE À trois mois de la présidentielle, les candidats se lancent dans la course. La dauphine du chef de l’État Claudia Scheinbaum, la sénatrice Xochitl Galves à la tête d’une coalition de droite et Jorge Alvarez Maynez, candidat de dernière minute du Mouvement citoyen. Les deux femmes sont favorites et s’affrontent donc à distance sur le bilan du président sortant d’une part et d’autre part sur la question de la sécurité, l’opposition reprochant au président AMLO de ne pas avoir réussi à endiguer les violences. D’ailleurs, la campagne commence dans un climat très tendu : 17 aspirants candidats ont été assassinés et les cas de violences électorales se comptent déjà par dizaines, nous raconte notre CORRESPONDANTE https://twitter.com/GwendolinaDuval au Mexique. LE JOURNAL DE LA 1ÈRE L’Assemblée nationale a reconnu la responsabilité de l’État français dans l’empoisonnement des Antilles par le chlordécone.


Après plusieurs recours devant la justice kenyane, l'envoi de policiers en Haïti n'a toujours pas été acté. La situation pourrait évoluer avec la venue du Premier ministre haïtien, attendu cette semaine à Nairobi. LE COMMUNIQUÉ OFFICIEL DES SERVICES D'ARIEL HENRY NE PRÉCISE PAS DE DATE D'ARRIVÉE À NAIROBI... MAIS LE PREMIER MINISTRE HAÏTIEN EST ATTENDU AU KENYA DANS LA SEMAINE, POUR FINALISER « » DE LA FORCE INTERNATIONALE, SOUTENUE PAR LES NATIONS UNIES, QUE NAIROBI EST CENSÉE DIRIGÉE. Après plusieurs recours judiciaires côté kenyan, les deux pays doivent signer un accord de réciprocité. « », juge Diego Da Rin. L'expert au sein de l'International Crisis Group pointe toutefois un second obstacle : « ». JUSQU'À 4.000 POLICIERS POURRAIENT ÊTRE DÉPLOYÉS Environ 600 millions de dollars sont jugés nécessaires pour mener à bien la mission. « », selon Diego Da Rin, qui précise notamment que les Américains attendent l'approbation du Congrès pour attribuer 200 millions de dollars. En revanche, concernant les moyens humains, l'expert de l'International Crisis Group affirme qu'environ 4.000 policiers, dont 2.000 envoyés par le Bénin, devraient rejoindre Haïti. Une mobilisation qui pourrait, selon Diego Da Rin, « ». JOE BIDEN ET DONALD TRUMP VAINQUEURS DANS LE MICHIGAN Les deux favoris pour la course à la Maison Blanche ont remporté les primaires du Michigan, mais la presse américaine relativise ces victoires. Côté démocrate, Joe Biden a obtenu plus de 81% des voix, mais plus de 50.000 votes « non engagés » - l'équivalent de votes blancs - ont été déposés dans les urnes pour faire pression sur le président américain, pour qu'il obtienne un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Côté républicain, Donald Trump a attiré plus de 68% des électeurs. Mais le note que l'ancien président s’est régulièrement rendu dans le Michigan, ces dernières années, contrairement à sa rivale Nikki Haley. CAMPAGNE ÉLECTORALE AU TEXAS Joe Biden et Donald Trump vont s'affronter à 500 kilomètres de distance, ce jeudi 29 février 2024, au Texas, à la frontière mexicaine. Tous deux veulent s'accaparer le débat sur la vague migratoire, sujet central de la campagne électorale : c'est ce que confirment Aabla Jounaïdi et Julien Boileau, les envoyés spéciaux de RFI qui se sont rendus dans le comté de Yuma, dans le sud de l'Arizona, près de la frontière avec le Mexique. LE JOURNAL DE LA 1ÈRE Les avions de la nouvelle compagnie Air Antilles toujours bloqués au sol, le feu vert de l'Aviation civile se fait attendre.


Le Premier ministre haïtien est attendu cette semaine au Kenya, afin de signer « l’accord de réciprocité » avec Nairobi et permettre le déploiement de la Mission multinationale d’appui à la sécurité. La question est aussi au cœur aujourd’hui d’une réunion de la Caricom et il y a urgence car la violence des gangs fait chaque jour de nouvelles victimes et de nouveaux déplacés. PLUS DE 346 000 PERSONNES SELON DES CHIFFRES À PARAÎTRE DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE DES MIGRATIONS, RAPPORTE LE CHEF DE MISSION DE L’OIM https://twitter.com/IOMHaiti EN HAÏTI. , ajoute Philippe Branchat, La plupart des déplacés se retrouvent La situation empire à chaque attaque de gang, qui peut explique le chef de mission de l’OIM. « ON PARLE DE RÉSILIENCE, JE PARLERAIS SURTOUT DE SURVIE » L’an dernier, ajoute-t-il, trois déplacés sur quatre trouvaient refuge dans une famille d’accueil. Aujourd’hui, c’est l’inverse. Et même lorsque les déplacés peuvent être hébergés chez des proches, ils doivent se rendre au travail donc déplore Philippe Branchat, À cela, s’ajoute un autre problème : de nombreuses écoles notamment servent d’abris, au détriment de l’éducation. Les cours sont suspendus pour de très nombreux enfants. GRÈVES EN SÉRIE EN ARGENTINE Pour la quatrième fois en moins d’une semaine, l’Argentine est confrontée à un mouvement social. Après les cheminots, les salariés des hôpitaux et la fonction publique, les enseignants sont en grève ce lundi 26 février 2024. Ils protestent contre l’inflation qui a augmenté de 50% ces deux derniers mois et exigent le rétablissement d’un fonds de soutien aux salaires, supprimé par le nouveau président Javier Milei. Notre CORRESPONDANT https://twitter.com/TheoConscience s’est rendu à Cordoba, deuxième ville du pays et largement favorable au chef de l’État qui y a recueilli 75% des voix à la présidentielle. Beaucoup souffrent de la suppression de subventions sur les transports en commun, du prix des loyers ou des produits alimentaires… mais maintiennent leur soutien à Javier Milei, pour l’instant. LE JOURNAL DE LA 1ÈRE Après un mois de conflit, les employés municipaux reprennent le travail à Cayenne.


Un week-end crucial pour la course à l'investiture républicaine, avec le vote ce samedi (24 février 2024) pour la primaire républicaine dans l'État de Caroline du Sud, dans le sud-est des États-Unis. Donald Trump devance toujours Nikki Haley dans les enquêtes d'opinion. La Caroline du Sud, c'est l'État natal de Nikki Haley, elle a même été gouverneure pendant 6 ans. La candidate joue donc gros dans ce scrutin, dans lequel Donald Trump veut enfoncer le clou après ses deux victoires dans l'Iowa et le New Hampshire. D'après les études d'opinion, l'ancien président est crédité de deux fois plus d'intentions de vote que sa rivale. Pourtant, Nikki Haley a déjà annoncé que, même en cas de défaite sur ses terres, elle continuera au moins la course jusqu'au Super Tuesday, le 5 mars, 15 États voteront simultanément. L'ENJEU DU VOTE LATINO EN ARIZONA L'Arizona sera un État-clé lors de la présidentielle américaine de novembre 2024. Joe Biden l'avait emporté de justesse en 2020 face à Donald Trump. Le démocrate avait notamment bénéficié du soutien du vote de la communauté latino-américaine. 4 ans plus tard, il n'est pas certain que cela se reproduise. Le président sortant ne suscite pas l'enthousiasme, et beaucoup lui attribuent la hausse du coût de la vie et la dégradation de la vie quotidienne. L'AMBASSADEUR D'HAÏTI AUPRÈS DE L'OEA DÉMISSIONNE Léon Charles, en poste auprès de l'Organisation des États américains a démissionné. Son nom fait partie de la liste des 51 personnes mises en examen dans l'assassinat du président Jovenel Moïse. Léon Charles était le patron de la police haïtienne au moment des évènements en juillet 2021. Il estime avoir été mis en cause d'une manière . EXPOSITION DU PEINTRE HAÏTIEN SHNEIDER LÉON HILAIRE À PARIS Le jeune artiste de 33 ans expose en ce moment à la galerie Magnin-A dans le 11è arrondissement de Paris jusqu'au 16 mars. Dans ses toiles, il illustre les histoires de la campagne haïtienne, inspirées de légendes vaudous. Des récits qui, selon le peintre, aide les Haïtiens à garder espoir. LE JOURNAL DE LA 1ERE À Kourou en Guyane, le nouveau lanceur Ariane 6 est prêt à être assemblé.


Une rencontre en marge du rassemblement des ministres des Affaires étrangères des pays du G20. L'objectif de renforcer la sécurité dans le pays avec l'accélération du déploiement de la force multinationale de police. Le thème de cette réunion est « relever le défi en Haïti », elle est à l'initiative du secrétaire d'État américain, Antony Blinken. À Rio de Janeiro, il vient au Brésil chercher du soutien pour le déploiement de la force de police internationale. C'est le Kenya qui doit prendre le leadership de cette force, mais Nairobi reste confronté à des problèmes juridiques en interne, qui bloquent ce déploiement. À cela, s'ajoutent des problèmes de financement qui subsistent en vue de la mise en place de cette force. L'IMMIGRATION AU CŒUR DE L'ANNÉE ÉLECTORALE AMÉRICAINE Joe Biden étudie, en ce moment, un plan pour empêcher à ceux qui traversent illégalement la frontière de demander l'asile aux États-Unis. Cette mesure faisait partie d'un accord bipartisan entre les sénateurs démocrates et républicains, mais le texte n'a finalement jamais été voté. Localement dans les États, des textes de loi poursuivent leur chemin. Comme en Arizona, où le Sénat, à majorité républicaine, a voté hier (21 février 2024) un texte pour criminaliser l'immigration illégale. Il rend encore plus difficile l'accès au travail ou aux aides publiques. Des associations de défense des migrants dénoncent des mesures électoralistes, pour contourner le veto de la gouverneure et mettre ainsi ce genre de mesures directement au vote de la population. LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE MENACE LES FALAISES DES ÎLES DE LA MADELEINE Cet archipel situé dans le golfe du Saint-Laurent, dans l'est du Canada, à 400 kilomètres de Saint-Pierre et Miquelon est prisé par les touristes, qui se déplacent pour les falaises de grès rouge et les plages bordées de dunes. Mais c'est un lieu très fragile, les côtes auraient reculé de 10 mètres depuis 20 ans. La faute notamment au manque de glace pendant l'hiver, la douceur de l'hiver est une menace car elle fragilise le littoral. Si bien que l'élévation du niveau de la mer sur place est deux fois plus importante que celle observée dans le reste du monde. Le recul de la banquise bloque moins les tempêtes et les vagues s'attaquent directement aux falaises. LE JOURNAL DE LA 1ÈRE La Martinique tout comme la Guyane souhaitent une évolution de leur statut de collectivité avec plus de responsabilités.


Le projet a été inauguré en décembre dernier (2023) sur l'isthme de Tehuantepec, la partie de terre la plus étroite du pays. Une voie ferrée de 300 kilomètres pour relier l'océan Atlantique et l'océan Pacifique. Les travaux d'aménagement se poursuivent. Les voies ferrées sont installées depuis plusieurs mois, mais sur le terrain, il manque encore des gares et des centres de contrôle pour rendre le train opérationnel. C'est un vieux projet de la société mexicaine. Angel Manuel Lopez Obrador le concrétise avec l'espoir de voir le PIB augmenté de 3 à 5. Il s'agira de transporter des passagers, mais surtout des marchandises. En 2028, le corridor Interocéanique de l'isthme de Tehuantepec pourrait voir transiter 300.000 conteneurs, et 1,4 million en 2033, quand il fonctionnera à plein régime. En période de sécheresse du Canal de Panama, le projet est présenté comme une alternative, mais selon l'économiste Roberto Duran, il aura tout de même du mal à le concurrencer. En revanche, le projet pourrait aussi être utile pour le développement économique du sud du Mexique. Même si des voix s'élèvent dans des communautés locales des États de Oaxaca et de Veracruz pour dénoncer le manque de consultations et des travaux qui ne respectent l'écosystème. L'INQUIÉTUDE DES ASSOCIATIONS CONTRE L'INFERTILITÉ AUX ÉTATS-UNIS Pour la Cour Suprême de l'Alabama, les embryons congelés sont des « enfants ». Une décision dénoncée par la Maison Blanche qui parle d'un chaos auquel elle s'attendait depuis le renversement de l'arrêt Roe contre Wade sur l'avortement en 2022. Le jugement de la Cour Suprême de l'Alabama pose aussi de nombreuses questions pour les futurs parents et le personnel de santé, notamment sur la pérennité des procédures de fertilisation. L'ONG ALIMA LANCE UNE MISSION D'URGENCE EN HAÏTI Elle sera opérationnelle d'ici 15 jours et travaillera sur 3 axes principaux : les soins de base pour les déplacés, le suivi des femmes enceintes, et la lutte contre l'épidémie de choléra. La résurgence de la violence dans le pays a considérablement détérioré les conditions sanitaires en Haïti. Pour Carlotta Pianigiani, coordinatrice Urgences pour l'ONG, la situation est plus qu'inquiétante, notamment en ce qui concerne l'accès aux structures de santé, pour les populations, mais aussi pour le personnel de ces cliniques et hôpitaux. LE JOURNAL DE LA 1ÈRE L'état d'esprit conquérant des producteurs de vanille de la Guadeloupe avant le Salon de l'Agriculture.


Un juge haïtien a inculpé une cinquantaine de personnes dans le dossier sur la mort de l'ancien chef de l'État, assassiné dans sa résidence, au cours de la nuit du 6 au 7 juillet 2021. La veuve du président, Martine Moïse, est elle aussi poursuivie pour complicité. C'est une avancée dans une enquête tentaculaire qui en est déjà à son cinquième d'instruction. Le juge demande l'arrestation et le renvoi devant le tribunal criminel de cette cinquantaine de personnes. L'ordonnance date de fin janvier, elle a été rendue publique hier (19 février 2024). Martine Moïse, l'ancienne première dame, est la seule témoin de l'assassinat. Elle a été blessée au cours de cette nuit de juillet 2021, le juge pointe des déclarations contradictoires. Dans cette liste de 50 personnes, on retrouve des proches de Jovenel Moïse, comme Léon Charles, qui était chef de la police. En revanche, la presse du pays pointe l'absence d'opposants à l'ancien président dans les noms visés par des poursuites. LES ÉLUS LOCAUX EN PREMIÈRE LIGNE DE LA VIOLENCE EN ÉQUATEUR Le pays est devenu, ces derniers mois, le pays le plus violent d'Amérique Latine, avec un taux d'homicide de plus de 45 pour 100.000 habitants. Les gangs se disputent le contrôle des exportations de la drogue. À Durán, ville située en face du port de Guayaquil, le principal port du pays, le maire, Luis Chonillo, ne travaille plus dans son bureau. En mai 2023, un attentat contre sa caravane a tué 2 personnes. Pour continuer à arpenter sa ville, l'édile la parcourt à bord de voitures aux vitres teintées. Sur le terrain, il ne reste pas plus de 5 à 10 minutes consécutives. LA MOBILISATION DES ÉTUDIANTS SUR LE CAMPUS DE L'UNIVERSITÉ D'ARIZONA Notre envoyée spéciale dans l'Ouest américain est à Phœnix, la capitale de l'Arizona, État-clé pour la prochaine élection américaine. Sur le campus de l'Université d'État, des étudiants essaient de convaincre leurs congénères de s'investir. Mais le probable duel entre Joe Biden et Donald Trump a bien du mal à intéresser la jeunesse. LE JOURNAL DE LA 1ÈRE En Guadeloupe, les difficultés du processus d'évolution institutionnelle, 8 mois après le dernier « Congrès des élus ».


Cible de plusieurs affaires judiciaires dans sa ville natale, Donald Trump peut tout de même compter sur le soutien de partisans, dans l'arrondissement de Staten Island, de l'autre côté de la baie de New York. Staten Island, c'est le quartier le moins peuplé de New York. Une banlieue résidentielle, où le vote républicain est plus répandu que dans le reste de la mégapole américaine. Comme dans le reste du pays, les affaires qui entourent le président n'empêcheront pas les électeurs conservateurs de voter pour Donald Trump. À Staten Island, il bénéficie du soutien de 60% des électeurs dans le cadre des primaires républicaines. Une spécificité électorale qui s'explique par la démographie ce quartier, situé au large de Manhattan. La population est en grande majorité blanche. On y retrouve des ouvriers, ou encore des vétérans et le sujet de l'immigration est très présent dans les esprits. La mairie a tenté d'ouvrir un centre d'accueil de migrants sur place, mais de violentes manifestations avaient éclaté. Néanmoins, ce vote républicain n'aura pas de conséquence sur la présidentielle. L'État de New York vote majoritairement pour le candidat démocrate. LES CONSÉQUENCES DE LA VIOLENCE SUR LES UNIVERSITÉS HAÏTIENNES Une fusillade a eu lieu dimanche (18 février 2024) sur un minibus qui assurait la liaison entre Port-au-Prince et Mirebalais. Au moins 10 personnes, dont le conducteur du bus ont été tuées à Morne à Cabris. Cet évènement fait écho au cri d'alarme lancé en fin de semaine dernière par l'Association de propriétaires et chauffeurs haïtiens. Ils dénoncent l'installation de postes de péage par les bandes armées. L'insécurité en Haïti a des conséquences sur les universités. Les établissements voient leurs inscriptions chuter. De nombreux étudiants font le choix de partir à l'étranger. Résultat : de nombreuses universités ont des difficultés à fonctionner. LE BRITISH MUSEUM VICTIME D'UN RAID NUMÉRIQUE L'institution londonienne a décidé de restreindre l'accès à l'espace commentaires de ses publications. Depuis plusieurs semaines, les réseaux sociaux du musée sont inondées de commentaires en espagnol, de la part d'internautes chiliens. Ils demandent la restitution de deux statues moaï de l'île de Pâques, spoliées par les Britanniques au XIXè siècle. Le British Museum s'est dit « favorable au débat » mais insiste sur la « nécessité de prendre en compte les considérations de sauvegarde » LE JOURNAL DE LA 1ÈRE En Martinique, des manifestations de soutien à des propriétaires privés de leurs droits.


Ce sera le premier procès pénal de l’histoire des États-Unis pour un ancien président : Donald Trump devra comparaître le 25 mars 2024, dans l’affaire des paiements pour une relation présumée avec une actrice porno. Mais il est inculpé dans d’autres affaires. On fait le point. Donald Trump a tout fait pour l’éviter, mais il devra bien se présenter au tribunal de New York, le 25 mars 2024, pour un procès pénal. Stormy Daniels, ancienne actrice de films X, affirme avoir eu une relation sexuelle avec Donald Trump, en échange d’un passage, qu’elle n’a jamais obtenu, dans une émission de télé-réalité. Le candidat à la primaire républicaine a toujours nié ces accusations, mais pendant sa campagne de 2016, ses sociétés ont payé Stormy Daniels pour qu’elle garde le silence sur cette affaire, ce qui est interdit. Donald Trump devra donc faire face à un procès en pleine campagne électorale. Il dénonce une justice aux ordres et une interférence électorale. Mais ses ennuis judiciaires ne s’arrêtent pas là, puisqu’il y a trois autres inculpations au pénal. En Géorgie, il est accusé d’avoir tenté, dans cet État, d’inverser les résultats de la présidentielle en 2020. Les deux autres concernent la justice fédérale, avec l’affaire des documents top-secret saisis dans sa résidence de Mar-a-Lago, puis l’affaire sur son rôle pour empêcher la certification des résultats de la présidentielle et l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Enfin, Donald Trump est poursuivi au civil, dans l’État de New York. La procureure générale lui réclame 370 millions de dollars d’amende pour falsifications des comptes de sa Trump Organization. La galaxie d’entreprises du milliardaire est accusée d’avoir exagéré la valeur de ses actifs immobiliers pour obtenir de meilleurs contrats auprès des assurances et des banques. Le verdict doit être annoncé ce vendredi 16 février 2024. AU CHILI, UN MAIRE SE RÉAPPROPRIE UNE ANCIENNE MAISON DE NARCO Les règlements de compte entre bandes rivales sont de plus en plus fréquents, au Chili. En 2022, 700 personnes sont mortes par balles. La population vit dans la peur, en particulier dans les communes les plus pauvres. Certains maires en font un combat quotidien, comme celui de Cerro Navia, Mauro Tamayo, qui a récupéré une maison autrefois utilisée par des groupes criminels comme point de deal. Mauro Tamayo explique qu’autrefois, le quartier était très dangereux : « ». « ». En septembre dernier, après l’autorisation délivrée par un tribunal, la mairie, aidée de la police, a pris possession des lieux. La maison a été transformée en base de sécurité municipale. «explique le maire ». La vie de quartier a pu reprendre, mais le narcotrafic reste actif dans la commune de Cerro Navia. Le gouvernement de Gabriel Boric est en train d’investir massivement dans le domaine de la sécurité, après des années de négligence de la part de l’État. LE JOURNAL DE LA 1ÈRE En Guadeloupe, les planteurs de canne à sucre veulent être mieux payés.


Le président conservateur Javier Milei, élu en novembre 2023, avait promis de revenir sur le droit à l’avortement, voté en 2020. Aujourd’hui, le gouvernement assure qu’une loi anti-IVG n’est pas à l’ordre du jour, mais les organisations féministes restent sur le qui-vive. Martha Rosenberg, 87 ans, est l’une des figures du féminisme en Argentine. Dans son appartement de Buenos Aires, elle a affiché une photo d’elle, le 30 décembre 2020, le soir du vote de la loi sur l’IVG, qui légalisait l’accès à l’avortement. « », estime Martha Rosenberg, rencontrée par notre correspondant Théo Conscience. Cette réaction antiféministe, Javier Milei, le président conservateur, s’en fait le porte-drapeau. Il a été élu en promettant de revenir sur le droit à l’avortement et a présenté un projet de loi introduisant la figure de « l’enfant à naître » comme sujet de droits. Pour Martha Rosenberg, c’est un non-sens juridique : « ». Faute de soutien parlementaire, le projet de loi a été retiré. Mais la militante féministe compte rester sur ses gardes : « » ÉTATS-UNIS : NOUVELLE FUSILLADE MEURTRIÈRE Une fusillade a fait au moins un mort et 21 blessés, le mercredi 14 février 2024, à Kansas City, aux États-Unis. Des milliers de supporters étaient réunis pour suivre la parade des Chiefs, vainqueurs du Super Bowl. Trois personnes ont été interpellées. Le président américain Joe Biden a déploré « » et a exhorté le Congrès à agir contre la violence des armes à feu. Les journaux américains regrettent un cycle de violences : « », écrit . La journée « familière », regrette de son côté le . LE JOURNAL DE LA 1ÈRE En Guadeloupe, à Sainte-Rose, il est interdit d’utiliser l’eau du robinet en raison d’une contamination bactériologique.


Dans son dernier rapport, l’OCNH, l’Organisation des citoyens pour une nouvelle Haïti, déplore une justice « dysfonctionnelle », dont l’exercice est encore plus difficile à cause de l’insécurité. Elle fait l’inventaire de ces problèmes et propose des recommandations pour l’améliorer. En une semaine, la violence des gangs a fait 2 600 déplacés, selon les derniers chiffres de l’OIM, l’Organisation internationale pour les migrations. L’insécurité paralyse de nombreux secteurs dont la justice, déjà au ralenti à cause de la corruption et du manque de moyens. « », note Camille Occius de l’OCNH, l’Organisation des citoyens pour une nouvelle Haïti. Les dysfonctionnements viennent aussi de la crise politique, note-t-il : « ». L’OCNH a fait plusieurs recommandations aux autorités, résumées par Camille Occius : « ». BRÉSIL : LES CAÏMANS DE RIO MENACÉS PAR LA POLLUTION Dans la zone ouest de Rio, cinq mille caïmans à museau large nagent dans les eaux polluées de la lagune de Jacarepaguà. Les eaux usées de dizaines de milliers d’habitants s’y déversent et elles menacent les reptiles. C’est la conséquence d’une urbanisation accélérée au début des années 2000, avec la Coupe du monde et les Jeux Olympiques. Les biologistes ont notamment retrouvé des traces d’intoxication au mercure, dans les analyses qu’ils font des écailles de caïman. Autre inquiétude : la diminution de femelles, comme l’explique Ricardo Freitas, de l’ONG Instituto Jacaré : « ». L’odeur de l’eau est pestilentielle, verdâtre. Les habitants du quartier, tout comme les scientifiques, déplorent le peu d’action des autorités. En plus des caïmans, toute une biodiversité est menacée. « explique Francisco Costa, pêcheur dans la région. ». LE JOURNAL DE LA 1ÈRE À Fort-de-France, une femme a été tuée par arme à feu : c’est le premier féminicide de l’année en Martinique.


Le carnaval se poursuit ce mardi (13 février 2024) en Haïti, dans un contexte de violence extrême. Les gangs continuent de s’affronter au nord de Port-au-Prince et provoquent la terreur de la population. Forte présence policière à Port-au-Prince pour le carnaval… plombé par les troubles qui secouent Haïti. Depuis des semaines, la violence des gangs redouble d’intensité, forçant des milliers de personnes à quitter leur maison, leur quartier. À cela, s’ajoutent les tensions liées aux récentes manifestations réclamant le départ du Premier ministre Ariel Henry. Dans ce contexte, une réunion sur le déploiement de la force multinationale, qu’Haïti attend depuis des mois, se tient à Washington. Le gouvernement haïtien insisterait, selon https://lenouvelliste.com/, pour obtenir une date approximative du déploiement de cette force. ÉTATS-UNIS : « FÉMINICIDE », UN TERME ENCORE ABSENT DU DÉBAT PUBLIC Une femme meurt toutes les cinq heures sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon aux États-Unis. Selon le FBI, en 2021, 1 700 femmes ont été tuées parce qu’elles sont des femmes. En France, par exemple, on parlerait de « féminicide », mais le terme reste encore tabou outre-Atlantique. « », explique Dawn Wilcox, créatrice de Women Count USA, qui recense les meurtres de femmes. « ». Pour Kimala Price, professeure à l’Université de San Diego, l’absence de ce terme est lié à la question du contrôle des armes à feu : « ». Plus de la moitié des femmes assassinées l’ont été par arme à feu aux États-Unis. « contrôle », conclut Kimala Price. VENEZUELA : LA DÉSERTION DE L’UNIVERSITÉ DE MARACAIBO Depuis quelques années, la Faculté de sciences de Maracaibo, au Venezuela, a été peu à peu abandonnée et pillée. Le sol est jonché de feuilles, de pages de livres arrachées, de thèses… « », déplore Randi Guerrero, chercheur, autrefois étudiant de cette faculté. Le doyen José Ortega explique à Alice Campaignolle les raisons de cette désertion : « ». La désertion a commencé encore plus tôt, il y a dix ans, à cause de la crise économique et sociale. Beaucoup d’étudiants ont émigré et les financements de l’université ont été réduits. Les autorités ne font rien pour tenter de récupérer ce campus. Comble du cynisme : un immense parc d’attractions à ciel ouvert de l’autre côté de la rue, construit pour plusieurs millions de dollars. LE JOURNAL DE LA 1ÈRE Les Diables Noirs vont parader au carnaval à Fort-de-France, en Martinique.


Face à la violence des gangs, qui a redoublé d’intensité, ces dernières semaines, les évêques haïtiens lancent un appel au gouvernement pour qu’ils réagissent et mettent fin à « la souffrance du peuple ». RFI a pu joindre l’évêque de Hinche, signataire de cet appel. La mobilisation contre Ariel Henry doit se poursuivre encore cette semaine, à l’appel de plusieurs organisations socio-politiques. Le Premier ministre devait quitter le pouvoir la semaine dernière, selon un accord politique signé en 2022. Les gangs, eux, redoublent de violence : le mois de janvier a été le plus violent depuis plus de deux ans, selon le Haut-commissariat de l’ONU aux droits de l’homme. Dans ce contexte, la Conférence des évêques catholiques d’Haïti appelle les autorités à prendre leurs responsabilités : « affirme Monseigneur Jean Désinord, évêque de Hinche, joint par Achim Lippold. « , constate-t-il, en rappelant que des milliers de personnes ont manifesté la semaine dernière pour réclamer le départ du pouvoir en place. Pour la Conférence épiscopale d’Haïti, il faut « », explique Monseigneur Jean Désinord. Contre la « » du pays, il faut aussi, pour lui, se rassembler, discuter, et « », conclut-il. LA CRISE DES URGENCES AU QUÉBEC Un million de Québécois n’ont pas accès à un médecin généraliste. Pour beaucoup, le seul moyen de se faire soigner est de se rendre à l’hôpital. En conséquence, les urgences sont de plus en plus engorgées… à tel point que les autorités demandent à la population d’éviter de se rendre aux urgences. Certains peuvent attendre dix heures pour être pris en charge. Pour Yvon Cormier, médecin retraité, il faut un décloisonnement des soins par d’autres professionnels de santé : « ». Le gouvernement promet aux Québécois que la situation va s’améliorer aux urgences avec l’instauration de l’Agence nationale de la santé. LE JOURNAL DE LA 1ÈRE À la Une, le carnaval 2024 en Martinique et en Guadeloupe